Contre-Champ N°121

2003-05

AFC address book

Sans oublier...

Nous sommes heureux d’accueillir un nouveau membre d’honneur, Gérard Morfouace (que l’on connaît mieux sous le nom de Gégé) et un nouveau membre consultant, Jean-Louis Fournier.

AFC-related activities

Airstar est nouveau membre associé de l’AFC

Depuis leurs débuts, les ballons Airstar se sont fait remarquer dans de nombreux tournages du cinéma, du "Titanic" en 1997 jusqu’au "Pacte des loups" en 2000, en passant par "17 fois Cécile Cassard", "La Chambre des officiers", "Un crime au paradis".

Denis Rouden, un nouveau membre actif vient rejoindre l’AFC
par Michel Abramowicz

Venu du reportage et du documentaire, Denis est arrivé à la fiction par le biais du clip.
L’habitude de travailler léger et mobile l’amène à faire la photo de J’aimerais pas crever un dimanche qui, pour la première fois, lui permet de défendre son point de vue sur l’image.
Promenons nous dans les bois sera l’occasion pour Denis de s’essayer sur des images plus travaillées et moins réalistes.
La Sirène rouge, en anamorphique, lui permet d’asseoir encore plus son métier.
Denis s’intéresse aux nouvelles technologies et à l’étalonnage numérique.

C’est un confrère à part entière qui nous rejoint et, personnellement, les confrères, je les préfère à l’intérieur de l’AFC qu’à l’extérieur.

Inventeur et leader mondial des ballons éclairants

Airstar est une société intimement liée à la créativité de son fondateur. En 1976 à l’âge de vingt ans, Pierre Chabert crée sa première entreprise de fabrication d’enceintes puis de sonorisation et enfin d’éclairages de spectacles.

On Screen

Fuji présent à Cannes 2003

Du 14 au 25 mai prochain, venez retrouver l’équipe de Fujifilm sur la Croisette, à l’occasion du 56ème Festival de Cannes.

Soutien au court métrage mondial à Cannes

Le Prix Découverte Kodak du Court Métrage passe de la Quinzaine des Réalisateurs à la Semaine de la Critique. Le court métrage a sa place à Cannes et Kodak tient à soutenir cette traditionnelle anti-chambre du long métrage. A ce titre, le traditionnel Prix Découverte Kodak du Court Métrage sera hébergé, pour la première année, par la Semaine de la Critique. Son lauréat se verra récompensé par de la pellicule de prise de vues Kodak d’un montant de 3 000 euros. Les courts métrages concourrant à la Semaine de la critique proviennent d’une (...)

Cocktail Fuji à la CST

Enfin, nous vous donnons rendez-vous à l’espace CST à la Pantiero, pour le cocktail Fujifilm, le 21 mai 2003 à partir de 12h00.

Fuji Tous Courts
La prochaine séance de Fuji Tous Courts aura lieu le mardi 6 mai au Cinéma des Cinéastes à 18h00.

Au programme : "Sous le signe du serpent" d’Arnaud Gautier, photographié par Rémi Mazet produit par Le G.R.E.C. "Le Désert" de Xavier Barthélemy, photographié par Pierre Mazard produit par 5 Continents "Daredevil" de David Sarrio, photographié par Sophie Cadet produit par Nomad Films "Y’a pas de raison de s’énerver" de Franck Villette, photographié par Hamoudi Laggoune produit par Visual Motion "Midi à sa porte" de Michel Alexandre, photographié par Stéphane Gumuschian produit par Azoula Films et Les Films en Hiver

Les Égarés
d’André Téchiné, photographié par Agnès Godard

photographié par Agnès Godard

Adaptation de Gilles Taurand et André Téchiné, d’après le roman de Gilles Perrault, "Le Garçon aux yeux gris".
« Juin 40. L’exode. Après un bombardement meurtrier, une femme et ses deux enfants se réfugient dans une maison désertée, guidés par un adolescent venu de nulle part. C’est cette situation de huit clos qui a intéressé le metteur en scène.
S’il y a un film auquel son approche m’a fait penser c’est à "La Nuit du chasseur". Au-delà de l’idée du bien et du mal, il traite de "l’intrusion" et de la place qu’elle peut occuper comme représentation dans les rapports humains.

