Constantine

Paru le La Lettre AFC n°140 Autres formats

[English] [français]

Constantine sort à Paris (je viens de l’apprendre) deux jours avant l’Amérique et je viens seulement de terminer l’étalonnage numérique (projection de la première copie dans 2 heures).

Tournage de fin septembre 2003 à début février 2004. 60 % en studio (Warner Bros) et extérieurs à Los Angeles. Panavision Super 35, pellicules Kodak 5218 et 5248 pour certains extérieurs.
Francis Lawrence est un metteur en scène très visuel, très organisé et avec qui il est très agréable de travailler (chose admirable pour un premier film et avec un tel budget et toute une armée de producteurs assis en rang d’oignon derrière le moniteur).

Visuellement le film s’inspire de photos d’intérieurs prises à La Havane, mélange de bleu-vert et d’orange. Tubes fluos non corrigés et lampes à vapeur de sodium. (D’une façon amusante, c’est un peu pour moi un retour à Diva.)
De très nombreux effets visuels (Mike Fink, un génie des effets spéciaux numériques). Et de très beaux décors de Naomi Shoan.

Une scène intéressante : une rue de Down Town Los Angeles où toutes les lumières s’éteignent une par une. Sur quatre blocs, il a fallu changer les têtes des réverbères par de nouvelles équipées de lampes quartz de 5kW (recyclées de Spiderman), déclenchées par une console en télécommande sans fil, sept groupes électrogènes parce qu’il était interdit de traverser les rues avec des câbles. Quatre jours d’installation pour les électros.
Le film s’inspire d’une bande dessinée que je ne connais pas et qui, paraît-il, a tout un public de fans. Résultat dans 1 heure 50.

Technique

Pellicules : Kodak 5218 et 5248
Caméra : Panavision Super 35