Les Entretiens AFC

Pierre-Hugues Galien

Où le directeur de la photographie Pierre-Hugues Galien, AFC, parle de son travail sur "Monsieur Je-sais-tout", de François Prévôt-Leygonie et Stéphane Archinard

Entre comédie romantique et "buddy movie" sur fond de foot et d’autisme, le troisième film du tandem François Prévôt-Leygonie et Stéphane Archinard est l’adaptation d’un roman paru en 2015. Arnaud Ducret reprend le rôle du père malgré lui, cette fois-ci ex joueur de foot embarrassé par l’irruption dans sa vie d’un jeune neveu autiste surdoué d’échec. Pierre-Hugues Galien, AFC, a mis en image cette comédie familiale dont le personnage de Léo (interprété par le jeune Max Baissette de Malglaive) est la découverte. (FR)
David Gallego

Où le directeur de la photo David Gallego, ADFC, parle de son travail sur "War Pony", de Gina Gammel et Riley Keough

À l’occasion de la sortie sur les écrans, le 10 mai 2023, de War Pony, de Gina Gammel et Riley Keough, lire ou relire un entretien dans lequel le directeur de la photographie colombien David Gallego, ADFC, parle de son travail sur ce premier film, présenté en sélection officielle Un Certain Regard au 75e Festival de Cannes et lauréat de la Caméra d’or.
David Gallego

Le chef opérateur David Gallego, ADFC, parle de son travail sur "War Pony", de Gina Gammel et Riley Keough
Little Big Men

C’est au cœur de la réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, que la productrice Gina Gammel et la comédienne Riley Keough ont décidé de s’installer pour leur premier long métrage en tant que co-réalisatrices. War Pony est un film interprété par des non professionnels, qui décrit la vie quotidienne de plusieurs jeunes de la tribu des Lakotas. C’est aussi une plongée dans l’Amérique des exclus, vivant dans des mobiles homes, transpercés par l’économie de la drogue. David Gallego, ADFC, directeur de la photographie d’origine colombienne (I Am Not a Witch, de Rungano Nyoni, remarqué à Cannes en 2017) s’empare de ce film à la fois politique et touchant. (FR)
Nicolas Gaurin

Nicolas Gaurin, AFC, parle de son travail sur la série "OVNI(s)"
L’ingénieur et les extra-terrestres

Proche du réalisateur Antony Cordier, avec lequel il a travaillé sur tous ses films, Nicolas Gaurin, AFC, a logiquement suivi ce dernier sur la nouvelle série de Canal+ intitulée "OVNI(s)". Une série de science-fiction rétro et loufoque en hommage à la comédie des années 1970. Sur laquelle plane également des références cinéphiliques, d’Alfred Hitchcock à Steven Spielberg. Il nous parle du tournage en Belgique des 12 épisodes de cette première saison.(FR)
Nicolas Gaurin

Le directeur de la photographie Nicolas Gaurin parle de son travail sur "Hippocrate", de Thomas Lilti

Nicolas Gaurin a fait ses premiers pas comme directeur de la photographie auprès d’Anthony Cordier pour Douches froides, collaboration suivie d’un deuxième film, Happy Few. Entre ces deux longs métrages, il signe l’image de Notre étrangère, de Sarah Bouyain, et de Stella, troisième long métrage de Sylvie Verheyde qu’il retrouve quelques années plus tard pour Confessions d’un enfant du siècle (présent à Cannes en 2012). Sa carrière se poursuit avec Audrey Fouché pour Memories Corner et avec Marion Vernoux pour Les Beaux jours. Hippocrate, projeté en clôture de la Semaine de la critique, est le deuxième film de Thomas Lilti et l’occasion pour Nicolas Gaurin de travailler avec ce réalisateur pour la première fois.
Nicolas Gaurin

Le directeur de la photographie Nicolas Gaurin parle de son travail sur "Confessions d’un enfant du Siècle" de Sylvie Verheyde
Le 19e siècle à travers la caméra Alexa

Nicolas Gaurin est issu des rangs de La fémis (promotion 1999). Après quelques années d’assistanat et des films courts en tant que chef opérateur, il signe son premier long métrage en 2005 Douche froide, d’Anthony Cordier. En 2007, il rencontre Sylvie Verheyde à l’occasion d’un téléfilm pour Arte Sang froid, puis continue sa collaboration avec elle sur Stella l’année suivante.
Depuis il a également signé l’image de Happy Few, d’Anthony Cordier, Notre étrangère, de Sarah Bouyain et Memories Corner, d’Audrey Fouché.
Confessions d’un enfant du Siècle est adapté de l’unique roman d’Alfred de Musset ; il marque notamment les débuts à l’écran de la rock star britannique Pete Doherty dans le rôle principal.
Éric Gautier
Éric Gautier

