Jacques Doillon

Réalisation
Scénario

Résultats de la recherche

Articles (14)

Thomas Brémond, au plus près
Par Ariane Damain Vergallo pour Ernst Leitz Wetzlar

Portraits de directeurs de la photographie dans l’optique de Leitz

Au début des années 1990, Thomas Brémond, qui a alors 12 ans, apprend que Jacques Doillon recherche des comédiens pour son prochain film Le Jeune Werther. Il décide de se présenter et rencontre, impressionné, le réalisateur aux cheveux longs qui le reçoit, bottes de cow-boy sur le bureau. Surpris qu’un si jeune garçon lui parle du jazzman Miles Davis, Jacques Doillon l’engage dans la foulée.

LHOMME... à la caméra
Par Éric Dumage, AFC

Pierre Lhomme

Quelle belle rencontre, j’eus… de partager dix années d’assistanat caméra avec Pierre… À la fin, en 1984…, Pierre me proposa de voler de mes propres ailes, tout en précisant que si je ne trouvais pas de films, je pourrai l’appeler ! Ce n’était pas qu’il souhaitait se séparer de moi, bien au contraire, mais juste sa générosité. Notre amitié resta intacte jusqu’au bout.

Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"

Pierre Lhomme

Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms : “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)

Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"

Pierre Lhomme

La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)

Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne, AFC, SBC, parle de son travail sur "Rodin", de Jacques Doillon

Les entretiens au Festival de Cannes

Pour cette première collaboration avec Jacques Doillon, Christophe Beaucarne, AFC, SBC, plonge dans l’univers de la création du grand plasticien Rodin. Il propose pour ce film d’époque une image organique, en lumière naturelle, et crée une véritable alliance entre la terre et le blanc des hautes lumières.

Où le directeur de la photographie Laurent Fénart parle de son travail sur "Fatima", de Philippe Faucon

Les entretiens au Festival de Cannes

Laurent Fénart travaille avec Philippe Faucon depuis 2001 – c’était à l’occasion d’un téléfilm pour Arte, Grégoire peut mieux faire. Formé au cinéma à l’ENS Louis-Lumière et sorti en 1996, ayant signé les images d’une vingtaine de documentaires, il a cophotographié, avec Laurent Chalet, AFC, en 2013, Mes séances de lutte, de Jacques Doillon. Fatima, qui est sélectionné cette année à la Quinzaine des réalisateurs, est le sixième film qu’il tourne avec Philippe Faucon. (JNF)

Aux aguets
Présentation de la rétrospective Caroline Champetier à la Cinémathèque française, par Bernard Payen

Cinémathèque française

Comment approcher et saisir l’intimité extrême de personnages cinématographiques ? La directrice de la photographie Caroline Champetier, en 33 ans et environ 70 films, a su répondre à cette question en nouant des liens fidèles avec les cinéastes Xavier Beauvois, Jacques Doillon, Claude Lanzmann, Benoit Jacquot, établissant également des ponts entre Jean-Luc Godard, Arnaud Desplechin, Philippe Garrel et Leos Carax, sans oublier Nobuhiro Suwa ou Amos Gitai. Elle continue d’accompagner de jeunes cinéastes, comme le palestinien Tawfik Abu Wael ou récemment Hélène Zimmer.

Cinematographer Caroline Champetier, AFC, discusses her work on "Holy Motors" by Léos Carax

Les entretiens au festival de Cannes

Caroline Champetier, AFC, has worked alongside Jean-Luc Godard, Claude Lanzmann, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Amos Gitai, Arnaud Desplechin and Xavier Beauvois, to name a few. It was thanks to the success of Of Gods and Men (Des hommes et des dieux) that she won the César award for Best Cinematography in 2001. Her work has been frequently selected for competition in the Cannes Film Festival (The Sentinel, Don’t Forget You’re Going to Die, The School of Flesh, H Story, Tokyo, Of Gods and Men), she is back this year with Holy Motors, the first new feature-length film by Léos Carax in eleven years. This film reprises ten characters, including the character invented during their 2008 collaboration on the Merde segment from the skit-based film Tokyo, also directed by Michel Gondry and Bong Joon Ho).

