Lors d’une rencontre conviviale sur le Pavillon de la CST, vendredi 26 mai, Angelo Cosimano, président de la CST, a annoncé, en présence de Guillaume Esmiol, directeur général du Marché du film, les deux lauréats de la 39e édition des Prix Jean Vivié : Ali Lala, Meilleure projection, et Sonia Robin, Meilleur montage.
Depuis l’ouverture du 76e Festival de Cannes, mardi 16 mai 2023, nous avons publié 32 entretiens et textes dans lesquels des directeurs de la photographie - dont quinze de membres de l’AFC - parlent de leur travail sur un film sélectionné dans l’une ou l’autre des sélections et sections. Voici réunis les liens permettant de lire ou relire chacun d’eux.
Pour la dixième année au Festival de Cannes, Angénieux met en lumière la direction de la photographie et à l’occasion de cette 76e édition, l’"Hommage Pierre Angénieux" a été remis à Barry Ackroyd, BSC, et l’"Encouragement Spécial Angénieux" à Haya Khairat.
Sur son site Internet, le Festival de Cannes publie, entre autres actualités, des courts entretiens avec des personnalités qui marquent de cette 76e édition. À propos du film La Chimère (La chimera), en Compétition officielle, la cinéaste Alice Rohrwacher parle de son travail avec la directrice de la photographie Hélène, Louvart, AFC, qui en a signé les images. Extrait...
C’est comme acteur et réalisateur que l’humoriste, metteur en scène et auteur Alex Lutz présente à Un Certain Regard son dernier film, Une nuit. Comme son titre l’indique, l’histoire de son quatrième long métrage suit les déambulations d’un couple - belle performance d’acteurs avec Karin Viard à ses côtés - durant une seule nuit. Eponine Momenceau, la directrice de la photographie qui avait été nommée aux César en 2015 pour son premier long métrage à la caméra - Deephan, de Jacques Audiard (Palme d’Or 2015) -, nous parle de l’image à inventer pour ce film, entièrement tourné du crépuscule à l’aube. Une nuit est présenté Hors compétition en clôture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes. (BB)
Sam Levinson est venu présenter dans le temple du cinéma deux épisodes de sa nouvelle création "The Idol". Révélé par la pluie de récompenses décernées à sa série "Euphoria", produite par la même plateforme HBO, il a décidé pour ce nouveau projet de placer l’intrigue au cœur du show business. Lily Rose Depp y incarne Jocelyn, un clone d’une popstar planétaire – entourée d’une nuée de personnes gravitant financièrement autour d’elle. C’est le directeur de la photographie new-yorkais Arseni Khachaturan qui a été choisi par Sam Levinson pour ouvrir avec audace la série, passant ensuite le relais à Marcell Rev, HCA, ASC (qui avait signé les deux saisons de "Euphoria").
Pour son sixième long métrage, la comédienne et réalisatrice Valérie Donzelli adapte le roman éponyme L’Amour et les forêts, d’Éric Reinhardt publié, en 2014. Ce thriller psychologique nous montre la mécanique de la culpabilité et de la maltraitance dans une mise en scène tenue et une direction d’acteurs impeccable. L’image qui accompagne la tension dramaturgique du film est signée par Laurent Tangy, AFC. Il revient sur ce tournage entre mer et forêt, entre argentique et numérique. L’Amour et les forêts est présenté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023. (BB)
Depuis les débuts de la réalisatrice Alice Rohrwacher, la directrice de la photographie Hélène Louvart, AFC, l’accompagne sur tous ses films. Avec La Chimère, elles explorent encore et toujours le(s) support(s) argentique(s), en soutenant l’esprit romanesque qui marque les films de la réalisatrice italienne. Ce film est en Compétition officielle de cette 76e édition du Festival de Cannes. (BB)
Après Sauver ou périr et Goliath, deux films inspirés d’histoires vraies, le réalisateur Frédéric Tellier et le directeur de la photographie Renaud Chassaing, AFC, se sont attaqués à un biopic sur un homme au destin exceptionnel, longtemps resté la personnalité préférée des Français. L’Abbé Pierre, une vie de combats raconte donc sur un peu plus de deux heures la vie de Henri Groues, depuis sa formation chez les moines Capucins dans la Drôme (1937) jusqu’à sa disparition en 2007 à l’âge de 94 ans. 70 ans d’une vie hors du commun, incarné à l’écran par un Benjamin Lavernhe dont la voix et l’interprétation sont stupéfiantes. Retour sur le tournage de ce portrait risqué avec Renaud Chassaing. (FR)
Comme il le fait habituellement pendant le Festival de Cannes, le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) a présenté le bilan de l’année écoulée (2022). Ce bilan donne une vision complète des secteurs aidés par le CNC : cinéma, audiovisuel, vidéo (physique et dématérialisée), jeu vidéo, industries techniques, exportation. Il analyse également l’action publique par le prisme des financements publics, de la parité et de l’emploi, et de la transition écologique dans les secteurs. Nous publions ici ce qui concerne les industries techniques.
Le quotidien gratuit du Film français proposait tout au long du Festivals dans ses pages de brefs entretiens avec des personnalités du cinéma présentes au 76e Festival de Cannes. Parmi elles, Fabien Pisano, directeur des ventes Europe Sony, dans le n° 8 du 24 mai, les directeur et directrice de la photographie Barry Ackroyd, BSC, et Haya Khairat, respectivement lauréat et lauréate de l’Hommage Pierre Angénieux et de l’Encouragement Pierre Angénieux, dans le n° 9 des 25-26 mai.
Dans le cadre de ses rendez-vous quotidiens "CanneS Technique", la CST proposait, jeudi 25 mai, une Master Class intitulée "Évolution et collaboration : La production virtuelle et les nouveaux métiers du cinéma" et présentée par le directeur de la photographie et consultant en production virtuelle Quentin Jorquera.
En sélection à Un Certain Regard de ce 76e Festival de Cannes, Rien à perdre ! est le premier long métrage de la documentariste Delphine Deloget. Elle avait déjà traité de la relation filiale dans son documentaire L’Homme qui cherchait son fils, où un père à la recherche de son fils, probablement kidnappé, défie les autorités chinoises. Dans Rien à perdre !, Virginie Effira interprète une mère qui se bat contre la justice française et son manque de discernement envers la protection de l’enfance. Ce drame social, entièrement tourné à Brest, est accompagné par l’image sobre, réaliste, de Guillaume Schiffman AFC. Il développe ici son désir de proposer une image, certes réaliste mais de cinéma, comme il se plaît à le souligner. (BB)
Le jury de la 62e Semaine de la Critique, présidé par Audrey Diwan et entourée, entre autres, du directeur de la photographie portugais Rui Poças, AIP, ABC, a annoncé son palmarès lors de la soirée de clôture, mercredi 24 mai. Le Grand Prix a été attribué à Tiger Stripes, d’Amanda Nell Eu, photographié par Jimmy Gimferrer, et le Prix Découverte Leitz Cine du court métrage à Boléro, de Nans Laborde-Jourdàa, photographié par Manuel Bolaños.
Un film de jeunes filles "tigres-garous" ? Oui, c’est bien comme ça que Tiger Stripes, de Amanda Nell Eu peut être présenté. Un premier film venu de Malaisie qui a fait l’ouverture de la Compétition à la Semaine de la Critique avec beaucoup d’enthousiasme de la part de son équipe et du public ! Son directeur de la photographie Jimmy Gimferrer (Histoire de ma mort, de Albert Serra, en 2013), vient nous en parler... (FR)