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Le Stade de Wimbledon
Paru le La Lettre AFC n°107
« Ce film a été tourné sur quatre saisons à Trieste en Italie, et une petite partie hiver à Londres. Mathieu Amalric et moi-même avons essayé de donner à chaque saison sa propre lumière, son propre rythme en fonction de l’évolution de l’état d’esprit du personnage principal (Jeanne Balibar). Par exemple, le printemps est pluvieux, l’été est baigné d’une lumière blanche, forte et zénithale.
Le vrai plaisir de ce film a été la souplesse de tournage. L’équipe était minuscule (six à sept personnes). L’actrice principale nous accompagnait partout. Et Trieste (connaissant peu les tournages) nous a apporté une grande liberté. Par exemple : Un restaurant nous plaisait, il suffisait d’y déjeuner pour pouvoir tourner une scène et d’attendre sans pression que le soleil tombe sur la bonne table.
Pellicule : 5274 Kodak qui m’a donné une image fine et contrastée.
Objectifs : Série G. O. qui a permis l’utilisation de la 5274 en toutes circonstances.
Caméra : Moviecam compact. »
Le vrai plaisir de ce film a été la souplesse de tournage. L’équipe était minuscule (six à sept personnes). L’actrice principale nous accompagnait partout. Et Trieste (connaissant peu les tournages) nous a apporté une grande liberté. Par exemple : Un restaurant nous plaisait, il suffisait d’y déjeuner pour pouvoir tourner une scène et d’attendre sans pression que le soleil tombe sur la bonne table.
Pellicule : 5274 Kodak qui m’a donné une image fine et contrastée.
Objectifs : Série G. O. qui a permis l’utilisation de la 5274 en toutes circonstances.
Caméra : Moviecam compact. »