Articles (5)

La directrice de la photographie Caroline Champetier, AFC, parle de son travail sur "Holy Motors" de Léos Carax

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Caroline Champetier, AFC, a collaboré avec Jean-Luc Godard, Claude Lanzmann, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Amos Gitai, Arnaud Desplechin et Xavier Beauvois, entre autres. C’est d’ailleurs à l’occasion du succès de Des hommes et des dieux qu’elle a remporté le César de la Meilleure photographie en 2011.
Habituée des sélections cannoises (La Sentinelle, N’oublie pas que tu vas mourir, L’Ecole de la chair, H/Story, Tokyo, Des hommes et des dieux), elle revient cette année avec Holy Motors, le nouveau long métrage de Léos Carax après onze ans d’absence. Un film qui reprend parmi dix autres personnages celui de leur collaboration en 2008 (le segment Merde du film à sketchs Tokyo, réalisés également par Michel Gondry et Bong Joon Ho).

William Lubtchansky, une "sagesse de vieil indien du cinéma"
par Alain Bergala

William Lubtchansky

Cahiers du Cinéma, juin 2010

William Lubtchansky vient de mourir à 73 ans. Il a été l’accompagnateur au long cours des films fleuves de Claude Lanzmann, de Jacques Rivette, de Jacques Doillon, de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, il a suivi Godard dans son îlot grenoblois des années 1970, il s’est embarqué dans les pirogues légères d’Otar Iosseliani et de Philippe Garrel, bref il a été toute sa vie l’opérateur totémique des cinéastes qui cherchaient d’autres terres à découvrir.

Entretien avec la directrice de la photographie Caroline Champetier, AFC, à propos du film "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois
En Sélection officielle du Festival de Cannes 2010, Compétition

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Caroline Champetier a commencé sa carrière avec les " Dinosaures " du cinéma français – Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Lanzmann –, puis tourné avec la plupart des auteurs de la génération suivante : Benoît Jacquot, Philippe Garrel, Jacques Doillon, Chantal Akerman, André Téchiné, en rencontrant le courant montant avec Arnaud Desplechin, Xavier Beauvois, Laetitia Masson, Nobuhiro Suwa et Noami Kawase au Japon.
Aujourd’hui, Tawfik Abu Wael en Palestine, Valérie Mréjen et d’autres lui ouvrent l’imaginaire d’une quatrième génération de cinéastes. Elle pense que le cinéma est fait pour voyager dans le temps et dans l’espace et rêve d’éclairer une comédie.

Salamandra
de Pablo Agüero, photographié par Hélène Louvart, AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Après sa sortie de Louis-Lumière en 1985, Hélène Louvart, AFC, a fait ses classes dans le documentaire et le court métrage. Elle a signé depuis la photographie d’une quarantaine de films de fiction. Parmi ceux-ci, on note une collaboration fidèle avec Sandrine Veysset, Dominique Cabrera, ainsi que des tournages avec Christian Vincent et Jacques Doillon. Après Pau et son frère en 2002, puis Dans les champs de bataille et La Blessure en 2004, elle revient en sélection cannoise avec Salamandra, un film argentin à la Quinzaine des réalisateurs.

Merde
de Leos Carax, un des trois chapitres de "Tokyo !" photographié par Caroline Champetier, AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Tokyo ! est une trilogie cinématographique ayant pour décor la ville de Tokyo. Trois réalisateurs évoquent la capitale japonaise par des moyens métrages très personnels : Michel Gondry avec Interior Design, Leos Carax avec Merde et le Coréen Joon-ho Bong avec Shaking Tokyo.
Caroline Champetier – collaboratrice de Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Benoît Jacquot, Xavier Beauvois, Nobuhiro Suwa et, récemment, d’Amos Gitaï et de Naomi Kawase – signe la photo de Merde et nous parle de sa première collaboration avec Leos Carax.

Films (26)