Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication

s’entretient avec " le film français "
M. Donnedieu de Vabres y souligne que « l’activité culturelle est aussi une activité économique qui fait vivre des artistes, des techniciens, des entreprises. Qu’elle est pour notre pays un facteur d’attractivité et une vitrine essentielle. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu faciliter l’accueil des tournages français et étrangers dans les lieux du patrimoine, en renforçant notamment le rôle de la commission de Film France. La France ne doit pas être " hexagono-centrée " mais demeurer une terre d’accueil. »
Revenant sur le dossier des intermittents, le ministre affirme : « Nous agissons de manière forte sur la création d’emploi par le crédit d’impôt ou l’aide à l’ouverture de structures indépendantes. En ce qui concerne l’assurance chômage des artistes et des techniciens, il fallait, pour sortir de l’ornière de 2003, additionner la solidarité interprofessionnelle et celle de l’Etat. Les mesures que j’ai annoncées avec Gérard Larcher le 12 mai devraient permettre une sortie de crise et établir un système pérenne. »
S’agissant du rôle que l’Etat peut jouer pour venir en aide au secteur des industries techniques en difficulté, M. Donnedieu de Vabres rappelle qu’« il joue déjà un rôle très important pour que les industries techniques soient reconnues comme industries culturelles à part entière, tout en aidant à soutenir leur activité. Nous avons obtenu cette reconnaissance au niveau européen. »
A une question du film français évoquant la récente " crise " chez notre associé Eclair, le ministre répond que « sans vouloir interférer dans les discussions d’ordre économique, mon rôle est de veiller à préserver la diversité. Il faut qu’elle reste possible et il est nécessaire d’éviter tout monopole abusif. »
(Propos recueillis par Sophie Dacbert et Fabrice Leclerc)