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L’Adversaire
Paru le La Lettre AFC n°110
« C’est la première fois que je travaille avec Nicole Garcia. L’Adversaire est l’adaptation du livre d’Emmanuel Carrère sur l’affaire Romans. Un fait divers exceptionnel avec un personnage principal ambigu mais sympathique dont il ne fallait pas faire un héros. Toute la difficulté était de trouver le ton juste, ne pas tomber dans le pur naturalisme tout en n’étant pas trop esthétisant sur la forme et obtenir un décalage subtil.
Nicole Garcia a des idées sur l’image, mais attend aussi une collaboration étroite avec l’opérateur. Elle dirige précisément les comédiens (Daniel Auteuil, Emmanuelle Devos, Géraldine Pailhas, François Cluzet), prenant même souvent leur place pour trouver les situations justes et leur donner des indications.
Ce fut un travail sur la longueur. Il y avait beaucoup de choses à tourner, pendant 14 semaines. Dans le contexte actuel (Canal +, etc.), ce genre film fait partie de ceux qui sont menacés à plus ou moins long terme:budget relativement élevé pour un film d’auteur au sujet délicat. La réalisatrice a pu, néanmoins, l’obtenir avec l’aide de la production (Les Films Alain Sarde).
Nous avons tourné à Paris et en Province, avec une caméra Panavision, un zoom et une série Primo en 1:85. Pellicule Kodak, 500 artificielle, 250 jour.
Etalonnage numérique chez Eclair. » (Propos recueillis par Isabelle Scala)
Nicole Garcia a des idées sur l’image, mais attend aussi une collaboration étroite avec l’opérateur. Elle dirige précisément les comédiens (Daniel Auteuil, Emmanuelle Devos, Géraldine Pailhas, François Cluzet), prenant même souvent leur place pour trouver les situations justes et leur donner des indications.
Ce fut un travail sur la longueur. Il y avait beaucoup de choses à tourner, pendant 14 semaines. Dans le contexte actuel (Canal +, etc.), ce genre film fait partie de ceux qui sont menacés à plus ou moins long terme:budget relativement élevé pour un film d’auteur au sujet délicat. La réalisatrice a pu, néanmoins, l’obtenir avec l’aide de la production (Les Films Alain Sarde).
Nous avons tourné à Paris et en Province, avec une caméra Panavision, un zoom et une série Primo en 1:85. Pellicule Kodak, 500 artificielle, 250 jour.
Etalonnage numérique chez Eclair. » (Propos recueillis par Isabelle Scala)