Une caméra (ou deux) très mobile, sur travelling ou à l’épaule, une série Zeiss et pour la première fois un zoom... de la Fuji 64 Daylight, de la 400, de la positive Kodak. Les finitions sont en cours chez Technicolor à Londres et chez Eclair à Paris parce que je leur ai demandé de l’aide. Merci à Olivier Chiavassa et Gérard Savary. Encore une fois la postproduction a été négligée dans son organisation et ses deals financiers. »

Technical stuff

Telecine Calibration System

La revue "In Camera" d’avril 2003 nous présente le Kodak TCS, nouvel outil numérique qui permet, lors des transferts effectués au télécinéma, d’augmenter la quantité d’informations enregistrées sur le support vidéo dans les hautes et les basses lumières.
De nouvelles "look-up tables" (LUT) restituent le rendu de chacun des différentes types de négative.

Bookshelf

ENS Louis-Lumière, table ronde n°3 " La gestion de compétences, vue par les gens de l’art "
Créateurs, réalisateurs, photographes, ingénieurs du son, chefs opérateurs... Comment les professionnels répondent à la contrainte externe, aux exigences des managers ou... à celles qu’ils se définissent pour eux-même

A l’occasion du séminaire professionnel de Louis-Lumière intitulé " 2000-2010 : quelles évolutions pour les métiers de l’image et du son ? ", ci-dessous les propos tenus lors de la table ronde " La gestion des compétences vue par les gens de l’art ".

Making Pictures

Ce livre paraît (enfin) après de multiples retards et malgré le refus de l’éditeur anglais Roger Sears de prendre en compte des corrections essentielles concernant les textes, les légendes des photos, le glossaire... ainsi que de créditer au rang qu’ils méritent tous ceux qui ont œuvré à la conception de ce livre (Frédéric Kaczek en tête). La qualité des épreuves que nous avons pu voir ne donnait pas entièrement satisfaction, mais aucun dialogue n’a pu être rétabli ni avec l’éditeur ni avec l’imprimeur, et le bon à tirer a totalement (...)

Présentation du livre sur Amazon.com

Premier ouvrage cohérent explorant l’art du chef opérateur, "Making Pictures" présente une analyse incisive, aussi bien sur le plan technique qu’historique, du travail du chef opérateur à travers cent films européens choisis pour ce qu’ils représentent le mieux en matière d’image. Cet ouvrage sera une référence essentielle pour les étudiants et les professionnels.

American Cinematographer, mai 2003

Ce numéro "collector" est dédié à Conrad Hall, récemment disparu. Un article retrace sa carrière, quelques opérateurs témoignent ensuite de leur admiration, Conrad Hall lui-même revient sur son parcours film après film avant que John Bailey ne conclue en replaçant en perspective l’apport déterminant de cet opérateur.

Démission du président de la Cinémathèque française
par Nicole Vulser

Le Monde, 30 avril 2003

Le président de la Cinémathèque française, Jean-Charles Tacchella, a démissionné lundi 28 avril. Le même jour, lors d’un conseil d’administration extraordinaire, les deux vice-présidents, Humbert Balsan et Martine Offroy, ont été nommés présidents par intérim.
M. Tacchella devient président d’honneur.

Das fliegende Auge
Michael Ballhaus, director of photography

Ces quelques lignes pour vous signaler la parution d’un beau livre consacré à Michael Ballhaus. En allemand, hélas.
Il est peu probable qu’un éditeur français se fende d’une traduction approximative dont ils ont le secret ! Guettons plutôt une éventuelle édition anglaise.

