Micro-Salon AFC : essai transformé

par Alain Gauthier

La Lettre AFC n°108

La deuxième édition du Micro Salon AFC, dans les locaux de La femis (lieu nostalgique rempli de souvenirs du temps de Pathé Cinéma), fut sans conteste un réel succès.
De 11h à 23h, le jeudi 7 mars, ce succès put se réaliser grâce à la " logistique compétente " des membres du bureau de l’AFC, dirigés de mains expertes par Claire Marquet (Relations Publiques) et Jean-Noël Ferragut (Secrétaire Général).
Le grand nombre d’entreprises représentant l’industrie cinématographique et d’invités qui s’étaient déplacés prouve l’intérêt croissant de la profession pour ce sympathique rendez-vous annuel. À ce propos, beaucoup de Directeurs de production étaient présents ce qui est nouveau et très encourageant.
En ce qui me concerne, je fus très heureux de pouvoir consacrer une part de mon temps à l’association et de me transformer en Monsieur Loyal afin de présenter les différents intervenants de laboratoires, post-productions ou fabricants de pellicules. Par l’intermédiaire de films, ils nous ont montré des réalisations très intéressantes, tant au niveau de nouvelles émulsions, que des trucages numériques en progression constante.
De l’avis général, il y eut cette année beaucoup plus de visiteurs qu’en 2001.
Le Micro Salon se situant sur deux niveaux, le nombre des invités s’est divisé d’une manière naturelle entre la prise de vues au rez-de-chaussée et l’éclairage et la projection (d’excellente qualité) au 2e étage.
Beaucoup de monde à ce second niveau. D’une part grâce aux projections non-stop et d’autre part compte tenu de la présence de la totalité des fabricants et des loueurs d’éclairage. Ces derniers pouvaient accueillir leurs clients d’une façon beaucoup plus décontractée qu’à l’habitude.
D’une manière générale, ce micro salon est l’expression d’une rencontre des gens du métier qui n’ont que très rarement l’occasion de se voir et trouvent, par cette manifestation, le moyen de se réunir autour de matériels. Cela allie la découverte de nouveautés techniques, auxquels les chefs opérateurs n’ont pas de temps à consacrer lorsqu’ils sont en tournages et la joie, c’est mon cas, de retrouver techniciens et amis qu’il est bien difficile de voir autrement.
Et pour les étudiants de La femis, une chance unique : croiser dans leur école autant de professionnels au m2.
J’ai connu les Salons de la Photo, on connaît le Satis, mais je pense que l’avenir est à ce genre de manifestation, plus informel, plus proche du métier tant au niveau de la diffusion technique que de l’amicale émotion.
En revanche, il faut faire attention à ne pas devenir victime de son succès afin de conserver le côté bon enfant de cette journée si sympathique.
(avec l’aimable autorisation deTournages-lesite.com)