Billets d’humeur

A propos d’"un mauvais rêve" de Claude Garnier et de l’"effarement" de Bruno Delbonnel, collègues et amis de l’AFC qui décrivent ces états dans la dernière lettre de novembre de notre association
par Pierre-William Glenn

Je reste désespérément optimiste quant à l’avenir de l’AFC et ne veux surtout pas apparaître comme un " anti-ambiance " alors que j’essaie au contraire de faire vivre la convivialité par la discussion. Je crois qu’il faut ouvrir le débat sur qui dit quoi, et pourquoi, pour faire progresser l’AFC et la qualité de la vie associative.

Avec effarement...
par Bruno Delbonnel

Je lis avec effarement le compte rendu du conseil d’administration. Mon effarement se porte surtout sur la présence " éventuelle " de l’AFC à Camerimage.

Comme vous ne le savez certainement pas, j’étais l’année dernière membre du jury principal de ce festival. La seule chose que l’AFC avait remarquée était l’absence de Denis Lenoir qui aurait dû être avec moi dans le jury.
A part les deux opérateurs français qui avaient des films en compétition, Patrick Blossier pour Indigènes et Yves Cape pour Flandres, et qui ne restèrent que le jour de la présentation de leur film..., aucun opérateur français.

Un bilan du festival de Cannes et de l’espace commun AFC-CST ou la critique est aisée et l’art est difficile…
par Pierre-William Glenn, membre fondateur de l’AFC, président de la CST

Le 60e anniversaire du Festival de Cannes a vu une grande première : la naissance d’un espace partagé entre l’AFC et la CST à Pantiero, pendant toute la durée du Festival. Fruit de longues années d’opiniâtreté pour amener, recevoir et honorer des Chefs Opérateurs de cinéma au milieu d’autres techniciens et des partenaires de la CST.

Mise au point
par Jean-Jacques Bouhon

Le billet de Pierre-William Glenn, ainsi que les réactions de certains d’entre nos membres me poussent à faire cette petite mise au point – chose familière dans notre monde d’image – sur ma démission de mes fonctions à l’AFC.

Le bonheur est dans les champs...
par Jean-Noël Ferragut

Il existe toutes sortes de jurys, des plus prestigieux aux plus humbles. Ceux qui décernent des prix en or, en forme de palme ou de caméra, ou encore ceux qui honorent un artiste maîtrisant mieux que quiconque sa technique...
A mille lieues du feu des projecteurs braqués ces derniers temps sur la Croisette, quoi de plus réjouissant que de faire connaissance, en une trentaine de minutes au sein de l’un des trois jurys d’oral, de quelques-uns des meilleurs candidats du concours d’entrée à l’ENS Louis-Lumière.

Billet d’humeur
par Wilfrid Sempé

Chers amis et collègues, laissez-moi tout d’abord vous faire part de l’immense joie et la grande fierté que j’éprouve à faire partie de l’AFC depuis peu.
J’en profite tout de suite pour vous faire part d’une mésaventure qui m’est arrivé récemment et qui m’a fait me sentir bien seul et désemparé face à une situation que je ne maîtrisais pas. J’espère que si certains membres de l’association ont déjà vécu une situation similaire ils pourront m’aider de leurs conseils.

Quatre réalisateurs disent les défis et les difficultés du cinéma d’auteur
dans " Le Monde " du 10 février 2007

Carrières trop courtes dans les salles, public en baisse, financements en peau de chagrin, le cinéma d’auteur français ne va pas fort (Le Monde du 8 janvier). Mais qu’en pensent les auteurs de ces films ? Quatre d’entre eux analysent cette situation nouvelle, les conditions de production et de diffusion de leurs films, les solutions qui s’offrent face aux mutations du cinéma. Avis et pronostics varient. Avec une conviction commune : il sera toujours possible de faire en sorte que l’art du cinéma ne disparaisse pas dans l’industrie.

Violence économique et cinéma français
par Pascale Ferran

Lire ci-dessous le texte que Pascale Ferran, réalisatrice de Lady Chatterly, film cinq fois primé, a lu lors de la soirée de remise des César 2007.

