Réaction d’une ancienne élève de l’ENS Louis-Lumière

par Sidonie Moulart

La Lettre AFC n°169

Je suis très contente de savoir que des directeurs de la photo de l’AFC sont allés rencontrer les étudiants de Louis-Lumière. On voit très peu de chefs op’ passer à l’école le temps de nos études.
Quand j’y étais, il a fallu batailler pour organiser quelques samedis de projections rencontres autour d’un film avec son chef op’. Sur trois ans, on en a rencontré très peu : Pierre Lhomme, Diane Baratier, Dominique Gentil, Pierre-William Glenn...
Alors n’hésitez pas à encourager vos autres amis DP, cadreurs ou assistants caméra à venir, ou même à prendre des stagiaires conventionnés sur des tournages si vous pouvez, car on a peu l’occasion de partir sur des tournages en stage pendant notre scolarité. L’école n’offre quasiment pas ce genre d’opportunités. Avec Yves Angelo comme prof, les choses ont un peu changé car il fait tourner ses étudiants quelques jours comme stagiaire sur ses tournages, histoire de comprendre combien c’est différent de l’école...

Messages

  • Ancien de Vaugirard,aujourd’hui à la retraite, je suis d’accord avec ce qui vient d’être écrit.
    Les directeurs de la photographie devraient se rendre plus souvent dans les écoles de cinéma. L’ENS-LL comme la FEMIS sont de grandes écoles de cinéma en France. De nombreux professionnels ont "usé" des jupes et des pantalons sur leurs sièges et se sont "frottés" au matos sur les plateaux.Certains de ces élèves sont devenus, avec les années, des directeurs de la photographie soit au "CNC" soit à la télé. Ils devraient s’en souvenir.
    Il est vrai que je n’ai jamais eu la "visite" d’un élève de l’ENS-LL en stage sur des plateaux de télévision.
    Il est aussi vrai que lorsqu’on est à l’école, les professeurs ne vous parlent que du "CNC". La télévision est le parent pauvre de la cinématographie.
    A l’époque où j’étais moi-même élève, c’était déjà le cas.Pourtant nombreux sont ceux qui comme moi, ont fait carrière à la télévision.
  • Ancien de Vaugirard,aujourd’hui à la retraite, je suis d’acord avec ce qui vient d’être écrit.
    Les directeurs de la photographie devraient se rendre plus souvent dans les écoles de cinéma. L’ENS-LL comme la FEMIS sont de grandes écoles de cinéma en France. De nombreux professionnels ont "usé" des jupes et des pantalons sur leurs sièges et se sont "frottés" au matos sur les plateaux.Certains de ces élèves sont devenus, avec les années, des directeurs de la photographie soit au "CNC" soit à la télé. Ils devraient s’en souvenir.
    Il est vrai que je n’ai jamais eu la "visite" d’un élève de l’ENS-LL en stage sur des plateaux de télévision.
    Il est aussi vrai que lorsqu’on est à l’école, les professeurs ne vous parlent que du "CNC". La télévision est le parent pauvre de la cinématographie.
    A l’époque où j’étais moi-même élève, c’était déjà le cas.Pourtant nombreux sont ceux qui comme moi, ont fait carrière à la télévision.