La Religieuse

Guillaume ne voulait pas faire un film d’époque maniéré, malgré les décors et costumes somptueux que Olivier Radot et Anaïs Romand avaient préparés. Nous avons donc cassé ça au maximum dans notre façon de filmer et d’éclairer.
Le casting, tant féminin que masculin, est surprenant, Guillaume là aussi, a fait un travail inattendu. Pauline Étienne, " La Religieuse ", m’a époustouflé par sa simplicité, sa force, son abnégation, sa beauté m’a inspiré.
Le film était coproduit par la France, l’Allemagne et la Belgique. J’ai donc pu prendre avec moi Sylvain Zambelli premier assistant caméra avec qui je fais équipe depuis quelques années maintenant. Michel Vervloet, chef machiniste avec qui j’ai commencé dans le métier était à mes côtés pour la Belgique et j’ai eu le plaisir de travailler avec Stephan Rother, pour l’Allemagne, excellent chef électricien qui m’a magnifiquement secondé.

Vantage et Gerichke, s’étaient associés pour proposer un deal machinerie et électricité. J’ai été très bien conseillé et servi par eux.
Guillaume, pour mon grand bonheur, c’est battu pour le 35 mm. Malgré notre petit budget nous avons donc tourné en Super 1.85, 3 perfos.
L’étalonnage numérique s’est fait dans la très belle salle de Mikros image à Liège. Richard Deusy a suivi le film de bout en bout. Il a trouvé les bons espaces couleur de façon à ce que le 35 mm donne toute sa subtilité dans les textures, les couleurs et les noirs. Nous avons travaillé l’image de façon très naturelle tout en laissant sortir quelques pointes de couleurs.
Le film était en sélection officielle au festival de Berlin.

(Les images contenues dans le portfolio sont des photogrammes extraits du film)