L’ombre et la lumière du "Caravage" selon Vittorio Storaro, AIC, ASC

entretien avec le directeur de la photo italien dans "In Camera"

20 juillet 2007 - Modifié le 24/08

In Camera, la revue trimestrielle en langue anglaise de Kodak, publie dans son numéro de juillet 2007 l’extrait d’un entretien avec le directeur de la photographie italien Vittorio Storaro à propos de sa façon d’interpréter la lumière du peintre Michelangelo Merisi, dit Le Caravage, et d’éclairer le film Le Caravage du réalisateur Angelo Longoni.

« Le Caravage m’a permis d’approfondir les mystères de la lumière et de l’ombre. Depuis mes tous débuts, c’est un sujet qui a toujours été au centre de mes préoccupations cinématographiques.
Dans l’œuvre du Caravage, c’est dans l’ombre que l’on entrevoit là où les états irrésolus de l’esprit demeurent, quelque chose d’inné dans l’inconscient de l’homme. Pour cela, j’ai pensé procéder visuellement en utilisant un style d’écriture de la lumière qui ferait émerger les corps de l’obscurité et me permettrait de rendre conscient ce qui parfois réside dans l’inconscient. »
Vittorio Storaro, AIC, ASC