Actualités AFC

Eponine Momenceau revient sur le tournage entièrement nocturne d’"Une nuit", d’Alex Lutz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

C’est comme acteur et réalisateur que l’humoriste, metteur en scène et auteur Alex Lutz présente à Un Certain Regard son dernier film, Une nuit. Comme son titre l’indique, l’histoire de son quatrième long métrage suit les déambulations d’un couple - belle performance d’acteurs avec Karin Viard à ses côtés - durant une seule nuit. Eponine Momenceau, la directrice de la photographie qui avait été nommée aux César en 2015 pour son premier long métrage à la caméra - Deephan, de Jacques Audiard (Palme d’Or 2015) -, nous parle de l’image à inventer pour ce film, entièrement tourné du crépuscule à l’aube. Une nuit est présenté Hors compétition en clôture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes. (BB)

Le directeur de la photographie Arseni Khachaturan nous parle du tournage de la série "The Idol", de Sam Levinson, pour HBO
Sexe, Mensonges et Ektachrome, par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Sam Levinson est venu présenter dans le temple du cinéma deux épisodes de sa nouvelle création "The Idol". Révélé par la pluie de récompenses décernées à sa série "Euphoria", produite par la même plateforme HBO, il a décidé pour ce nouveau projet de placer l’intrigue au cœur du show business. Lily Rose Depp y incarne Jocelyn, un clone d’une popstar planétaire – entourée d’une nuée de personnes gravitant financièrement autour d’elle. C’est le directeur de la photographie new-yorkais Arseni Khachaturan qui a été choisi par Sam Levinson pour ouvrir avec audace la série, passant ensuite le relais à Marcell Rev, HCA, ASC (qui avait signé les deux saisons de "Euphoria").

Laurent Tangy, AFC, évoque le tournage de "L’Amour et les forêts", de Valérie Donzelli
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Pour son sixième long métrage, la comédienne et réalisatrice Valérie Donzelli adapte le roman éponyme L’Amour et les forêts, d’Éric Reinhardt publié, en 2014. Ce thriller psychologique nous montre la mécanique de la culpabilité et de la maltraitance dans une mise en scène tenue et une direction d’acteurs impeccable. L’image qui accompagne la tension dramaturgique du film est signée par Laurent Tangy, AFC. Il revient sur ce tournage entre mer et forêt, entre argentique et numérique. L’Amour et les forêts est présenté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)

Hélène Louvart, AFC, parle de ses choix d’image sur "La Chimère", d’Alice Rohrwacher
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Depuis les débuts de la réalisatrice Alice Rohrwacher, la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, l’accompagne sur tous ses films. Avec La Chimère, elles explorent encore et toujours le(s) support(s) argentique(s), en soutenant l’esprit romanesque qui marque les films de la réalisatrice italienne. Ce film est en Compétition officielle de cette 76e édition du Festival de Cannes. (BB)

Renaud Chassaing, AFC, et le réalisateur Frédéric Tellier reviennent sur leurs choix pour le tournage de "L’Abbé Pierre, une vie de combats”,
Prêtre, soldat, député & chiffonnier, par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Après Sauver ou périr et Goliath, deux films inspirés d’histoires vraies, le réalisateur Frédéric Tellier et le directeur de la photographie Renaud Chassaing, AFC, se sont attaqués à un biopic sur un homme au destin exceptionnel, longtemps resté la personnalité préférée des Français. L’Abbé Pierre, une vie de combats raconte donc sur un peu plus de deux heures la vie de Henri Groues, depuis sa formation chez les moines Capucins dans la Drôme (1937) jusqu’à sa disparition en 2007 à l’âge de 94 ans. 70 ans d’une vie hors du commun, incarné à l’écran par un Benjamin Lavernhe dont la voix et l’interprétation sont stupéfiantes. Retour sur le tournage de ce portrait risqué avec Renaud Chassaing. (FR)

Guillaume Schiffman, AFC, parle de son travail à l’image sur "Rien à perdre !", de Delphine Deloget
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

En sélection à Un Certain Regard de ce 76e Festival de Cannes, Rien à perdre ! est le premier long métrage de la documentariste Delphine Deloget. Elle avait déjà traité de la relation filiale dans son documentaire L’Homme qui cherchait son fils, où un père à la recherche de son fils, probablement kidnappé, défie les autorités chinoises. Dans Rien à perdre !, Virginie Effira interprète une mère qui se bat contre la justice française et son manque de discernement envers la protection de l’enfance. Ce drame social, entièrement tourné à Brest, est accompagné par l’image sobre, réaliste, de Guillaume Schiffman AFC. Il développe ici son désir de proposer une image, certes réaliste mais de cinéma, comme il se plaît à le souligner. (BB)

