Conrad Hall

Conrad Hall
par Willy Kurant

Conrad Hall était un de mes "proches-éloignés" depuis 1976 avec Haskell Wexler... Il devait me parrainer à l’ASC... sans grand succès à cette époque révolue de l’histoire de l’ASC... Il m’a fallu attendre quelques années. Ses ex-assistants, cadreurs, et tous les directeurs photo étaient d’une dévotion extraordinaire à son égard, se rencontraient, revoyaient Conrad et se rappelaient ses enseignements pratiques de cadrage, composition, etc. Je faisais partie du club sans avoir été son assistant. Charles Rosher Junior, Bobby Birne, Bill (...)

A propos de Conrad Hall
par William Lubtchansky

A la suite des "Violons du bal", un film de Michel Drach tourné en 1973, j’ai reçu un coup de téléphone de Conrad Hall qui avait vu le film, étant de passage à Paris, et qui tenait à me féliciter pour mon travail. Je ne connaissais Conrad Hall qu’à travers son travail et fus très ému de recevoir les éloges d’un si éminent confrère. J’ai gardé un souvenir ineffaçable de sa démarche.

Nous avons reçu cet e-mail d’Haskell Wexler

Chers camarades français, Conrad Hall s’est toujours considéré comme un raconteur d’histoires. Quel incroyable raconteur d’histoires en images ! Il avait un vocabulaire visuel varié, qu’il a démontré pendant plus de 50 ans, remportant des Academy Awards à 30 ans de distance. Lors de la commémoration que nous lui avons consacrée ici à Los Angeles, nous avons célébré un véritable artiste. Le travail de Conrad restera pour nous à voir, à étudier et apprécier aussi longtemps que la technologie pourra conserver les films. Notre communauté (...)

Conrad Hall (1926 - 2003)
par Marc Salomon

C’est un des opérateurs majeurs qui vient de disparaître. Nous n’en voulons pour preuve que la quasi-unanimité dont il jouissait auprès de ses confrères du monde entier qui admiraient son travail à chaque fois aussi inventif que rigoureux, tant sur le plan de la lumière que sur ceux du cadrage (le plus souvent en Scope) et du découpage des séquences. « Je pense que son travail est fantastique parce qu’il est très varié. Ce n’est pas tant qu’il a un style, mais on reconnaît toujours son travail d’une façon ou d’une autre » déclarait (...)

Filmographie de Conrad Hall

1958 : "Edge of Fury" (Irving Lerner) 1965 : "The Wild Seed" (Brian G. Hutton), "The Saboteur : Code Name Morituri" (Bernard Vicki), "Incubus" (Leslie Stevens) 1966 : "Harper" / "Détective privé" (Jack Smight), "The Professionals" (Richard Brooks) 1967 : "Rogue’s Gallery" (TV - Leonard Horn), "Divorce American Style" (Bud Yorkin), "Cool Hand Luke" / "Luke la main froide" (Stuart Rosenberg), "In Cold Blood" / "De sang froid" (Richard Brooks) 1968 : "Hell in the Pacific" / "Duel dans le Pacifique" (John Boorman) 1969 : "The Happy Ending" (...)