"La Belle et la Bête" tourné avec la Sony F65

par Sony France La Lettre AFC n°241

Le dernier film de Christophe Gans, La Belle et la Bête, est sorti en salles le 12 février dernier et il a été tourné en Sony F65, sous la direction de la photographie de Christophe Beaucarne, AFC, SBC. Dans un entretien publié sur le site de Sony, Christophe Beaucarne raconte son expérience.

Avec un budget global de 33 millions d’euros et 57 jours de tournage, le film est une adaptation féérique du conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, publié en 1740, et non pas un remake du film homonyme de Cocteau. Il a été tourné principalement en studio, en Allemagne.

" Avec la F65, je peux enfin éclairer ! ", extrait

Quels étaient les enjeux photographiques de ce film ? Et en quoi la F65 vous a aidé ?
Christophe Beaucarne : L’idée était vraiment de raconter un conte de fées, de faire un film avec des couleurs assez soutenues. Nous voulions avoir des couleurs qui ressortent très bien, surtout pour les robes, de manière à ce que les tissus aient le meilleur rendu. Nous voulions que ce soit féerique. Christophe Gans voulait se rapprocher du rendu du vieux Technicolor comme dans les films Le Narcisse noir (Michael Powell, 1947) ou Les Chaussons rouges (Michael Powell, 1948). Il voulait des couleurs assez fortes et d’autres plus ténues. A l’étalonnage, nous avons atténué certaines couleurs et fait ressortir d’autres. La F65 nous a permis une latitude et un choix bien plus grand que les autres caméras testées.
J’ai fait des tests assez poussés à Berlin et j’ai comparé l’Epic, l’Alexa et la F65. Je me suis vite rendu compte que si je voulais faire ressortir la couleur de la robe, par exemple, le meilleur choix était la F65.
D’un autre côté, nous avions beaucoup d’effets spéciaux avec des fonds verts et des fonds bleus. La F65 rendait les choses bien plus simples car les couleurs étaient beaucoup plus présentes et nous arrivions à les extraire très facilement.

  • Lire la suite de l’entretien avec Christophe Beaucarne sur le site Internet de Sony.

(En vignette de cet article, photo Philippe Simon - Eskwad Productions)