Professional life

Témoignage de David Lynch, réalisateur

Jean-Yves Escoffier était, non seulement un homme épatant, gentil, énergique et prévenant mais aussi un grand directeur de la photo précis et créatif. J’ai eu la chance inouïe de travailler avec lui. (...)

Témoignage de Steven Poster, ASC

J’ai eu l’occasion de travailler brièvement avec Jean-Yves, lorsque j’ai tourné quelques scènes additionnelles de "Crow II" qu’il avait éclairé. J’essayais de trouver comment il avait photographié ce film. J’avais sa liste de projecteurs et quelques indications. Mais j’avais toujours du mal à définir quelle était sa méthode. Gentiment, Jean-Yves s’est déplacé, de Los Angeles à Vancouver, pour quelques heures, afin de me donner les informations nécessaires pour que mes images raccordent avec les siennes. Nous avons passé quelques heures (...)

Témoignage de Marie-Claude Treilhou, réalisatrice

Un premier film, pour lui comme pour moi, qui ne savais rien, avec la peur au ventre à en crever, la décomposition panique, et lui si frêle qui tenait hors de l’eau, avec la patience des anges, et cette foi du charbonnier qui a sauvé "Simone Barbès" du naufrage. Même si nos chemins se sont séparés par la suite, avec des options radicalement différentes en matière cinématographique, ce sont des choses qu’on n’oublie pas. Tout récemment, il revenait en France en coup de vent, voyait "Un petit cas de conscience", disait ne pas comprendre (...)

Témoignage de Mireille Aranias, agent
et amie

Hi Jean-Yves,
Je t’ai connu en 1989 sur une pub en Afrique du Sud qui s’était très mal passée. Tu m’avais aidée et soutenue. Quelque temps après, tu m’as suivie quand j’ai monté l’Agence First One. Je crois même que tu étais le premier, j’étais très fière.

Témoignage de Jean-Jacques Aillagon
ministre de la Culture et de la Communication

J’ai appris avec une profonde tristesse la mort si prématurée de Jean-Yves Escoffier. Nous perdons un homme remarquable et un très grand chef opérateur. Par son regard si pur, son sens étonnant de la lumière, il aura joué un rôle de premier plan dans la réussite de quelques-uns des plus beaux films de ces vingt dernières années...

Témoignage de Jimmy Glasberg, AFC

J’ai connu Jean-Yves Escoffier à ses débuts. Après avoir travaillé avec moi comme second il a été mon premier pendant une longue période. Originaires de Marseille tous les deux, nous avions une authentique complicité culturelle. Très vite, il s’est intégré avec habileté dans la vie parisienne et dans le milieu du cinéma. Nous avons beaucoup voyagé ensemble et avions de nombreuses conversations sur le sens de notre travail, la peinture, la bande dessinée... Au cours du tournage de "Shoah", Jean-Yves prend souvent part aux discussions (...)

Témoignage de Christian Fournié, assistant

J’ai rencontré Jean-Yves en 1990 sur Les Amants du Pont-Neuf de Léos Carax. J’ai été impressionné, vu l’ampleur du projet, par sa maîtrise constante, tant sur le plan du cadre que par son inventivité dans les éclairages.

Témoignage de dominique Abel, réalisatrice

Jean Yves, Ta mort est impossible à croire. Je t’aime, je t’aimerai toujours ! Tu meurs au moment où "Poligono Sur" sort en Espagne. Tu n’as pas reçu, toi, ces baisers et ces élans de bonheur des gens des "3000" à la sortie de l’avant-première du film, au théâtre de la Maestranza à Séville. Ils étaient pour toi aussi. Mon alter ego, ta disparition me laisse seule dans un monde hostile. Avec qui trouverais-je jamais la complicité qui était la nôtre ? Notre amitié existait en dehors du cinéma, autrement il n’y aurait pas eu d’amitié, il (...)

