Liberté de confiance... ou deux ou trois variations sur le thème du nombre cent
par Jean-Noël FerragutAussi plaisante qu’elle puisse paraître, cette lapalissade cache néanmoins une très légère saute d’humeur, faisant suite, en vérité, à un effet de surprise.
Celle de voir son nom cité parmi cent de ses consœurs et confrères, directeurs de la photographie, au beau milieu d’un encart publicitaire paru dans le supplément gratuit du Film français du 17 janvier 2003 sous le titre : « L’image et la Lumière, merci aux chefs opérateurs de leur confiance ».
Le petit hic, dans ces aimables remerciements et la façon quasi idyllique dont cette réclame présente les choses, c’est qu’elle passe gentiment sous silence le fait qu’il existe aujourd’hui une différence non négligeable entre la confiance que peut avoir l’habitude, et la liberté, d’accorder, ici ou là, un chef opérateur à l’équipe d’une maison de location et celle, se situant à un tout autre niveau, qui aura été préalablement, et solidement, établie avec une société de production, ne laissant pas à ce même chef opérateur la faculté de choix, et ce pour des raisons qui, de toute évidence, lui échappent ou même, parfois, dépassent mystérieusement son entendement !
Afin d’éviter que ces questions graves ne soient pas prises trop au sérieux et pour que ce billet de " cent " demeure un billet d’humour, terminons-le par le proverbe du jour, qui n’a pas grand-chose à voir mais qui mérite mûre réflexion : « Quatre-vingt-dix-neuf moutons et un berrichon, ça fait... cent bêtes ».
Même si tout ce qui précède peut paraître quelque peu futile et ne devrait pas nécessairement porter à conséquence, on se sent mieux après l’avoir précisé...