A l’heure où se négocient les accords commerciaux entre l’Union européenne et les Etats-Unis, il est bon de rappeler que de nombreuses personnalités du cinéma en appellent solennellement, depuis plusieurs mois, aux chefs d’États européens pour qu’ils se prononcent en faveur de l’exclusion des services audiovisuels et cinématographiques desdites négociations.
Nous apprenons avec stupéfaction le départ brutal de Christian Lurin qui occupait le poste de directeur de l’exploitation chez Eclair Group. Il n’est pas ici le lieu de rentrer dans des considérations qu’il ne nous appartient pas de juger, d’autant que nous portons un grand attachement au seul laboratoire de cinéma historique qui soit encore en activité .
Claude Lelouch, Costa-Gavras, Michel Hazanavicius, Cédric Klapisch et Coline Serreau sont les premiers signataires d’une pétition lancée en France en faveur de la protection des mythiques studios de cinéma de Rome, menacés par des projets immobiliers.
Chers amis de Miaa, Merci à tous ceux qui nous soutiennent, aux bénévoles qui continuent à proposer leur aide, à ceux qui dans leur quartier ou près de leur lieu de travail donnent un peu d’attention et de contact humain aux sans-abri qu’ils côtoient quotidiennement, à ceux qui distribuent des boissons chaudes, des vêtements et couvertures directement dans la rue, et enfin à ceux qui organisent des évènements dont les profits nous sont reversés.
Les salariés des Laboratoires LTC vous invitent à une journée patrimoine le jeudi 15 décembre à partir de 10 heures au 14, boulevard Sénard - 92210 Saint-Cloud. Nous invitons l’ensemble de la profession à venir nous soutenir sur le site de LTC. Votre passage même bref est pour nous très précieux. Il témoigne de votre attachement à ce lieu historique et nous encourage à ne pas baisser les bras...
Dimanche 11 décembre, fine et triste bruine, Paris est vide, les quais de St-Cloud encore plus vides, deux camions de CRS devant l’énorme siège des entreprises Dassault, je me demande si Dassault City est gardée chaque week-end ou si cette douzaine de tortues ninja est embusquée pour l’occupation de LTC par les salariés. Après des mois de mensonges et de faux semblants, la direction du site LTC, qui feignait de signer un plan social avec les salariés jeudi 8 décembre, a été démise de ses pouvoirs par un administrateur judiciaire qui découvre les malversations de cette même direction et n’a d’autre solution que de prononcer la liquidation. Donc mise sous séquestre des machines, fermeture du site, licenciement de 114 salariés, étalonneurs, chimistes, attachés de clientèle, vérificateurs, magasiniers, livreurs.
Les dernières informations en provenance d’Iran sont très alarmantes, elles concernent la situation des cinq cinéastes iraniens emprisonnés depuis le 18 septembre. Rappelons leurs noms : Mojtaba Mirtahmasb, Nasser Saffarian, Hadi Afarideh, Mohsen Shahrnazdar, Marzieh Vafamehr, tous réalisateurs, ainsi que Katayoun Shahabi, productrice de films.
Lundi 20 décembre, le réalisateur iranien Jafar Panahi a été condamné à six ans de prison, ainsi qu’à vingt années d’interdiction de quitter le territoire et de réaliser des films. Une pétition a été signée par de nombreux professionnels (pour la signer, voir ci-après). Extrait du manifeste : « Nous apprenons avec colère et inquiétude le jugement du Tribunal de la République islamique à Téhéran, condamnant très lourdement le cinéaste iranien Jafar Panahi. [...] »
Dans un communiqué, la Fédération des Industries Techniques du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia (Ficam), prend position sur les conséquences prévisibles du passage au tout-numérique : « La commission Levrier a permis de mieux définir les rapports économiques entre distributeurs et exploitants et d’évaluer l’impact économique lié au basculement inévitable vers un mode de projection numérique dans les salles de cinéma. Le CNC déclare prendre en compte ces évaluations pour mieux définir son périmètre d’intervention et exercer sa mission de régulateur afin de préserver un juste équilibre entre chacune des filières cinématographiques concernées. »
Aujourd’hui, au Cinéma du Panthéon, le groupe des 13*, créé à l’initiative de la cinéaste Pascale Ferran et composé de différents acteurs du cinéma indépendant, a présenté son rapport. Ce rapport a pour objectif de "mieux comprendre les difficultés d’un certain cinéma en France et d’essayer d’y apporter quelques réponses".
