Nocturne urbain - Relations entre urbanisme, lumière et prise de vues cinématographique

par Jean-Noël Ferragut

par Jean-Noël Ferragut La Lettre AFC n°157

Dans un premier temps, Rémi Mestre fait l’historique de l’éclairage urbain, puis en vient aux origines de la conception lumière en ville, à sa pratique actuelle, elle qui est aujourd’hui englobée dans un projet urbain comprenant l’architecture, le paysagisme, l’urbanisme. Il étudie ensuite les bases de cet éclairage urbain, évoque les différentes démarches suivies pour éclairer les espaces publics, examine les différents modes d’éclairage suivant les types de sites, les sources et leurs caractéristiques, les lampes et les appareils utilisés...

Pour en venir au vif du sujet qui le préoccupe, la nuit urbaine au cinéma et ce que permet la prise de vues, Rémi Mestre commence la deuxième partie de son mémoire par un bref mais traditionnel retour aux caractéristiques de l’œil. Illustrée de quelques photogrammes choisis parmi les nombreuses séquences de nuit que le cinéma a impressionnées, cette partie aborde diverses ambiances nocturnes en analysant leurs nombreuses composantes et énumère quelques dispositifs techniques les plus souvent utilisés sur les tournages de nuit.

En guise de conclusion et de synthèse, Rémi Mestre s’intéresse aux ressemblances et aux divergences des méthodes de travail du concepteur lumière et du chef opérateur aux prises avec l’éclairage urbain pour l’un et la fiction cinématographique pour l’autre, se demandant jusqu’à quel point leur travail peut être une source d’inspiration réciproque.
Il termine enfin son mémoire en rendant compte de sa partie pratique.