Orpailleur

Marc Barrat nous entraîne au cœur de la forêt, en Guyane, à la rencontre du monde de l’orpaillage clandestin, de ces chercheurs d’or vivants sous des lois violentes et archaïques, polluant les fleuves et détruisant la forêt.

Pour Marc Barrat, un premier film fruit de cinq années d’obstination et pour l’équipe du film un tournage inoubliable…

L'équipe image au bord du fleuve - De bas en haut et de gauche à droite, Grégoire de Calignon, David Chambille, Claude Garnier et Jérémy Stone<br class='manualbr' />Photo Marc Barrat
L’équipe image au bord du fleuve
De bas en haut et de gauche à droite, Grégoire de Calignon, David Chambille, Claude Garnier et Jérémy Stone
Photo Marc Barrat


Au menu : araignées, serpents et gardes armés de gros calibres… mais aussi balancement du hamac, bruits de la forêt et beauté du fleuve.
Après de longues discussions et le soutien indispensable et indéfectible de Oualida, nous sommes partis avec deux caméras, pour répondre à toutes les situations proposées par le scénario et la pellicule Fuji que j’aime particulièrement.
C’est un choix qui s’est avéré très payant dans les conditions difficiles d’humidité et de chaleur. Les assistants caméra ont fourni un travail considérable de préparation et de conditionnement, qui nous a permis de n’avoir aucun problème sur le fleuve dans le passage des rapides et lors des cheminements à dos d’hommes que nous avons dû accomplir. Toute l’équipe image, électrique et machinerie, s’est passionnée pour ce tournage où chaque jour amenait de nouveaux challenges. Sa projection à Cannes, pendant la Semaine de la Critique et au Festival du film de l’environnement à Paris, lui a déjà permis de rencontrer un public chaleureux.
Il y a eu très peu de postprod numérique, suite à un petit problème labo. Aussi c’est avec émotion que j’ai vu, ce que je pense être l’un de mes derniers films en argentique à 100 %. Mais argentique ou numérique, ce n’est pas la chose la plus importante. Ce qui compte aujourd’hui, c’est que ce cinéma de la Guyane, des Antilles, de l’Afrique, ce cinéma jeune et ambitieux se développe. Souhaitons qu’on lui donne les moyens de grandir et de prospérer.

  • Lire également un entretien accordé par Claude Garnier à propos de son travail sur Orpailleur pour Fujifilm.

Portfolio

Équipe

1er assistant opérateur : Grégoire de Calignon
2e assistant opérateur : David Chambille
Chef électricien : Loïc Bouladjat
Chef machiniste : Jérémy Stone

Technique

Pellicules : Fujifilm 250T et 500T
Matériel caméra : Panavision-Alga-Techno, Moviecam et Aaton 35, format Super 35 mm 3 perf
série d’optiques Zeiss GO
Laboratoires : Arane et Eclair
Etalonneur : Michel Zambelli