Sébastien Buchmann, un compagnon de route, un complice

Par Céline Bozon, AFC

par Céline Bozon La Lettre AFC n°234

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Sébastien et moi avons commencé un jeu de chassés-croisés depuis une dizaine d’années. Nous nous sommes passés le relais sur les tournages de jeunes cinéastes comme Jean-Charles Fitoussi, Antoine Fumat, Sandrine Rinaldi ou Claire Doyon. Et puis finalement nous partageons même certains films dont les tournages s’étalaient sur plusieurs saisons comme Horezon, de Pascal Bodet, ou La Reine des pommes, de Valérie Donzelli.

Sébastien est devenu plus qu’un collègue, c’est un compagnon de route, un complice. Je suis ravi de voir Sébastien entrer à l’AFC et c’est à cette occasion que je m’aperçois que la toile que nous avons tissée à notre insu dessine un cinéma particulier ; des films de flibustiers, aux marges de l’institution, souvent présents dans les écrins de la radicalité que sont le Festival de Locarno ou la Quinzaine de réalisateurs de Cannes. J’espère que nous allons poursuivre cet ouvrage et le faire partager.

(En vignette de cet article, Sébastien Buchmann sur le tournage de Je ne suis pas morte, de Jean-Charles Fitoussi, en 2006 en Italie)