Je préfère qu’on reste amis...
Le film s’articulant autour de l’évolution des rapports entre deux solitudes incarnées par Gérard Depardieu et Jean-Paul Rouve, la lumière, dans ses teintes et dans sa densité, a participé à l’élaboration de ces rapports. C’était un des enjeux principaux de cette aventure, ainsi que la volonté des réalisateurs de ne jamais négliger l’esthétique de leur comédie, ni dans les cadres, ni dans la mise en scène.
Le début du tournage, à Paris, de nuit, m’a souvent contraint à l’exercice délicat du " borniolage " de bars, boîtes de nuit, appartements ou restaurants. Les vrais extérieurs nuit apparaissaient alors comme des ouvertures, des aérations photographiques, et offraient une liberté d’action que les réalisateurs ont su adroitement utiliser dans leur direction d’acteur.
Ce film n’était pas une comédie seulement sur la pellicule, les échanges Depardieu-Rouve et les passages surréalistes de Mme Annie Girardot ont considérablement allégé les journées de travail.