Où le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC, parle de son travail sur "L’Apparition", de Xavier Giannoli
Filmer l’invisible, par François Reumont pour l’AFC

A cette question sur le potentiel paradoxe de mettre en image un film autour d’une apparition supposée de la Vierge Marie, Eric Gautier, AFC, sourit et se remémore le début de son aventure au côté de Xavier Giannoli : « C’est un peu un défi de filmer le mystère de la foi. L’amour de Dieu, c’est comme l’amour tout court : il n’y a aucune preuve tangible, seulement du don de soi. La sincérité (et le mensonge, comme dans d’autres films du cinéaste) est la question centrale de l’intrigue. Avec, comme catalyseur scénaristique, la solitude de ces deux personnages, Jacques (Vincent Lindon) et Anna (Galatea Bellugi) ».
Éric Gautier

Le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC, parle de son travail sur "Grace de Monaco", d’Olivier Dahan

Les collaborations régulières d’Eric Gautier avec de nombreux metteurs en scène français – Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Léos Carax, Patrice Chéreau, Alain Resnais – font de lui un directeur de la photo à la fois reconnu et estimé. Il s’est exporté aux Etats-Unis à l’occasion de son travail sur les films de Walter Salles, Carnet de voyage puis On the Road. Son expérience à l’étranger s’est poursuivie avec Into the Wild, de Sean Penn, et Hotel Woodstock, d’Ang Lee. Après plus d’une quarantaine de longs métrages et de collaborations très fidèles, Eric Gautier cherche toujours à renouveler ses expériences. Il travaille pour la première fois avec Olivier Dahan sur Grace de Monaco, le film d’ouverture du 67e Festival de Cannes.
Éric Gautier

Le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC, parle de son travail sur "On the Road" de Walter Salles

C’est pour une seconde collaboration qu’Eric Gautier retrouve Walter Salles sur les routes Nord américaines. Carnets de voyage était aussi en sélection officielle à Cannes en 2004 où Eric avait été récompensé pour son travail par le prix Vulcain de l’artiste technicien. L’adaptation filmée du roman culte de Jack Kerouac On the Road, en sélection officielle de ce 65e rendez-vous cannois, a inspiré à Eric une image sans cesse réinventée.
Éric Gautier

Le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC, parle de son travail sur "Vous n’avez encore rien vu", d’Alain Resnais

Eric Gautier a débuté sa carrière de directeur de la photographie en 1991 au côté d’Arnaud Desplechin, et a collaboré avec lui pour tous ses longs métrages. Il a signé l’image des films de Patrice Chéreau, d’Olivier Assayas, de Claude Berri et de Léos Carax. C’est pour son film Cœur qu’Alain Resnais fait appel à ses compétences pour la première fois.
En sélection officielle, Vous n’avez encore rien vu est peut-être le film le plus inventif de ce grand metteur en scène français qui, à l’âge de 90 ans, risque de faire parler de lui sur la croisette.
Pascal Gennesseaux

Neuilly, sa mère
de Djamel Bensalah et Gabriel-Julien Laferrière, photographié par Pascal Gennesseaux, AFC

Neuilly, sa mère, de Gabriel-Julien Laferrière, coréalisé et produit par Djamel Bensalah, est une comédie interprétée principalement par des " préados " entourés de comédiens reconnus, voire célèbres.
Pascal Gennesseaux, collaborateur de Djamel Bensallah pour la quatrième fois, résume le film ainsi : « On peut rire des aventures de ce jeune garçon avec toute la candeur et presque la naïveté que Djamel donne à ses personnages. Plaisir et réflexion au passage sur des univers aussi contraires que ceux d’une cité de province et d’une école " libre " de Neuilly. C’est le beur et l’argent du beur… (rires…). Cette histoire est finalement proche de la vie de Djamel. »
Patrick Ghiringhelli

Dominik Moll et son chef opérateur Patrick Ghiringhelli reviennent sur leurs choix pour le tournage de "La Nuit du 12"
Mais qui a tué Clara Royer ?

