C’est beau une ville la nuit

C’est beau une ville la nuit a fait l’objet d’une projection en avant-première pour l’AFC. Le scénario du film est inspiré de ses trois romans dont Le Bord intime des rivières et L’Ultime conviction du désir. Un pêle-mêle de la réalité de Richard Bohringer et de ses romans largement autobiographiques. Une immersion dans son univers poétique, dérisoire, désespéré, où le temps (passé, présent, prémonition) nous promène. _ Une vision encensée et poétique de l’Afrique, sa mère, qui sera finalement traitée en documentaire dans la dernière partie du film.
Richard Borhinger à l'œilleton de la caméra - sur le tournage de <i>C'est beau une ville la nuit</i>, film photographié par Dominique Brenguier
Richard Borhinger à l’œilleton de la caméra
sur le tournage de C’est beau une ville la nuit, film photographié par Dominique Brenguier

Richard voulait tourner un " road movie ". C’est ce que nous avons fait dans cinq bus différents, toujours sur la route, ou sur le fleuve Sénégal, Jour, Nuit , entre Paris, Marseille, les Ardennes belges, Montréal ou Saint-Louis du Sénégal.
Nous avons utilisé des caméras Sony 900 pour la fiction et Sony 750 pour les concerts de Richard et son groupe Aventure, avec des objectifs Canon.
Ce fut ma première expérience en HD.

Ma première assistante Marion Rey m’a beaucoup aidé à me familiariser avec les caméras et avec le support. J’ai regretté parfois le manque de souplesse de ce système, son poids et son manque de sensibilité dans les tournages de nuit (je rêvais parfois d’une bonne 500 ISO à T 1,3). Ne parlons pas de l’incontournable ventilateur chargé de refroidir le corps caméra.
Yves Langlois, le chef monteur canadien, a cru bon d’insérer au film quelques images du making of tournées en DV par Emmanuelle Shick sans précaution particulière (4/3, entrelacé, réglages basiques en automatique). Vous les reconnaîtrez sûrement.

Philippe Boutal a étalonné le film avec brio et tact sur un Lustre chez Eclair.
Bruno Patin s’est chargé de caller l’argentique.
Cyril Lèbre a filmé en solo les travellings sénégalais à l’arrière d’un pick-up et quelques magnifiques " cartes postales " africaines.

Un grand merci à Marion Rey et à mes chefs électros, Clermont Lapointe à Montréal, Stéphane Bourgoin à Paris, Saint-Louis et Belgique et François Amadei à Marseille.

Technique

Marériel caméra : Bogard
Caméras : Sony 900 et Sony 750 et optiques Canon
Kinoflo, Pancakes, Joker Bug et Alpha (K5600) : Transpalux
Laboratoire : Eclair
Etalonnage numérique : Philippe Boutal sur Lustre
Etalonnage argentique : Bruno Patin