Fanfan la tulipe

Reste d’une enfance bretonne, certainement, j’aime beaucoup les nuages.
Sur Fanfan, j’ai été gâté. Cumulus, cumulo-nimbus, fractus, humilis, congestus, stratus... etc., j’ai passé mon temps avec eux, le nez en l’air, verre de contraste à l’œil.

« 86 jours de tournage dont les 3/4 en extérieur pendant un été-automne pourri (et si peu de cover sets) m’ont laissé le temps de maudire les nuages. Fanfan, comme son célèbre prédécesseur se devait d’être un conte léger, joyeux et coloré et donc... ensoleillé.
Je réclame l’indulgence du jury pour les accords et raccords pas toujours impeccables, mais vous savez, pour vous y être frottés, que le soleil et cette terre qui n’arrête pas de tourner peuvent être nos pires ennemis.

Merci à Gérard Krawczyk qui, malgré un plan de travail serré, a bien voulu attendre avec moi que passent "les merveilleux nuages" et a accepté de tenter l’aventure en vrai Scope.
Hommage à l’infatigable et virevoltant Pérez et à la très jolie et exigeante miss Cruz.
Merci à Patrick Rebatel, mon méthodique et attentif chef électricien pour ses soleils artificiels salvateurs.

Technique

  • Sérieuses caméras Arriflex 535B, 435 et III. Légère et douce à l’épaule Aaton 35, antédiluviennes Eyemos.
  • Jolis et précis objectifs Hawk anamorphiques compacts et série V.
  • Classique 5248, douce et sensible 5284 Kodak.
  • Gracieux étalonnage argentique de Jean Durand aux laboratoires Eclair. »