In memoriam

Gilles Galerne, une présence chaleureuse et réconfortante
Par Pascal Lebègue, AFC

Gilles Galerne

J’ai rencontre Gilles Galerne peu après mon arrivée à Los Angeles, ce qui fait une bonne douzaine d’années. Son fils était au Lycée français en même temps que mon ainée, Louise. Il n’y a jamais rien eu de forcé entre nous, comme c’est parfois le cas à Los Angeles mais une amitié s’est développée au fil des ans, autour de la lumière, de ses lumières, et du métier.

Luc Drion, mon ami, mon complice
Par Eric Guichard, AFC

Luc Drion

Luc, c’est avant tout une histoire de cinéma, une histoire d’amitié et de complicité dès notre première collaboration ! La première fois que nous avons travaillé ensemble, j’ai tout de suite vu l’incroyable rigueur professionnelle de Luc.

Luc Drion, repose en paix mon ami
Par Olli Barbé

Luc Drion

J’ai toujours aimé penser que nous appartenions à une même tribu..., une tribu de " grosses gueules "…, de gueules offertes, ouvertes à l’inconnu…, prêtes à affronter tous les vents du monde !

Pour Luc Drion...
Par Jacques Cluzaud

Luc Drion

Dernier été indien du XXe siècle - Nord est des Etats-Unis - Première rencontre avec Luc Drion. À quelques centimètres de sa caméra, les bernaches du Canada du Peuple migrateur volent en formation sur une forêt éclatante de couleurs. Elles volent par tous les temps, sous la pluie, la neige, dans le brouillard, à pleine vitesse…

Luky Luc Drion
Par Yves Cape, AFC, SBC

Luc Drion

J’ai beaucoup de mal à écrire sur toi, Luc. Cela fait 25 ans que nous nous connaissions. Tu as été mon professeur à l’INSAS, j’ai été ton stagiaire, ton deuxième, ton premier.
Tu n’étais pas mon " frère ", pas mon " père ", pas mon " maître ", pas un " ami ", mais un peu de tout ça, en même temps.

Luc Drion, a hero and a friend
Par Jon Fauer, ASC, directeur de la photographie

Luc Drion

What an irony, if tragedies can be called that, for Luc Drion to meet his end from the sting of a wasp. Luc was a hero and a friend. He seemed immortal.
Quelle ironie, si l’on peut parler ainsi de tragédies, pour Luc Drion de toucher à sa fin suite à une piqûre de guêpe. Luc était un héros et un ami. Il semblait immortel.

Luc Drion, gentillesse, talent et professionnalisme
Par Christelle Raynal, réalisatrice

Luc Drion

Luc... La première fois que je t’ai vu, je t’ai demandé… : « A quoi ça sert, un cadreur ? » Que répondre à cette question ? Je crois, et j’en suis même sûre, que tu as souri... Déjà ta gentillesse. Oui d’accord, c’était mon premier long métrage... J’aurais pu faire semblant de le savoir mais non, c’est pas mon genre. Alors oui, quand je réalise une pub, le chef op’ est aussi cadreur, donc je ne comprenais pas pourquoi on avait besoin de toi et puis j’ai compris..., très vite ! J’ai compris que tu n’étais pas utile mais indispensable, et (...)

Luc Drion, un cadreur pas comme les autres
Par Eric Travers, photographe

Luc Drion

Malheureusement, je n’ai connu Luc que trop peu de temps, mais cela à suffit pour que je me rende compte qu’il n’était pas un cadreur comme les autres. Subtile, précis et exigent avec lui-même, son sens de l’image m’a époustouflé. Je n’ai jamais vu Luc se contenter d’être un spectateur, non, Luc faisait le cadre.

Une vilaine guêpe l’a piqué, et Luc Drion s’en est allé

Luc Drion

La récente et brusque disparition, en plein tournage dans les Alpes, du directeur de la photographie Luc Drion, SBC, a plongé le petit monde de l’image, ses amis et connaissances, dans une profonde tristesse.
Les premiers messages en témoignent, celles et ceux qui l’ont côtoyé garderont de Luc le souvenir d’un homme particulièrement bon, chaleureux et ouvert.

Disparition du directeur de la photographie Harris Savides, ASC

In memoriam

Les directeurs de la photographie de l’AFC ont appris avec tristesse le récent décès, à New York, de leur confrère Harris Savides, ASC ; il était âgé de cinquante-cinq ans. Son travail avait accompagné les œuvres de réalisateurs tels que Woody Allen, Sofia Coppola, David Fincher, Ridley Scott ou encore Gus Van Sant.

Hommage à Chris Marker
Par Pierre Lhomme, AFC

Chris Marker

Un homme exceptionnel vient de nous quitter, Chris Marker. Il est mort le jour de ses 91 ans à sa table de travail. Ma rencontre avec lui, en 1962, et notre collaboration depuis ont été déterminantes dans mon parcours d’homme et de cinéaste. Chacune de nos rencontres me confortait. Je l’estimais profondément.
Pierre Lhomme

Comment çà, on ne sait jamais ?
Par Gérard de Battista, AFC

Chris Marker

Mai 1985, tournage de Level Five, à Okinawa, l’île la plus au sud du Japon. Equipe ultra réduite : Marker et moi, lui avec un magnéto à cassettes façon Walkman, modifié par Antoine Bonfanti, et moi avec une Arri 16 SR, un zoom Zeiss 11-110 mm, un sac à dos avec magasin, pellicule et changing bag.

L’héritage de Chris, de la chouette et du chat Guillaume
Par Jimmy Glasberg, AFC

Chris Marker

Chris Marker a choisi le jour de son 91e anniversaire pour nous quitter discrètement sans faire de bruit comme à l’habitude.
J’ai eu la chance de le croiser dans ma vie privée et professionnelle. J’ai ensuite voyagé avec lui au Japon et au Cap-Vert pour filmer L’héritage de la chouette. Chris adorait le Japon, les Japonais et les Japonaises, les chats et les nouvelles technologies. Il nous faisait des grandes théories philosophiques sur les valeurs de cette civilisation et bien sûr le mythe des chats.