Avis de première expérience de l’utilisation du KLMS

par Eric Guichard

par Eric Guichard La Lettre AFC n°144

J’utilise un Canon D20 qui me semble un appareil de grand niveau et un zoom 17-85 mm T 3.6, équipé d’un stabilisateur optique, offrant l’avantage de prendre des photos à très petite vitesse pour compenser le manque d’ouverture. A ce propos, ne pas oublier de régler l’appareil en mode d’enregistrement RAW, mode qui prend en même temps une photo au format JPEG pour le commun des mortels que nous sommes.

Départ pour l’Inde où nous enchaînerons préparation et tournage.
Pendant la préparation très serrée, je me sers surtout de l’appareil photo pour me rappeler les lieux et pouvoir les montrer à mon équipe quand ils arriveront. Le numérique a ses avantages.
Un dimanche matin, après quelques beaux ratages d’ouverture de fichier, je décide d’apprendre un peu à la volée, en me servant aussi de l’aide électronique bien renseignée.
L’avantage du KLMS est son ergonomie qui de toute manière ne risque jamais de modifier vos originaux.
Je réussis quelques essais mais pas assez concluants pour les montrer.

Début du tournage

Par manque de temps et surtout de longues journées principalement dues à de longs trajets en voiture, j’expérimente peu le système. Heureusement, notre photographe de plateau, David Koskas, est équipé d’un D20 et de temps en temps il enregistre quelques photos pour moi. Je m’entraîne quelques fois sans être absolument fier de mon résultat. Ce n’est pas la machine qui est en cause, mais le temps qui manque.

Retour Paris

Les choses sont plus simples. J’ai la chance d’avoir un stagiaire Image de La fémis, en la personne de Matthieu-David Cournot. Les 3 semaines qui restent lui permettront de bien utiliser le logiciel.
Chaque scène importante, Matthieu-David me montre l’original, transféré sur l’ordinateur. Nous parlons de l’image et il s’entraîne à la corriger. Après plusieurs essais, il trouve un résultat qui nous satisfait.
Ce travail me semble passionnant pour un stagiaire car Matthieu-David travaille directement sur ce qui fait sens à nos yeux, le rendu visuel de notre travail. Il est dans les contraintes d’un étalonnage classique et cherche à comprendre la sensibilité et l’exigence que nous cherchons dans l’image. Le KLMS remplit là un rôle qui, peut-être, n’avait pas été envisagé.
Nous faisons aussi des essais d’impression sur une imprimante thermique. Je rejoins le point de vue de Denis, l’image sur papier n’est pas aussi intéressante que sur l’écran et le calibrage nous pose trop de problèmes. Néanmoins nous faisons les tirages pour avoir une mémoire facilement accessible des images.
Malheureusement, chez Eclair, le système Kodak a été démonté pour travaux. Nous ne pouvons pas envoyer les images... Dommage, ce sera pour une prochaine fois.

Premières conclusions
Cet outil est puissant et nul doute que nous pouvons espérer en tirer parti dans de nombreux cas de figure. Reste à trouver le temps nécessaire pour y travailler... Il est possible que dans l’avenir ce travail revienne au 2e assistant et si le photographe de plateau accepte le principe de nous aider comme ce fut le cas du sensationnel David Koskas que je remercie chaleureusement ici.
J’ai déposé des photos dans l’ordinateur du KLMS installé par Kodak à l’AFC pour les membres qui voudraient se familiariser.

Suite à la prochaine aventure...