Master Class à Bucarest

par Jean-Louis Vialard

La jeune RSC (Romanian Society of Cinematographers, présidée par Alex Stérian) a organisé sa première Master Class à Bucarest début juin, en association avec Diana Apostol de Panalight et assistée d’Imago, représentée par son président Nigel Walters, BSC.

Cette Master Class proposait un comparatif, dans les mêmes conditions en studio, entre l’Arri 435 dotée d’une série Ultra Prime et pellicule Kodak 5219, l’Arri D21 et la S.I. 2K de P+S Technik, en suivant tout le processus de postproduction jusqu’au retour sur film.

Le premier jour, Bill Lowell, d’Arri Media, présenta la D21 et Carlos Alvarez, de P+S Technik, la S.I. 2K devant une assemblée attentive d’étudiants, réalisateurs, producteurs ou membres de la RSC.

Ensuite, dans les studios de l’UNATC (Ecole nationale de cinéma), différentes scènes furent tournées dans une joyeuse effervescence et une forte chaleur due aux gros projecteurs installés afin d’atteindre des contrastes extrêmes.

Avec Tudor Lucaciu, RSC, Ivan Tonev, BAC, vice-président bulgare d’Imago, et Marius Panduru, RSC, nous avons éclairé différents décors conçus pour cette Master Class en essayant de créer diverses ambiances à l’intérieur de plans séquences afin de voir les limites de chaque support.

Jacques Delacoux, de Transvideo, faisait en parallèle une démonstration de son nouveau Moniteur 3D.

Jacques Delacoux, Transvideo, à droite, et Sorin Dragoi, RSC
Jacques Delacoux, Transvideo, à droite, et Sorin Dragoi, RSC

Le jour suivant, une prise en main de la D21 et de la S.I. 2K par les étudiants, puis des exercices filmés avec les trois caméras furent encadrés par Joseph Demian, RSC, et Rodrigo Gutierrez, BSC.

Toujours à l’UNATC, Holger Schwarzel, de Kodak Allemagne, présenta la nouvelle génération de film Vision 3, puis Jacques Delacoux expliqua les principes de la 3D et présenta les nouveaux produits Transvideo.

La projection numérique des tests de la veille donna de claires informations sur chaque support avec toujours un net avantage pour le film grâce à sa dynamique et sa finesse de rendu chromatique ; la D21, très proche du film avec son capteur grand format, délivre une image fine et douce, avec à un rendu légèrement déchromatisé ; la S.I. 2K offre une image plus brute et colorée.

Rendez-vous fut pris pour le lendemain matin en salle d’étalonnage numérique afin de visualiser les possibilités d’étalonnage dynamique à l’intérieur des plans séquences.

La Master Class se termina par une projection comparative, après retour sur film, grâce au travail acharné du laboratoire Kodak de Bucarest et sa présidente Cornélia Popa. Les images projetées confirmèrent les constats de la veille, avec pour chaque support une image de grande qualité malgré leurs différences. A nous maintenant de choisir la meilleure solution technique pour raconter une histoire...

Cette Master Class, parfaitement maitrisée, fut l’occasion de rencontres chaleureuses dans un esprit d’échange et une atmosphère détendue et créative.

Merci donc à la RSC et Panalight pour cette brillante initiative.

Les participants de la Master Class (Jean-Louis Vialard, 2<sup class="typo_exposants">e</sup> en partant de la droite)
Les participants de la Master Class (Jean-Louis Vialard, 2e en partant de la droite)