Guillaume Deffontaines, une approche différente, originale et créative

Par Dominique Gentil, AFC

par Dominique Gentil La Lettre AFC n°244

Guillaume Deffontaines n’est pas un de mes anciens collaborateurs, pas plus un complice de tournage et nous ne partageons pas le même agent. Mais, je connaissais son travail et avais été particulièrement sensible à l’image qu’il a faite pour le film Camille Claudel, 1915, de Bruno Dumont.

Que cela soit pour Télé Gaucho, de Michel Leclerc, comédie énergique et colorée ; pour Camille Claudel, 1915, avec le choix de la simplicité dans la lumière et de la vérité audacieuse d’une Juliette Binoche non maquillée ; pour L’amour est un crime parfait, des frères Larrieu, où les choix esthétiques de Guillaume pour ce film de genre " triller " accompagnent si bien la narration. Chacun de ces films est l’objet d’une approche étonnamment différente, originale et créative.
Guillaume collabore de nouveau avec Bruno Dumont pour Le P’tit Quinquin, film présenté cette année à Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs (lire ou relire l’entretien accordé à Brigitte Barbier à l’occasion du dernier Festival de Cannes).
Je reprendrai ces quelques mots de la lettre que Guillaume a fait parvenir à l’AFC : « J’ai eu récemment l’occasion, dans des festivals ou émissions radio, de parler de mon travail sur les films que j’ai éclairés et je me rends compte à quel point il est important de partager son expérience avec des interlocuteurs passionnés, cinéphiles et critiques. Cela m’amène naturellement à souhaiter rejoindre l’AFC. »

C’est fait ! Bienvenue Guillaume, en souhaitant que tu trouves plaisir et satisfaction à participer et t’impliquer dans la vie de notre association.