A Perfect Day

L’histoire :
24 heures de la vie de Malek dans le Beyrouth d’aujourd’hui.
Le jeune homme qui vit avec sa mère, Claudia, est victime du syndrome de l’apnée du sommeil, et s’endort sitôt qu’il ne bouge pas. En ce jour, Malek a réussi à convaincre Claudia de se rendre chez un avocat pour déclarer officiellement la mort du père, disparu 15 ans plus tôt.
Il va alors tenter de retrouver un rythme plus synchrone avec les autres, la ville et surtout Zeina, la femme qu’il aime mais qui ne veut plus le voir. Il se fond dans Beyrouth, ses rues, ses bars, à la recherche de Zeina, dans l’espoir qu’elle lui offre une seconde chance.
Et si aujourd’hui était " le jour parfait " pour échapper à ses fantômes et retrouver ceux que l’on a perdus ?

Voilà ce que m’ont envoyé les réalisateurs, que dire de plus ?
Le film est tourné en S16 Kodak 7245, 7205, 7218.
Développé chez LTC, étalonneur Pascal Massoneau.
L’équipe était entièrement libanaise excepté l’ingénieur du son, l’assistante réalisatrice, le directeur de production et moi.
Il est tourné en cinq semaines, avec très peu d’argent, donc peu de matériel, les choses les plus simples et les plus indispensables.

Beyrouth est une ville très surprenante, que l’on peut trouver laide à première vue mais que l’on apprend rapidement à connaître et surtout à aimer.
C’est un film sur cette ville, Beyrouth d’aujourd’hui, un film à la narration un peu particulière, une tentative de faire du cinéma un peu différemment.
Voilà, maintenant je pense qu’il faut le voir avant d’en parler plus...

Réalisation et scénario : Joana Hadjithomas et Khalil Joreige
Production : Anne-Cécile Berthomeau et Edouard Mauriat (France)
Co-production : Georges Schoucair (Abbout Productions - Liban), Thanassis Karathanos - (Twenty Twenty Vision - Allemagne)
Montage : Tina Baz-Le Gal
Son : Guillaume Le Braz, Sylvain Malbrant, Olivier Goinard
Distribué par Celluloid-Dreams