Décès du directeur de la photographie Jean Charvein

La Lettre AFC n°236

Nous apprenons avec tristesse la mort de notre confrère directeur de la photographie Jean Charvein, le 4 octobre 2013 à l’âge de 84 ans. Après une carrière de cadreur auprès principalement de Jean Badal mais aussi d’Andreas Winding, Claude Renoir ou Henri Decaë, il a collaboré, en tant qu’opérateur, avec des réalisateurs tels qu’Etienne Périer, Bernard Toublanc-Michel, Jacques Poitrenaud, Jacques Deray, Yannick Bellon, Jean-Loup Hubert ou encore Daniel Vigne.
Jean Charvein, à droite derrière la caméra, sur le tournage de "Borsalino", en 1970 - En bas à droite de profil, Jean-Jacques Tarbès et, à gauche en avant-plan, Jacques Deray - Photo Yves Manciet
Jean Charvein, à droite derrière la caméra, sur le tournage de "Borsalino", en 1970
En bas à droite de profil, Jean-Jacques Tarbès et, à gauche en avant-plan, Jacques Deray - Photo Yves Manciet

Jean Charvein débute à la fin des années 1940 en assistant Nicolas Hayer (Entre onze et minuit, d’Henri Decoin). Puis il travaille avec Léonce-Henry Burel sur La Vérité sur bébé Donge, du même Henri Decoin, sur L’Envers du Paradis, d’Edmond T. Gréville, et aussi sur Un condamné à mort s’est échappé, de Robert Bresson.

Jean Charvein passe au cadre en 1960 sur Zazie dans le métro, de Louis Malle,
photographié par Henri Raichi (qui fut le cadreur de L.-H. Burel précisément sur les trois films précités). Parmi les films qu’il fait au cadre, on peut citer Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville, photographié par Henri Decaë.