Le fidèle tandem Gilles Marchand (scénario) et Dominik Moll (scénario et réalisation) signe un polar ambitieux où, malgré la simplicité apparente de l’histoire, rien ne semble se dérouler comme prévu. La Nuit du 12 a enthousiasmé la critique à l’issue de sa présentation à Cannes Première *, et c’est aussi l’adaptation d’un ouvrage de Pauline Guéna (18.3 - Une année à la PJ – éditions Denoël) qui raconte le travail au quotidien des inspecteurs. Le film se concentrant sur une des enquêtes du livre. Menée par Bastien Bouillon et Bouli Lanners, elle va peu à peu laisser la place à une réflexion sur les rapports entre les hommes et les femmes. Patrick Ghiringhelli signe les images de cette fable tendue et noire, située entre Grenoble et Saint-Jean-de-Maurienne, une petite ville industrielle en fond de vallée alpine que des chats et l’ombre de Twin Peaks traversent parfois. (FR)
Patrick Ghiringhelli

Tragédie à Massilia : où Patrick Ghiringhelli et Karim Dridi parlent de "Chouf"

Sept ans après Le Dernier vol, Karim Dridi filme le dernier opus de sa trilogie marseillaise (Bye Bye, Khamsa, Chouf), prenant pour décor (réel) une cité des quartiers nord de Marseille. Sur fond de trafic de drogue, de guerre de clans et de trahisons, Chouf raconte l’histoire de Sofiane qui cherche à retrouver les assassins de son frère. Pour mettre en images cette histoire évoquant parfois la tragédie grecque, il a fait appel à Patrick Ghiringhelli. Dans un entretien croisé, le réalisateur et l’opérateur racontent. (FR)
Ernesto Giolitti

Ernesto Giolitti revient sur le tournage du film de Yassine Qnia, "De bas étage"
Un film noir hivernal

Chef électricien avec, entre autres, Benoît Debie, SBC (Climax) et Claire Mathon, AFC, (Portrait de la jeune fille en feu), Ernesto Giolitti tiens cette fois-ci la caméra et signe les images du premier long métrage de Yassine Qnia, De bas étage. Une chronique à la fois sociale et intime de la vie d’un petit délinquant mise à mal par son nouveau rôle de père. (FR)
Ernesto Giolitti

Entretien avec le directeur de la photo Benoît Debie, SBC, à propos de son travail sur "Climax", de Gaspar Noé
Suivi d’un entretien avec Ernesto Giolitti, chef électricien

Tourné en deux semaines "comme un film de potes", ce Climax est fidèle aux thèmes et au style de Gaspar Noé (sexe, drogue et descente aux enfers). Mélangeant improvisation et travail extrêmement répété sur le plateau (comme la longue chorégraphie qui ouvre le film), Benoît Debie, SBC, nous explique comment il a abordé ce tournage plein d’énergie et de choses un peu dingues... (FR)
Michael Gioulakis
Jacques Girault

Les entretiens AFC au festival "Séries Mania", de Lille Jacques Girault évoque la mise en images de la série "Dans l’ombre", réalisée par Pierre Schoeller
"Les hommes du président", par François Reumont

Avec "Dans l’ombre", le réalisateur Pierre Schoeller (Exercice de l’Etat, Un peuple et son roi...) adapte le livre éponyme de l’ex-premier ministre Edouard Philippe et de son conseiller d’alors, Gilles Boyer. Cette série de six épisodes produites pour France Télévision plonge dès les premières images le spectateur au cœur d’une primaire de la droite française. C’est le directeur de la photographie Jacques Girault qui en a signé les images. Il vient nous parler des enjeux d’un tel projet, et de cette première collaboration avec ce réalisateur expérimenté dans le domaine du film politique... (FR)
Pierre-William Glenn

A propos des "Silences de Johnny", documentaire de Pierre-William Glenn, AFC

Lorsqu’on interroge quelqu’un sur la carrière de Johnny Hallyday au cinéma, rares sont les personnes, même les fans, qui peuvent lister plus de cinq films sur les trente-quatre qu’il a interprétés. Et pourtant sa carrière d’acteur a commencé avant celle de chanteur, en 1954, dans Les Diaboliques, de Henry-Georges Clouzot. Il est même probable que Johnny ait découvert Elvis Presley et le Rock’n’roll en voyant Loving You (Amour frénétique) au cinéma à l’âge de 14 ans.
Agnès Godard

Entretien avec la directrice de la photographie Agnès Godard, AFC, à propos de son travail sur "Un beau soleil intérieur", de Claire Denis

Depuis son premier long métrage, Chocolat, en compétition officielle à Cannes en 1988, la directrice de la photographie Agnès Godard, AFC, accompagne Claire Denis pour une collaboration qui dure depuis bientôt trente ans. Elles se connaissaient auparavant pour avoir travaillé ensemble sur les plateaux de Wim Wenders, l’une assistante du metteur en scène, l’autre du grand directeur de la photo Henri Alekan.
Agnès Godard