La production cinématographique en 2002
Bilan statistique des films agréés du 1er janvier au 31 décembre 2002

En 2002, la production cinématographique reste soutenue avec 200 films agréés (contre 204 en 2001) dont 163 d’initiative française parmi lesquels figurent 63 premières œuvres. Il convient de signaler l’essor des premiers films en 2002 (+ 26 %) qui représentent 41 % des films d’initiative française.
Les investissements dans la production cinématographique, évalués à 860,7 millions d’euros, sont en recul de 44,4 millions d’euros en 2002. De même, les investissements dans les films d’initiative française sont en baisse de 3,3 % pour atteindre 724,2 millions d’euros, alors que les investissements étrangers dans ces mêmes films progressent de 30 % à 79,8 millions d’euros.
Le nombre de films coproduits avec des partenaires étrangers a progressé de 20 % pour atteindre 94 films. Ils ont été produits avec 24 pays, dont, en tête pour le nombre de films, la Belgique, la Grande-Bretagne et l’Allemagne.

Deux fois plus de films ayant un devis entre 5 et 7 millions d’euros ont été produits alors que le nombre de films entre 7 et 15 millions d’euros a diminué de 32 %.
Celui des films entre 1 et 4 millions d’euros a baissé de 22 %.

En revanche, la production des films à plus de 15 millions d’euros et à moins de 1 million d’euros est restée stable. Les films à plus de 7 millions d’euros continuent de capter plus de 50 % des investissements dans les films d’initiative française.
Le devis moyen des films est stable à 4,44 millions d’euros, contre 4,36 millions d’euros en 2001 ; le devis médian progresse de 16,5 % à 2,82 millions d’euros.
La structure du financement des films d’initiative française marque une progression des apports étrangers, des à-valoir distributeurs français et investisseurs des Soficas.

Avec plus du tiers du financement des films d’initiative française, les chaînes de télévision, demeurent les premiers investisseurs du cinéma français. Cependant, les apports des chaînes de télévision au financement des films agréés sont en recul de 7 % à 248,7 millions d’euros, en raison d’une diminution des investissements de Canal +. Les investissements de Canal+ couvrent 18 % de l’ensemble des investissements français des films agréés en 2002, contre 21 % en 2001, 22 % en 2000 et 25 % en 1999. L’investissement dans les films d’initiative française baisse d’une manière significative, passant de 147,1 millions d’euros en 2001 à 116,9 millions d’euros en 2002.
Avec 1,19 million d’euros, le montant moyen de l’investissement de Canal+ sur les films d’initiative française est également en baisse. Il était de 1,33 million d’euros en 2001 et en 2000.
Les investissements des chaînes en clair progressent de 8 % à 108 millions d’euros.
Les investissements de TF1 diminuent de 27 %, ceux de M6 et Arte progressent de 28 % chacun.
Ceux de Francetélévisions sont en hausse de 42 %, notamment grâce à la progression spectaculaire des apports de France 3.
Les investissements de TPS Cinéma sont stables à 23,7 millions d’euros.
Il convient de signaler qu’un tiers des films n’ont pas fait l’objet d’un préfinancement de Canal+ ou TPS.

En 2002, les 163 films d’initiative française ont été produits par 133 sociétés. Seules 2 sociétés ont produit plus de 6 films, 9 sociétés ont produit entre 3 et 4 films, 17 sociétés 2 films et 105 sociétés 1 film.
Les tournages sont en légère progression pour atteindre 1342 semaines, dont les deux tiers en France. La durée moyenne d’un tournage est de 8,5 semaines.
Le développement des coproductions internationales a fait progressé le nombre de semaines de tournage à l’étranger avec 379 semaines, contre 320 en 2001.

D’après "La Lettre du CNC", n°3 avril 2003

Témoignage de Jean-Jacques Bouhon, AFC

Il y a presqu’exactement 18 ans, nous dînions ensemble dans un restaurant chinois du 14ème arrondissement. Nous préparions "Trois hommes et un couffin", tu devais en être le directeur de la photo et moi le cadreur. Tu avais voulu parler avec moi en tête à tête de notre collaboration ; tu savais que je travaillais déjà comme directeur de la photo et tu t’inquiétais que je me sente frustré au poste de cadreur. J’ai voulu tout de suite te rassurer. Et je pense qu’il y eut une vraie complicité entre toi, Coline et moi pendant tout le (...)

