Bruno Delbonnel, AFC, ASC, dans "Film and Digital Times"


A l’occasion de la remise du prix Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography à Bruno Delbonnel, AFC, ASC, à Cannes ce vendredi 24 mai, Jon Fauer nous offre, dans la version web de son magazine, une longue interview du directeur de la photographie français, qui succède à Christopher Doyle, HKSC, en 2017, et à Edward Lachman, ASC, en 2018, en lauréat de ce prix.

(extrait)

Bruno Delbonnel, AFC, ASC est né à Nancy en France et a obtenu son diplôme en 1978 à l’ESEC de Paris. Cinéaste distingué, il a travaillé avec Jean-Pierre Jeunet, Tim Burton, les frères Coen, Joe Wright et bien d’autres. Bruno Delbonnel a été nommé cinq fois aux Oscars de la Meilleur photographie, pour Amélie Poulain (2001), Un très long engagement (2004), Harry Potter et le prince de sang-mêlé (2009), Inside Llewyn Davis (2013) et Darkest Hour (2017).

Le 24 mai 2019, Bruno reçoit le Prix Pierre Angénieux ExcelLens de la Cinématographie au Festival de Cannes.

Comment as-tu commencé dans le cinéma ?

Le point de départ a été un court métrage avec un grand chef opérateur français, Henri Alekan. Juste après l’école de cinéma, j’ai reçu une subvention pour réaliser un court métrage. Je ne connaissais personne. J’ai rencontré un producteur de films d’animation qui n’a pas produit mon court-métrage mais, comme j’étais vraiment fauché, m’a proposé un job dans son studio d’animation, où travaillaient Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro. Je ne connaissais rien à la réalisation de films. C’est comme ça que tout a commencé. J’ai décidé d’appeler un directeur de la photo dont le travail me plaisait vraiment, Henri Alekan, qui avait photographié La Belle et la Bête. Il a accepté de travailler avec moi, et Jean Pierre Jeunet est devenu mon assistant réalisateur. C’était juste avant que Wim Wenders appelle Alekan pour L’Etat des choses.

Mais quand nous avons commencé et que j’ai vu travailler Henri, il y a eu une telle magie et une telle émotion, quand il a envoyé les lumières, que j’ai réalisé qu’être un directeur de la photographie était beaucoup plus proche de mes envies, de ce que j’avais ressenti en regardant des films : la traduction en images d’une histoire avec le cadre et la lumière.

  • Lire la suite, en anglais, sur le site web du magazine Film & Digital Times.