Home
d’Ursula Meier, photographié par Agnès Godard, AFC

Production : Archipel 35, Denis Freyd, France, Box Production, Suisse, Need Production, Belgique.
Tournage en Bulgarie, été 2007, développement négatif, laboratoires Kodak, Sofia, développement positif, et scann pour les séquences à effet spéciaux, Schwarzfilm, Berne, shoot et étalonnage numérique pour les séquences à effets spéciaux, Eclair, Paris, effets spéciaux, Digital Graphics, Marc Umé, Liège, étalonnage argentique, Gérard Savary, Eclair...
Comme vous pouvez le constater, cette production a étendu sa toile de travail dans beaucoup de pays. Cela s’est traduit par une grande difficulté de coordination, surtout en ce qui concerne les séquences à effets spéciaux.
Sébastien Goepfert

Le directeur de la photographie Sébastien Goepfert parle de son travail sur "Une histoire d’amour et de désir", de Leyla Bouzid

À l’occasion de la sortie sur les écrans, le 1er septembre 2021, d’Une histoire d’amour et de désir, de Leyla Bouzid, lire ou relire l’entretien accordé par le directeur de la photographie Sébastien Goepfert à propos de son travail sur le film, projeté au 74e Festival de Cannes en clôture de la 60e édition de la Semaine de la Critique.
Sébastien Goepfert

Sébastien Goepfert nous parle du tournage du film de Leyla Bouzid, "Une histoire d’amour et de désir"

Sorti du département image de La Fémis en 2011, Sébastien Goepfert fait ses armes comme chef opérateur sur des courts métrages d’étudiants de son école. Il éclaire les premiers longs métrages de Leyla Bouzid, A peine j’ouvre les yeux, et de Hubert Charuel, Petit paysan, l’un et l’autre issus de la même promotion. Pour cette deuxième collaboration avec la réalisatrice, Sébastien Goepfert explore la possible transcription visuelle de la sensualité. Une histoire d’amour et de désir clôture la 60e édition de la Semaine de la Critique. (BB)
Stephen Goldblatt

Stephen Goldblatt, ASC, BSC, une passion de l’image
Par François Reumont pour l’AFC

Photographe "people" de la fin du Swinging London, le jeune Stephen Goldblatt (la vingtaine) se retrouve à faire poser les Beatles pour des photos lors de la sortie du mythique album blanc (1968). Mais c’est en traînant sur les plateaux de ciné qu’il se familiarise avec les postes de l’équipe de tournage, et qu’il décide de bifurquer vers la cadence de 24 images/seconde.
Éric Guichard
Éric Guichard

Channa Deshapriya, directeur de la photographie sri lankais
s’entretient avec Eric Guichard et Tommaso Vergallo

Lors d’une visite au bureau de l’AFC, Channa Deshapriya, directeur de la photographie de Sulanga enu pinisa (La Terre abandonnée, prix ex-æquo de la Caméra d’Or cette année à Cannes) de Vimukthi Jayasundara, s’est entretenu avec Tommaso Vergallo, directeur des productions cinéma numérique chez Digimage, et Eric Guichard.
Asoka Handagama, réalisateur de A Letter of Fire, a effectué les traductions.
Philippe Guilbert

La réalisatrice Vero Cratzborn et les directeurs de la photo Philippe Guilbert, AFC, SBC, et Matthieu Bastid parlent de leur travail sur "La Forêt de mon père"

Depuis vingt ans, la réalisatrice belge Vero Cratzborn et le directeur de la photographie Matthieu Bastid font des courts métrages ensemble. Mais pour le premier long métrage de la réalisatrice, tourné dans les Hauts-de-France et en Belgique, en coproduction belgo-franco-suisse à majorité belge, Vero Cratzborn a fait appel à Philippe Guilbert, AFC, SBC, habitué des coproductions entre la Belgique et la France, et aux tournages à deux caméras. Matthieu opère la deuxième caméra (LA).
Paul Guilhaume

Paul Guilhaume, AFC, évoque son travail sur "Les Cinq diables", de Léa Mysius
Vicky, Joanne, Julia et les autres

Film fantastique, film choral, et chronique d’un secret familial, Les Cinq diables s’enracine dans les paysages du massif de l’Oisans, dont les montagnes et l’eau glacée hantent régulièrement le film. Paul Guilhaume, AFC, fait de nouveau équipe avec la réalisatrice Léa Mysius pour mettre en image ce film dont la pandémie a chamboulé le tournage. Adèle Exarchopoulos y trouve un très beau rôle de mère aux passions endormies, tandis que la jeune et lumineuse Sally Dramé y interprète sa fille. Le film est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs. (FR)
Paul Guilhaume