Le directeur de la photographie Jimmy Gimferrer revient sur le tournage de "Tiger Stripes", d’Amanda Nell Eu
Sister Tiger, par François Reumont, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Un film de jeunes filles "tigres-garous" ? Oui, c’est bien comme ça que Tiger Stripes, de Amanda Nell Eu peut être présenté. Un premier film venu de Malaisie qui a fait l’ouverture de la Compétition à la Semaine de la Critique avec beaucoup d’enthousiasme de la part de son équipe et du public ! Son directeur de la photographie Jimmy Gimferrer (Histoire de ma mort, de Albert Serra, en 2013), vient nous en parler... (FR)

Laurent Brunet, AFC, évoque la façon artisanale de tourner "Le Livre des solutions" au côté de Michel Gondry
"La méthode Marc Becker", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Loufoque et décalé comme à son habitude, Michel Gondry vient cette fois-ci nous parler de lui en mettant en scène l’histoire d’un réalisateur star en conflit avec ses producteurs qui décide de s’enfuir avec ses rushes pour achever son film caché au fond des Cévennes. Pierre Niney y incarne Marc Becker, le clone de Gondry, tour à tour irascible et génial qui tente d’achever son film chez sa vieille tante Suzette (Francoise Lebrun) accompagnée de sa fidèle monteuse Charlotte (Blanche Gardin) et de son assistante soufre douleur Sylvia (Frankie Wallach). A l’image, c’est Laurent Brunet, AFC – désormais intégré à la famille Gondry depuis Microbes et Gasoil – qui tient la caméra... (FR)

Lennert Hillege, NSC, revient sur les défis du tournage de "Occupied City", de Steve McQueen
"Time After Time", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Film singulier que cet Occupied City du réalisateur et artiste contemporain britannique Steve McQueen. A la fois hommage, méditation sur la mémoire et travail d’archiviste, ce documentaire de quatre heures dans sa version présentée à Cannes met en parallèle les cinq années d’occupation allemande à Amsterdam (au son) avec des images contemporaines captées sur trois années autour de la pandémie. C’est le directeur de la photographie néerlandais Lennert Hillege, NSC, qui s’est chargé de fabriquer ces images, tournées sur pellicule pour l’histoire. (FR)

Le directeur de la photographie Florian Berutti parle de son travail sur "L’Autre Laurens", de Claude Schmitz
Par François Reumont, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Film noir à symboles, L’Autre Laurens, le nouveau long métrage du cinéaste et metteur en scène de théâtre belge Claude Schmitz, met en scène un détective privé un peu au bout du rouleau dont deux disparitions subites (sa mère et son frère jumeau) vont l’obliger à renouer avec sa nièce. Un film à l’image très originale et colorée, tourné entre Dordogne et Espagne par Florian Berutti. Le film est sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes. (FR)

Noé Bach, AFC, revient sur le tournage de "Little Girl Blue", de Mona Achache
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Pour Little Girl Blue, la réalisatrice Mona Achache demande à Marion Cotillard d’incarner sa mère, Carole Achache, pour revisiter sa vie, la comprendre et renouer avec elle. Le film est riche de propositions visuelles, avec des intrications documentaires et fictionnelles. Noé Bach, AFC, nous révèle les coulisses d’un décor étonnant et ses choix pour filmer une proposition rare au cinéma. Le film est projeté en Séance spéciale au Festival de Cannes 2023. (BB)

Caroline Champetier, AFC, évoque ses partis pris pour mettre en images "Man in Black", de Wang Bing
La mémoire dans la peau, par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

A la fois performance, film d’art et témoignage d’un artiste à l’automne de sa vie, Man in Black est la nouvelle production du réalisateur chinois Wang Bing, surtout connu pour son travail en documentaire (Argent Amer, Mrs Fang ou Les Ames mortes). Un film d’une heure où Wang Xiling (son compatriote artiste en exil et compositeur de 87 ans) vient tour à tour mimer, déambuler, chanter et jouer du piano tout nu en racontant ses souvenirs sur la scène du théâtre des Bouffes du Nord. Une expérience visuelle et sonore qui se veut avant tout un témoignage d’une vie d’artiste face à la dictature qui contrôle son pays depuis 1950. Caroline Champetier a collaboré avec le cinéaste pour fabriquer ce film étrange dans lequel musique et images se mêlent intimement. (FR)