Nous sommes nombreux dans cette salle à être comédiens, techniciens ou réalisateurs de cinéma. C’est l’alliance de nos forces, de nos talents et de nos singularités qui fabrique chaque film que produit le cinéma français.

Par ailleurs, nous avons un statut commun : nous sommes intermittents du spectacle. Certains d’entre nous sont indemnisés, d’autres non ; soit parce qu’ils n’ont pas travaillé suffisamment d’heures, soit, à l’inverse, parce que leurs salaires sont trop élevés pour être indemnisés dans les périodes non travaillées.

Précisions sur "La Marche de l’empereur"
Par Jérôme Maison

Permettez-moi d’apporter quelques précisions quant à mon rôle sur le film La Marche de l’empereur qui nourrit les discussions les moins informées. Je n’étais pas l’assistant de Laurent Chalet comme cela figure dans l’un de vos derniers courriers. Ni figurant, ni réalisateur, j’étais au même titre que Laurent Chalet, chef opérateur.

Lettre à L’AFC
par Ricardo Aronovich

Chèr(e)s ami(e)s et collègues,

C’est avec surprise et une certaine perplexité, que je viens de lire, dans la Lettre de l’AFC, un article de Télérama, sur les problèmes des scénarii, des scénaristes et de la différence entre les budgets américains et français... Je ne nie pas qu’il faille se préoccuper de ce qui arrive à nos collaborateurs scénaristes et à leurs déboires économiques.

Mais, si nous comparons le pourcentage du budget entre les scénaristes français et américains (2 % ici contre 8 % aux USA), pourquoi ne pas nous pencher à notre tour sur ce sujet et calculer ce que le "budget directeur de la photo" signifie dans un budget global d’un film français qu’il soit moyen, petit, ou grand... (...)

"L’Animalité" - A propos de "Flandres", un film de Bruno Dumont
par Jean-René Duveau

Que notre ami Charlie Van Damme se rassure, et nous aussi avec lui, la rubrique remue-méninges n’a pas sombré entièrement dans le domaine de l’oubli, nous l’avons de nouveau rencontrée. Ou, plus exactement, Caroline Champetier nous permet qu’elle réapparaisse dans ces pages, nous ayant fait parvenir le texte que vous lirez en annexe. Jean-René Duveau, son auteur, y évoque pour nous les réflexions que lui inspire le cinéma de Bruno Dumont, après avoir vu son film Flandres. Il y expose sa représentation personnelle du " réel " au cinéma et revient sur la photographie d’Yves Cape.

Un après et un avant...
par Jean-Noël Ferragut

Il y eut un avant, c’était au siècle dernier, un avant la fin des années 1990. En ces temps déjà fort éloignés, comme le temps passe..., les futurs chefs opérateurs qui usaient leur fond de culotte rue de Vaugirard, rue Rollin ou allée du Promontoire, s’ils n’avaient pas la bonne idée de se forger une solide culture personnelle, n’avaient guère la chance de se voir enseigner l’évolution de la photographie de cinéma à travers les âges, ses périodes, ses styles et leur histoire, ou encore les principales techniques qui l’ont influencée.

Lettre ouverte au président de l’Académie des César
par François Lartigue

Monsieur le président,
Vous trouverez, ci-joint un chèque d’un montant de 50 euros correspondant à la somme que vous m’avez réclamée dans votre dernier courrier. Grâce à l’acquittement de cette modeste somme, vous me dites que je serai en droit de voter pour les César 2006.
Permettez-moi néanmoins de vous exprimer mon sentiment en quelques points.

Maman a passé un coup de Kärcher au lavoir !!!
par Gilles Porte

Juillet 2005

« Est-ce que tu accepterais de me mettre en scène à la rentrée ? »
Je rencontre Bruno Maman, interprète-compositeur, lors de la réalisation d’un clip.
Bruno me parle d’un concert acoustique et d’un lieu unique...