Femme fatale

« Comme tout grand metteur en scène, Brian n’est pas commode, mais il a été adorable avec mon équipe et moi.
Ses plans sont longs et compliqués mais toujours réalisables techniquement.
Il a choisi les sphériques pour leur profondeur de champ mais aussi pour revenir à ses premiers films. Il aurait aimé le noir et blanc. Il y a renoncé, pour des raisons commerciales et par crainte de faire un film trop austère formellement. Il a réalisé "Femme fatale" de façon très artisanale, comme en Europe, avec une seule caméra. J’ai voulu lui donner les meilleurs techniciens et les outils les plus performants disponibles en France. Il s’est, je crois, vraiment fait plaisir en utilisant la Super Technocrane.
Aucun extérieur n’a pu être tourné sous le soleil, il a plu pendant tout le film.
Dès mon adolescence, j’ai adoré tous les films de Brian.
Il fait partie de ma passion pour le cinéma. Alors, tourner avec lui aujourd’hui, c’est réaliser un rêve »
(Propos recueillis par Isabelle Scala)