Les directrices de la photo Sarah Blum et Louise Botkay reviennent sur leur collaboration à propos de "Lost Country", de Vladimir Perišić
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Vladimir Perišić avait déjà participé à la Semaine de la Critique en 2009 pour son premier long métrage Ordinary People. Le réalisateur serbe revient à Cannes cette année avec Lost Country, un film mêlant l’intime à l’historique dans une forme de réalisme minutieux. Deux femmes à la caméra, Sarah Blum et Louise Botkay, qui se sont relayées en milieu de tournage, reviennent sur leur implication partagée et évoquent les partis pris radicaux de l’image du film tourné en argentique. Los Country est présenté en compétition à la Semaine de la Critique lors du Festival de Cannes 2023. (BB)

Entretien avec Haya Khairat, "Encouragement Spécial Angénieux" 2023
"Burn like a Fire in Cairo", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Née en 1995, Haya Khairat est une directrice de la photographie et réalisatrice égyptienne qui est en activité depuis une dizaine d’années principalement dans son pays. Partageant son travail entre publicités, vidéoclips, courts métrages de fiction et téléfilms, la jeune femme est récompensée cette année par l’Encouragement Spécial Angénieux, parallèlement à Barry Ackroyd, BSC. Elle nous parle de l’étincelle qui a enflammé sa passion, de son parcours et du fait d’être une femme cinéaste au Moyen-Orient... (FR)

Le directeur de la photographie Pierre Dejon parle de son travail sur "Acide", de Just Philippot
"La mort qui vient du ciel", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Et si la pluie devenait mortelle ? En ces temps de réchauffement climatique et de questionnement sur les réserves d’eau pour l’été qui arrive, cette idée de départ prend une tournure encore plus terrifiante. C’est l’argument d’Acide, deuxième long métrage de Just Philippot projeté en Sélection Officielle en Séance de minuit cette année au Festival de Cannes. Guillaume Canet y incarne un père divorcé, vivant sous bracelet électronique, tentant de protéger sa fille au milieu d’une catastrophe éco-climatique soudaine. Pierre Dejon, qui a signé les images du film, vient nous expliquer les enjeux d’un tel projet, et notamment la difficulté de tourner sous la pluie... en plein soleil. (FR)

Tom Harari parle de son travail à l’image sur "Le Temps d’aimer", de Katell Quillévéré
Par François Reumont, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Dans Le Temps d’aimer, Katell Quillévéré choisit comme protagoniste une femme tondue à la Libération, vivant seule avec son fils conçu avec un officier de la Wehrmacht. Sa rencontre avec un homme fragile et torturé va propulser l’intrigue vers un mélodrame queer dans la France conservatrice des années 1950 et 70. Tom Harari en signe les images. (FR)

Simon Beaufils revient sur les choix d’image et de mise en scène pour "Anatomie d’une chute", de Justine Triet
"Soleil, neige et cour d’assise", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Le nouveau film de Justine Triet (Sybil, Victoria) est une sorte de mille-feuille auquel on retirerait couche après couche les différentes épaisseurs. Partant d’un drame familial au sein d’un couple franco-allemand et de leur fils unique malvoyant, le film développe alors une galerie de personnages dans le contexte d’une procédure pénale très médiatisée. Simon Beaufils signe les images de cette sorte de huis clos mental, dont les 2h30 se partagent entre un chalet de haute montagne et un tribunal. Anatomie d’une chute a obtenu la 76e Palme d’Or. (FR)

Guillaume Schiffman, AFC, parle de son expérience sur "Bonnard, Pierre et Marthe", de Martin Provost
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Bonnard, Pierre et Marthe raconte l’histoire du peintre mais surtout celle de sa femme. Ce point de vue, qui laisse une place trop souvent rare à la femme peintre, Martin Provost nous l’avait déjà généreusement proposé avec Séraphine. Guillaume Schiffman, AFC, qui s’est associé pour la deuxième fois à Martin Provost – La Bonne épouse étant leur première collaboration –, signe une image proche de la peinture de Bonnard. Il nous parle de cette expérience pleine d’émotions à plusieurs titres. Bonnard, Pierre et Marthe est projeté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)