L’AFC accueille quatre nouveaux membres

Laurent Brunet par Hélène Louvart

Laurent, nous ne nous connaissons pas, nous nous sommes même jamais rencontrés. Je t’ai appelé il y a 2 mois, lorsque je cherchais une personne pour me remplacer sur un projet. Au téléphone, tu m’as demandé si j’étais d’accord pour te " marrainer " au sein de l’AFC. Bien évidemment que je l’étais, et j’en étais même ravie...
Je venais d’essayer de joindre " la personne " dont le travail m’avait plu sur le film Mon trésor de Keren Edaya, ... une lumière simple, " tenue " et belle... Idem pour le cadre. Je suis allée voir La Petite Jérusalem, et ce sentiment n’a fait que se confirmer... Certes, des lieux exigus, sans recul et aux plafonds sûrement trop bas, mais toujours des partis pris, ne pas accepter de faire dans " le moche " sous prétexte de..., tu n’acceptes pas les doubles ombres, les projecteurs trop " voyants " ou " mal placés ", les visages restent beaux, " décollés des fonds "..., etc., etc.

Alors Laurent, tout ce que je pourrais y ajouter c’est : « Bienvenue au sein de l’AFC... »

Laurent Brunet

77, rue Véron

94140 Alfortville

Tél. : 01 49 77 06 14

Mobile : 06 07 31 98 48

laurent.brunet2@9online.fr

Claude Garnier par Eric Guichard

Ma chère Claude,

J’ai du mal à trouver les mots justes pour qualifier ce que j’éprouve au moment de ton arrivée au sein de l’AFC.

De la fierté sans doute, de la joie aussi de t’accueillir, du respect que j’ai pour tout le travail que tu as fourni lorsque tu étais mon assistante.

Je pense à cette vision clairvoyante des enjeux esthétiques et techniques que tu avais lorsque nous élaborions un film, à tous ces échanges à demi-mot dans la précipitation d’un crépuscule ou d’une aube trop rapidement levée.

Puis venu le temps où tu as fait le cadre, avec moi qui n’étais pas facile, à commencer sur Gadjo dilo de Tony Gatlif et bien d’autres films.

Ces doutes partagés sur notre travail et l’avenir d’un métier fragile, cette qualité de relation que tu as toujours su établir avec les acteurs lorsque tu " pointais " et plus encore quand tu as cadré.

Ces joies et ces peines que nous avons traversées ensemble, ces projets abandonnés aux voyages réussis en Himalaya et plus récemment en Afghanistan.

Ces difficultés à s’imposer comme femme opératrice et tout simplement directrice de la photo.

Ces films que tu as photographiés, de Swing de Tony Gatlif à Je ne suis pas là pour être aimé de Stéphane Brizé. Et bien d’autres encore.

Ton engagement et cette passion qui t’anime, nul doute que chacun de nos membres les découvrira et saura à son tour apprécier cette rencontre, trouvant ainsi les mots qui me manquent aujourd’hui.

Bienvenue à l’AFC.

Claude Garnier

44, rue de Tourtille

Paris 75020

Mobile : 06 85 11 76 48

Fax : 01 40 33 26 12

claudegarnier chez libertysurf.fr

Au moment de parrainer Marc Koninckx, Darius Khondji nous envoyait ce courrier :

« Je vous écris pour soutenir, pour parrainer la candidature de Marc Koninckx à l’AFC, il est un directeur de la photographie dont je trouve le travail intéressant et prometteur.
J’ai eu le plaisir de travailler avec Marc dans le passé. Il a été mon opérateur Steadicam et cadreur, puis Marc a aussi travaillé avec moi comme directeur de la photographie en 2^e équipe sur Stealing Beauty de Bernardo Bertolucci. Il est toujours très apprécié des réalisateurs qui sont rassurés par sa présence et estiment son travail personnel tout en nuances sur des films comme : Les Irréductibles et Le Thé d’Ania.
Aussi je souhaite que Marc rejoigne l’AFC comme il le désire, voyant en elle une famille de travail et de pensée dont il se sent proche et à laquelle, je crois, il devrait desormais appartenir.
Avec mes plus sincères salutations. »

Marc Koninckx par Willy Kurant

C’était en 1979 - si je me souviens bien. Je vivais à Hollywood et un producteur m’a fait venir à Bruxelles pour y tourner un film de vampires avec Louise Fletcher et Maria Schneider (Mama Dracula de Boris Szulzinger).

Quelques figures connues actuelles dans mon équipe d’alors, Berto - tout jeune comme copremier assistant opérateur - et un jeune stagiaire flamand grand admirateur d’Haskell Wexler, Marc Koninckx (son 1^er travail dans le cinéma).

Quelques années plus tard et quelques cheveux gris en plus (pour moi), Marc, après avoir été le 1^er et le meilleur " steadicameur " de France - et du Benelux - abandonne progressivement sa chorégraphie du mouvement pour aborder celle encore plus étrange de la lumière.

Son CV de " chef " est épicé et exotique, et le parrainage joint de Darius et moi-même est, je crois, solide et aussi exotique.

Les recommandations d’Owen Roizman, ASC, en général assez avare de compliments, sont en plus. Owen l’a en effet utilisé sur un film de Lawrence Kasdan comme DP 2^e équipe à sa grande satisfaction !

Même si cela fait un peu mafieux, Khondji - Kurant - Koninckx : KKK, mettre AFC derrière le nom de Koninckx serait évidemment beaucoup mieux et très mérité !

Marc Koninckz

17, rue Montyon

75009 Paris

Tél. : 01 48 24 92 76

Mobile : 06 09 80 59 61

marc.koninckx chez wanadoo.fr

François Lartigue par Robert Alazraki

Une journée bien remplie, un film de Jean-Louis Trintignant, directeur de la photo Willy Lubtchansky, mon premier film avec lui, comme 2^e assistant, le premier étant François Lartigue.

Et puis trente ans plus tard, François et moi nous retrouvons en Pologne pour Camerimage, lui pour présenter Le 7^e jour, un film de Carlos Saura, et moi au jury des films polonais.

Semaine passionnante ensemble pleine de discussions sur l’image, le cinéma, la photo, Yves Robert, la température de la vodka... En tous cas je suis très heureux d’être chargé d’accueillir François parmi nous.

François Lartigue

5, villa Perreur

75020 Paris

Tél. - fax : 01 40 31 74 04

Mobile : 06 74 83 33 55

françois.lartigue chez wanadoo.fr