Paul Guilhaume, AFC, revient sur le tournage du film de Jacques Audiard, "Les Olympiades"
Paris en noir et blanc

Jacques Audiard est ce qu’on appelle un habitué du festival. Outre sa Palme d’Or pour Dheepan, en 2015, il a présenté la majorité de ses films ici. Cette année il propose une étude autour des relations sentimentales de quatre jeunes gens d’origine différentes mais vivant tous dans le même quartier de Paris. Un nouveau film choral, en noir et blanc, dont la photographie est confiée à Paul Guilhaume, AFC. (FR)
Paul Guilhaume

Entretien avec Antoine Parouty et Paul Guilhaume, AFC, à propos de leur travail sur "Adolescentes", de Sébastien Lifshitz
Le tour de Brive en 177 jours

Avec une durée de tournage marathon de cinq ans, le documentaire Adolescentes, de Sébastien Lifshitz, sort enfin en salles (sa sortie initiale était prévue au mois de mars 2020). Une plongée sans filtre dans la vie de deux jeunes filles qui deviennent adultes avec, au cœur de leurs préoccupations, l’amour, les études et leur famille. Deux portraits parallèles dans deux contextes sociaux très différents qui se rejoignent parfois dans le film (elles sont amies proches et vivent toutes deux en Corrèze, dans la ville de Brive-la-Gaillarde). À l’image, deux directeurs photos ont principalement signé ce film hors normes : Antoine Parouty et Paul Guilhaume, AFC. Retour avec les deux cinéastes sur leur collaboration avec le réalisateur et les protagonistes de ce film tendre et dur à la fois. (FR)
Paul Guilhaume

Renaissance en Bosnie
Entretien avec le directeur de la photographie Paul Guilhaume, AFC, à propos de son travail sur "Les Héros ne meurent jamais", d’Aude Léa Rapin

Le directeur de la photographie Paul Guilhaume, AFC, a travaillé avec Léa Mysius sur Ava (Semaine de la critique 2017, prix de la Meilleure Photographie à Stockholm, 2017) et Marie Monge pour Joueurs (Quinzaine des réalisateurs 2018). Il a filmé à plusieurs reprises pour le documentariste Sébastien Lifshitz (Les Vies de Thérèse (Quinzaine des réalisateurs 2016), puis Adolescentes et Sasha (dont les sorties sont à venir). Il rencontre Aude Léa Rapin à l’occasion d’un film qui mêle les codes de la fiction et du documentaire, Les Héros ne meurent jamais, sélectionné à la 58e Semaine de la Critique. (BB)
Paul Guilhaume

Le directeur de la photographie Paul Guilhaume parle de son travail sur "Ava", de Léa Mysius

Sorti du département Image de La fémis en 2014, Paul Guilhaume a travaillé avec Léa Mysius (même promotion, section scénario) sur le moyen métrage L’Ile jaune, tourné en 16 mm anamorphique et pour lequel il obtient le Prix de la meilleure photo au Festival de Clermont-Ferrand en 2016. Il poursuit cette collaboration avec Léa Mysius pour son premier long métrage, Ava, tourné également sur pellicule et sélectionné à la Semaine de la Critique de ce 70e Festival de Cannes. (BB)
Paul Guilhaume
Caroline Guimbal

Où la directrice de la photo Caroline Guimbal revient sur son travail pour filmer "Dalva", d’Emmanuelle Nicot

A l’occasion de la sortie en salles, le 22 mars 2023, de Dalva, d’Emmanuelle Nicot, lire ou relire un entretien au cours duquel la directrice de la photographie Caroline Guimbal revient sur ses choix pour mettre en images le film, en compétition à Camerimage 2022 pour les prix Débuts de réalisateurs et Débuts de chefs opérateurs, dont elle fut la lauréate, et auparavant primé à la 61e Semaine de la critique lors du 75e Festival de Cannes.
Caroline Guimbal

Caroline Guimbal revient sur ses choix pour filmer "Dalva", d’Emmanuelle Nicot

Parler de l’inceste et de ses conséquences n’est pas forcément chose facile à l’écran. C’est pourtant le choix de la réalisatrice belge Emmanuelle Nicot et de son premier film Dalva, présenté à l’origine dans la sélection de la Semaine de la critique cannoise 2022. Désormais en compétition à Camerimage pour le meilleur premier film – et également la meilleure première photographie pour Caroline Guimbal –, c’est avec cette dernière que Pascale Marin, AFC, revient sur les enjeux d’un tel projet. (FR)