Le raccord lumière

Par Nicolas Roche, ENSLL 2005

La Lettre AFC n°146

Nous avons reçu Le raccord lumière dans la séquence du film narratif - La continuité d’une impression, mémoire de fin d’études de Nicolas Roche, étudiant fraîchement diplômé de l’ENS Louis-Lumière. Ce mémoire a été dirigé par Alain Aubert et Jean-François Robin, AFC.
Prenant comme point de départ de sa recherche l’impression, bien souvent « négative » aux yeux d’un spectateur averti, qu’un « faux raccord lumière » se voit, Nicolas se donne pour l’un des buts de son mémoire de « clarifier la pratique du raccord lumière, en fournissant quelques concepts ».
Pour ce faire, il passe en revue les facilités dont un opérateur de prise de vues peut disposer pour que cette impression de continuité qui est censée exister d’un plan à un autre soit la plus naturelle possible, ceci en explorant les axes espace, temps, émotion, action et sens.
« En conclusion, l’espace de l’impression centrale est au moins de dimension cinq. Par ailleurs, l’hypothèse de sa continuité s’insère dans la théorie du “ Je sais que c’est faux, mais j’y crois ”.
Elle définit l’acte cinématographique comme une croyance. »