Témoignage de Pascal Lebègue, AFC

Jean-Yves Escoffier s’est éteint chez lui à Los Angeles au tout début d’avril. Aux dires de Sandra, son agent, son cœur l’aurait lâche alors qu’il visionnait une cassette, un script sur les genoux, au milieu de l’après-midi. Il etait seul. Voilà pour "s’est éteint". Notre première rencontre remonte aux calendes, alors que je l’assistais sur un industriel. On s’est ensuite recroisé quelques fois. J’ai vraiment commence à le connaître un peu mieux il y a peu. Nos parcours etaient pour le moins similaires, même si le succès de Jean-Yves (...)

Bilan de la production cinématographique en 2002

La Lettre du CNC témoigne d’une réalité en demies teintes par rapport à 2001 : nombre de films sensiblement identique, hausse du nombre de coproductions internationales et apport de financement par la télévision variable selon les chaînes...

Témoignage de Leos Carax, réalisateur

J’ai rencontré Jean-Yves quand j’avais 20 ans et lui 30. Nous nous sommes immédiatement aimés. Pendant 10 ans, dans les années 80, nous nous sommes vus tous les jours pour parler de tout, regarder des films, des photographies, des peintures, écouter des musiques, manger dans des restaurants asiatiques, aller au hammam de la mosquée les dimanches, avaler de petites boulettes d’opium avec du thé. Et nous avons fait trois films ensemble. Trois films qui lui doivent énormément. Jean-Yves a été mon grand frère. A la fin des "Amants du (...)

Témoignage de Jean-Louis Uzan, producteur
et ami

Cher Jean-Yves,
Je ne peux pas me faire à l’idée de ton départ. Tu es trop unique et ingénieux pour disparaître. En même temps, une de tes qualités est d’être imprévisible.
Depuis quinze ans, j’ai pu apprécier tes qualités humaines aussi bien dans la vie privée que professionnelle. Tu m’as vraiment étonné par ta créativité et tes incroyables connaissances techniques. Mon plaisir était de te donner carte blanche afin que tu transcendes mes réalisateurs. A chaque film, ton approche était innovante et passionnante.
C’est avec toi que j’ai le plus appris. Je t’embrasse.

Témoignage d’Etienne Fauduet, AFC

Jean-Yves Escoffier fut mon second lorsque je pointais, puis mon pointeur lorsque j’ai commencé à éclairer des pubs et quelques longs métrages. Ensuite sa notoriété a très rapidement dépassé la mienne.
J’aimais bien lorsqu’il me soufflait : « Envoie-les chier » quand l’agence ou la production énonçait quelque sentence dont la pertinence était une signature. Je crois qu’en son souvenir, je vais gentiment "envoyer chier" la prod pour laquelle je travaille en ce moment.

Témoignage de Pascal Rabaud, directeur de la photo

Jean-Yves était un homme singulier.
On s’était rencontré chez Alga, j’étais tout jeune à peine dégrossi. Il avait décidé de me prendre comme premier assistant, sans connaître mes compétences, après une discussion de plusieurs heures sur le Brésil, pays dont on était amoureux tous les deux.
Il était aventureux, dans le sens du voyageur découvrant dans tous les actes de sa vie de nouveaux horizons. (...)

Le Bureau du Cinéma de la Ville de Marseille

Rattaché depuis janvier 2002 à la Direction Générale des Affaires Culturelles de la Ville de Marseille, le Bureau du Cinéma, créé en 1996 et membre de la Commission Nationale du film France, a pour objet de favoriser les tournages dans la cité phocéenne en apportant gracieusement une aide technique et logistique aux sociétés de production.