Dans une lettre ouverte aux salariés de la production cinématographique, vous présentez votre projet de nouvelle convention collective comme un progrès social majeur. La lecture que nous en faisons est tout à fait différente.
Plusieurs tournages ont été marqués par les grèves de certains techniciens les 3 et 4 mai derniers, mouvements auxquels se sont rattachées plusieurs manœuvres d’obstruction sur les plateaux et chez certains loueurs de matériel. L’Association des Producteurs de Cinéma, respectueuse du droit de grève, condamne vivement ces pratiques d’obstruction, d’autant qu’elles furent sciemment engagées au mépris total du calendrier de négociations pourtant unanimement adopté quelques jours plus tôt par l’ensemble des partenaires sociaux réunis en commission mixte paritaire.
Le collectif des cinéastes pour les sans papiers a tourné, en collaboration avec le Réseau éducation sans frontières, le 27 janvier dernier Lettre au peuple français, un film dans lequel des enfants se relayent à l’écran, pour dire leur peur quotidienne, et pour demander la régularisation de leurs familles. Ce film a été réalisé par une équipe entièrement bénévole, qui s’est mobilisée pour en assurer toutes les étapes.
A la suite d’un vote rapide par courriel du Conseil d’administration, l’AFC signe sans hésitation cette lettre ouverte.
A l’initiative de la SRF, ce texte interpelle les organisations qui ont accepté de signer le nouveau protocole, réduisant à néant des années de lutte pour conserver un statut correct aux intermittents du spectacle. A la suite de manœuvres honteuses, le vote du texte de loi proposé, pour une fois, par des parlementaires de tous bords a été ajourné...
L’AFCF (Association Française des Cadreurs de Fictions) tient à attirer l’attention sur des événements récents aux USA. En effet, l’Association des Producteurs de Fictions et de Télévisions a réussi de faire passer le nouveau " agrément " (contrat) dit " de base d’Hollywood ". Celui-ci régie la façon dont on constitue une équipe de tournage et la répartition des postes. Applicable dès le 1er août, il stipule pour la première fois qu’un poste clé, celui même du cadreur, ne soit plus « obligatoire », mais au contraire « optionnel » dans le cadre de l’équipe image.
Le 23 juin dernier, une réunion s’et tenue pour établir le contact entre le CNC et les associations de techniciens et de réalisateurs du cinéma et de l’audiovisuel. Lors de cette réunion, le CNC était représenté en la personne d’Anne Durupty, sa directrice générale adjointe, d’Alain Lameyre, service des professions, et de Michèle Davalon, service des procédures de contrôle. Du côté des associations, Pascal Salafa représentait l’AFAR, Jacques Loiseleux et Armand Marco l’AFC, Yves Agostini et Berto l’AFCF, Marc Guidetti et François Pulliat l’AFR, Marie-Christine Schwartz l’ARDA, Catherine Coste et Dominique Piat LSA, Anita Perez et Jean-Pierre Bloc LMA. Nous vous rappelons que le Manifeste des Associations de techniciens du cinéma et de l’audiovisuel sur les stages conventionnés est téléchargeable sur le site de l’AFC. Nous publions ci-dessous un condensé du compte-rendu de la réunion du 23 juin établi par Jean-Pierre Bloch, LMA. (...)
Préoccupée par le recours abusif aux stagiaires conventionnés issus des écoles dans les équipes de tournage en lieu et place de jeunes professionnels, la SRF partage le souci manifesté par les associations de techniciens et réalisateurs de cinéma et de l’audiovisuel de voir ainsi mettre en péril l’équilibre des équipes et, au-delà, des métiers.
En tant que Directeur du CLCF je ne peux que m’associer à votre manifeste. J’ai moi-même constaté depuis quelques temps cette dérive et l’ai signalée auprès d’organisations professionnelles tant patronales que salariales.