Editoriaux de la Lettre

L’éditorial de la Lettre d’octobre 2014 Chronique d’une re-naissance rêvée
Par Rémy Chevrin, coprésident de l’AFC

Les studios de Bry-sur-Marne se meurent alors qu’ils représentent l’un de nos plus beaux outils de travail. Nous ne pouvons laisser partir en fumée la qualité de nos installations techniques cinématographiques : après le démantèlement préparé et mis en scène par de lointains financiers avides de résultats économiques, l’ensemble des installations que nous utilisons encore tous semble voué à un avenir de destruction à plus ou moins courte échéance.

L’éditorial de la Lettre de septembre 2014 Concomitance et corrélation
Par Matthieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFC

Dans un communiqué de presse daté du 15 juillet 2014, la Ficam (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia) s’alarme de « la disparition des films les mieux financés (- 63 % pour les films compris entre 4 et 10 M€ de budget – disparition des budgets compris entre 4 et 5 M€) qui engendre une perte de valeur de 38 % pour les industries techniques. »

L’éditorial de la Lettre d’avril 2014 Faudrait savoir

L’AFC n’est pas un syndicat ! Ça se saurait… Cela n’empêche pas certains de nos membres d’être syndiqués par ailleurs, au SPIAC-CGT et au SNTPCT exclusivement. Mais il ne faut pas tout mélanger, nous sommes une association professionnelle dont le but est de « défendre l’existence d’une image cinématographique de qualité ». En principe, notre domaine d’intervention s’arrête là.

L’éditorial de la Lettre de mars 2014 Fongibles
Par Matthieu Poirot-Delpech, AFC

Ce mot mystérieux qui sent bon le sous-bois, désignait autrefois ce que nous appelons aujourd’hui d’une façon beaucoup plus triviale les " consommables ". Colonne honnie du devis des directeurs de production, ces fongibles viennent par nature alimenter nos montagnes de déchets et d’encombrants. Ils finissent au pied d’un réverbère, la communauté s’occupera d’en assumer le recyclage.

L’éditorial de la Lettre de février 2014 L’exposition des films
Par Rémy Chevrin, AFC

Il y a quelques années, l’argentique vivant son apogée, je me rappelle un conseil que m’avait donné un étalonneur de laboratoire cinématographique. Je n’étais alors qu’un très jeune opérateur débutant et il m’avait encouragé à remplir mon négatif, à le surexposer afin d’obtenir pour le film que je tournais une image bien contraste et bien saturée en couleur, et en tirant le positif dans les hautes lumières autour de 45-40-40. A contrario, tirer sur le négatif sans limite amenait une image grise et désaturée en couleur.

L’éditorial de la Lettre de janvier 2014 Charivari amphigourique
Par Matthieu Poirot-Delpech, AFC

La transition fulgurante de l’argentique vers le numérique en bouleversant nos habitudes a aussi modifié notre vocabulaire. Rarement pour le meilleur, souvent pour le pire… Les acronymes et les sigles ont envahi nos conversations. Les contresens absurdes aussi.

L’éditorial de décembre L’équité et la décence
par Mattieu Poirot-Delpech, AFC

Un groupe constitué de réalisateurs, de techniciens et de producteurs s’est réuni du 20 août au 17 octobre sous l’égide du CNC, à raison d’une réunion de quatre heures par semaine. Sa mission était de « réfléchir à des propositions qui permettent de mieux financer et exposer le cinéma d’auteur dans toute sa diversité, tout en portant une attention particulière aux premiers et deuxièmes films, garant de l’émergence de nouveaux talents ».

L’éditorial de novembre Avenant
Par Matthieu Poirot-Delpech, AFC

Après d’âpres négociations, l’Avenant de révision de la convention collective de la production cinématographique a finalement été signé le 8 octobre 2013. Si certains pensaient encore que le terme d’avenant était synonyme de sympathique, de bienveillant ou d’aimable lorsqu’il est un adjectif, ils viennent de comprendre qu’il n’en est rien lorsqu’il devient un nom : c’est alors un « acte par lequel on modifie les termes d’un contrat »... Voici donc une tentative de vulgarisation d’un avenant avenant (sic).

Le travail du chapeau...
Par Matthieu Poirot-Delpech, AFC

On vous le dit : les métiers du cinéma sont des métiers à part, ils ne ressemblent à aucun autre. Voici l’argument souvent repris pour justifier une dérégulation au doigt mouillé de toute une branche d’activité…

Editorial La crainte de parler et la honte de se taire
Par Matthieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFC

Cannes, 1987. La Palme d’or est attribuée à Sous le soleil de Satan. Son réalisateur, Maurice Pialat, monte sur scène sous les huées et, brandissant son poing en direction d’un parterre de privilégiés endimanchés, il lance : « Vous ne m’aimez pas… Je ne vous aime pas non plus ! » Au moins, ça avait le mérite d’être clair.
Cannes, 2013. Autre époque, autres privilégiés endimanchés assistant à la remise de la Palme d’or à Abdellatif Kechiche pour La Vie d’Adèle. Le cinéma français rayonne toujours et l’on feint de s’aimer.

L’éditorial de la Lettre d’avril 2013
Par Rémy Chevrin, AFC

Un choix fondamental semble se mettre en place dans le monde du cinéma, un choix grave mais nécessaire, un choix qui aurait dû être pris depuis longtemps et qui a laissé une zone de non droit s’installer, une zone dangereuse où le droit du travail disparaît. Oui, l’industrie cinématographique française n’a plus le droit de travailler sans règles, et elle doit se doter d’une convention collective étendue respectant droit du travail et créativité. Serait ce incompatible ? Je ne crois pas.

Editorial Quelle belle fin d’année !
Par Rémy Chevrin, AFC

Une Convention collective qui semble enfin se mettre en place et exister dans les prochains mois ! Un espoir de relocalisation des tournages de films français sur notre territoire suite au projet de crédit d’impôt national et international ! Une mobilisation forte des associations autour des thèmes majeurs que sont les conditions de travail et notre savoir-faire !

L’édito de Rémy Chevrin, AFC Ça y est, c’est cuit, ça y est, ça fuit…

Disparition, nom féminin – Absence plus ou moins bien expliquée de quelque chose – Fait de ne plus exister (son opposé, apparition ou réapparition)
Délocalisation, nom féminin – Transfert d’activités, de capitaux et d’emplois en des régions du pays OU du monde bénéficiant d’un avantage compétitif du fait de coûts plus bas, d’un pôle de compétences, d’infrastructures mieux adaptées, d’un marché local assurant des débouchés plus vastes (son opposé, relocalisation).