Les Echos, 20 mars 2014 Syndicats et patronat se retrouvent aujourd’hui pour la dernière séance de négociation sur la réforme de l’assurance chômage. Mais les dés sont pipés.
Communiqué du 20 février 2014 Le jeudi 13 février, le MEDEF, fidèle à ses obsessions, a demandé à nouveau la suppression du régime des intermittents du spectacle, qu’il considère comme nuisible. Le Groupe 25 images, association indépendante des réalisateurs de films de télévision, affiche son soutien entier et solidaire aux indispensables intermittents.
Mercredi 18 décembre, un groupe de travail au Sénat a formulé douze recommandations pour réformer le régime d’assurance chômage des artistes et des techniciens du spectacle et de l’audiovisuel, lequel doit être renégocié en 2014.
Le Journal officiel daté du 18 décembre publie le décret no 2013-1165 du 17 décembre 2013 fixant un régime d’équivalence dans la branche de la production cinématographique. Il est signé par Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, et Michel Sapin, ministère du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. Lire le document joint...
Le ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel Sapin, et la ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filippetti, ont pris connaissance de la décision du juge des référés du Conseil d’Etat, saisi de l’arrêté d’extension de la convention collective de la production cinématographique.
Par l’ordonnance n° 370627, datée du 6 septembre 2013 et adressée à l’" Association des producteurs de cinéma et autres ", le juge des référés du Conseil d’Etat a suspendu en partie l’exécution de l’arrêté du ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social en date du 1er juillet 2013 portant extension de la convention collective nationale de la production cinématographique n° 3097.
Ingmar Bergman et Sven Nykvist Tournage de De la vie des marionnettes - DR
Le 1er juillet 2013, après dix années de négociations, l’arrêté d’extension de la Convention collective de la production cinématographique a été signé.
Les déchirements qui ont précédé cette signature ont mis à mal des solidarités que nous pensions indéfectibles. Dans une volonté d’apaisement et pour rétablir le dialogue, nous avons décidé de donner la parole à des citoyens de cinéma soucieux d’engagement et de sincérité.
Nous (...)
J – 1. Demain la Convention collective sera étendue ou pas… Et dans ma tête ça tourne à toute vitesse. Je suis membre de l’AFC, de l’inter association et du syndicat le SPIAC CGT et dans ces instances, dans ces regroupements, la question de la Convention collective de la production cinématographique résonne fort.
Pourquoi, à la dernière cérémonie des César, fallait-il que ce soit Kevin Costner qui rende hommage « à tous les chauffeurs et techniciens qui se lèvent tôt pour assurer le confort des autres » tandis que d’autres ne facilitaient pas la prise de paroles d’ingénieurs du son plus expérimentés pour poser des micros ?
Convention collective : un mot qui semblerait devenir tabou, presque grossier, dans l’industrie cinématographique. Mais de quoi parlons-nous ? De droit essentiel du travail, comme des droits de l’homme, comme l’ensemble des droits que l’on peut attendre dans une société bien éduquée.
Parmi les nombreuses contributions qui ont nourri le hors série consacré à la Convention collective, voici rassemblés, en complément de ceux publiés séparément, des extraits d’écrits de Richard Andry, AFC, Diane Baratier, AFC, Bernard Blancan, Laurent Dailland, AFC, Patrick Duroux, AFC, Antoine Héberlé, AFC, Denis Lenoir, AFC, ASC, et Philippe Van Leeuw, AFC.
Si je suis membre de l’ARP, c’est parce que je ne suis pas membre de la SRF : j’ai produit mes films, donné des garanties bancaires, payé les dettes quand il y en avait et… A écouter les plaidoyers déchirants sur les films qui n’auraient pas pu se faire si…
C’est le titre du rapport de synthèse du Club des 13 daté de février 2008. Prémonitoire ? Ce titre reflète la réalité d’aujourd’hui… Il n’était pas censé signifier cela, tout a glissé…
Réforme des financements du cinéma français nécessaire pour l’éco-système cinématographique. Préalable à accord pour l’extension d’une convention collective dans l’industrie du cinéma.
C’est tout simplement un métier que j’aime parce que je me sens comme un contrebassiste d’un orchestre. J’exécute une œuvre d’un opéra et je suis content d’être l’interprète exécutant qui exprime son talent sous la direction du chef d’orchestre (le réalisateur). Ce dernier en est très souvent le compositeur.
Dans ce climat délétère qui règne autour de l’extension de la Convention collective à la production cinématographique, je ne peux m’empêcher de revisiter mes trente années passées dans les salles de montage et ressentir une profonde amertume, voire un certain écœurement qui pourrait me laisser sans voix mais continuant à aimer mon métier, je choisis d’écrire ces quelques lignes.
Il me semble qu’il faut d’abord remettre les choses en perspective : il est normal et indispensable que la profession soit dotée d’une convention collective, comme tous les autres métiers. Mais elle doit prendre en compte la diversité des pratiques.