Jacques Loiseleux parti, sa lumière reste sur l’écran

Par Tony Gatlif, réalisateur

La Lettre AFC n°241

Jacques Loiseleux était chef opérateur et cadreur de mon film Les Princes, tourné en 1982 dans des conditions pas faciles, souvent en lumière du soir, lumière d’hiver sans beaucoup de projecteurs. Jacques est venu dans le film comme un sauveteur.
Sans lui le film n’aurait pas existé car nous étions une petite équipe, dans une faible économie, et nous changions de décors très souvent de Paris jusqu’à la frontière belge car les Princes sont sur la route.
Jacques, c’était un homme formidable que j’aimais beaucoup. Il a appris le métier de chef opérateur à beaucoup de jeunes. Jacques est parti mais sa lumière reste sur l’écran.