In memoriam

Un petit rouge et des spaghettis !
Par Gilles Porte, AFC

Carlo Varini

Int/café " Le Bon Saint-Pourcain " / Nuit
Rue Servandoni... Petite rue perpendiculaire à l’immense jardin du Luxembourg... Derrière l’église Saint-Sulpice (Paris 6e)... Un médoc 82 servi dans un ballon, sur un comptoir en zinc... Je trouve ce petit boulot de garçon de café dans la capitale histoire d’assumer mon idée folle de " quitter ma province " pour tenter de faire du cinéma...

Plein pot en Scope dans le métro
Par Vincent Jeannot, AFC

Carlo Varini

Carlo, je t’ai connu au début de ta carrière parisienne dans les années 1980, tu m’as fait faire le grand saut, moi qui venais du documentaire en 16 mm. Grâce à toi je me suis retrouvé pointeur sur Le Dernier combat, de Luc Besson, en Scope... Ma toute première fiction... A la fin du film, j’ai gagné la basket d’or : Besson avait adopté le surnom de " Speedy " que tu m’avais donné dès notre première rencontre.

A propos de Gordon Willis
Par Darius Khondji, AFC, ASC

Gordon Willis

J’aurais aimé rencontrer Gordon Willis, dont le travail a été une grande influence pour moi et sûrement aussi pour beaucoup de directeurs de la photographie de ma génération et de celle qui m’a précédé. D’une grande modernité et d’une grande rigueur, son travail était très lié à sa lecture du scénario, avec une mise en lumière et un cadre très sobres mais avec une vraie intention stylistique.

Plus que la lumière
Par Bernard Nauer, réalisateur

Carlo Varini

Parmi les témoignages qui nous sont parvenus à la suite du récent décès de notre confrère directeur de la photographie Carlo Varini, AFC, nous publions ci-après un texte du cinéaste Bernard Nauer, qui a fait appel à lui pour photographier trois de ses films.

Disparition du directeur de la photographie Gordon Willis, ASC

Gordon Willis

Francis Ford Coppola a dit un jour de Gordon Willis : « Il a un sens inné de la composition et de la beauté, à l’égal des artistes de la Renaissance. » Le directeur de la photographie new-yorkais s’est éteint des suites d’un cancer, dimanche 18 mai 2014, à Falmouth, Massachusetts (Etats-Unis). Il était âgé de quatre-vingt-deux ans.

Ciao Carlo
Par Jimmy Glasberg, AFC

Carlo Varini

Tu viens de nous quitter. Tu es parti d’une façon terrible et j’en suis très ému, partir par le feu, quelle situation inimaginable, quelle violence… Je t’aimais beaucoup, Carlo, avec ton accent " iItaliano bello "…

A Gordon Willis
Par Willy Kurant, AFC, ASC

Gordon Willis

A la suite de l’annonce du décès du directeur de la photographie Gordon Willis, ASC, notre confrère Willy Kurant, AFC, ASC, qui a longtemps travaillé aux Etats-Unis, nous a fait parvenir son témoignage.

A la mémoire de Tatiana Samoïlova, et de Sergei Urusevsky

In memoriam

Une fois n’est pas coutume, à l’occasion de la disparition, le 4 mai 2014, de l’actrice russe Tatiana Samoïlova, l’interprète du rôle de Veronika dans Quand passent les cigognes, de Mikhail Kalatozov, nous nous proposons de rendre un hommage particulier à Sergei Urusevsky, le directeur de la photographie du film.

Pour Jacques Loiseleux
Par Pierre-William Glenn, AFC

Jacques Loiseleux

J’ai connu Jacques sur un feuilleton de Telfrance, en 1967, où j’étais acteur, chef de bande d’une horde de motards au titre significatif : Les Oiseaux rares. Le courant est tout de suite passé entre le chef opérateur-cadreur et le jeune idiot que j’étais à l’époque, à la tête d’une bande de futurs pilotes du championnat du monde, faisant fi de toute limitation de vitesse, de toute sécurité élémentaire et dont beaucoup sont morts de leur passion maintenant.

Jacques Loiseleux, l’ami enthousiaste et généreux
Par Jean-Jacques Bouhon, AFC

Jacques Loiseleux

Mon cher Jacques, c’était il y a une vingtaine d’années, à Levallois-Perret, dans l’appartement de Gervaise, secrétaire de l’AFC de l’époque, où l’association avait installé son siège. Tu nous avais accueillis Jean-Noël et moi pour parler des activités de l’AFC, de la Lettre et de la manière dont nous pourrions nous rendre utiles. C’est ce jour-là qu’est née en moi pour longtemps la " fibre associative " que tu as su nous transmettre, avec tout l’enthousiasme et la générosité dont tu étais capable.

A Jacques Loiseleux, "les AFC" reconnaissants
Par Jean-Noël Ferragut, AFC

Jacques Loiseleux

Cher Jacques, évoquer ta mémoire, c’est tout naturellement faire un saut dans le temps d’à peine plus de vingt ans. Nous sommes au printemps 1993. S’engage une conversation au téléphone dont les termes sont à peu près les suivants : « Bonjour ! J’aimerais savoir, en tant que tout nouveau membre actif, s’il y a quelque chose que je puisse faire pour l’AFC. »

Jacques Loiseleux, au regard doux et bienveillant
Par Antoine Héberlé, AFC

Jacques Loiseleux

J’ai rencontré Jacques Loiseleux pour la première fois en 1997 au festival de Grenoble, ma ville d’origine. Quelle chaleur, quelle écoute attentive pour le jeune directeur de la photo que j’étais. Impressionné par la carrière de Jacques et la beauté de son travail sur les derniers film de Maurice Pialat, j’avais enfin l’occasion d’échanger en toute simplicité avec un prestigieux confrère.