Contre-Champ N°121
Carnet d’adresses
Sans oublier...
Actualités AFC
Inventeur et leader mondial des ballons éclairants
Airstar est nouveau membre associé de l’AFC
Denis Rouden, un nouveau membre actif vient rejoindre l’AFC par Michel Abramowicz
Venu du reportage et du documentaire, Denis est arrivé à la fiction par le biais du clip.
L’habitude de travailler léger et mobile l’amène à faire la photo de J’aimerais pas crever un dimanche qui, pour la première fois, lui permet de défendre son point de vue sur l’image.
Promenons nous dans les bois sera l’occasion pour Denis de s’essayer sur des images plus travaillées et moins réalistes.
La Sirène rouge, en anamorphique, lui permet d’asseoir encore plus son métier.
Denis s’intéresse aux nouvelles technologies et à l’étalonnage numérique.
C’est un confrère à part entière qui nous rejoint et, personnellement, les confrères, je les préfère à l’intérieur de l’AFC qu’à l’extérieur.
Sur les écrans
Cannes 2003, Kodak partenaire officiel du Festival et parrain de la Caméra d’or
Pour la 16e année consécutive, Kodak sera partenaire officiel du Festival International du Film à Cannes et parrain du Prix de la Caméra d’or.
Fuji présent à Cannes 2003
Les Égarés d’André Téchiné, photographié par Agnès Godard
photographié par Agnès Godard
Adaptation de Gilles Taurand et André Téchiné, d’après le roman de Gilles Perrault, "Le Garçon aux yeux gris".
« Juin 40. L’exode. Après un bombardement meurtrier, une femme et ses deux enfants se réfugient dans une maison désertée, guidés par un adolescent venu de nulle part. C’est cette situation de huit clos qui a intéressé le metteur en scène.
S’il y a un film auquel son approche m’a fait penser c’est à "La Nuit du chasseur". Au-delà de l’idée du bien et du mal, il traite de "l’intrusion" et de la place qu’elle peut occuper comme représentation dans les rapports humains.
Une caméra (ou deux) très mobile, sur travelling ou à l’épaule, une série Zeiss et pour la première fois un zoom... de la Fuji 64 Daylight, de la 400, de la positive Kodak. Les finitions sont en cours chez Technicolor à Londres et chez Eclair à Paris parce que je leur ai demandé de l’aide. Merci à Olivier Chiavassa et Gérard Savary. Encore une fois la postproduction a été négligée dans son organisation et ses deals financiers. »
Camarades de Marin Karmitz
Soutien au court métrage mondial à Cannes
Fuji Tous Courts La prochaine séance de Fuji Tous Courts aura lieu le mardi 6 mai au Cinéma des Cinéastes à 18h00.
Hommage à Maurice Pialat et Daniel Toscan du Plantier
Cocktail Fuji à la CST
Technique
Telecine Calibration System
De nouvelles "look-up tables" (LUT) restituent le rendu de chacun des différentes types de négative.
Lire, voir, entendre
Das fliegende Auge Michael Ballhaus, director of photography
Il est peu probable qu’un éditeur français se fende d’une traduction approximative dont ils ont le secret ! Guettons plutôt une éventuelle édition anglaise.
ENS Louis-Lumière, table ronde n°3 " La gestion de compétences, vue par les gens de l’art " Créateurs, réalisateurs, photographes, ingénieurs du son, chefs opérateurs... Comment les professionnels répondent à la contrainte externe, aux exigences des managers ou... à celles qu’ils se définissent pour eux-même
ENS Louis-Lumière, table ronde n°2 " La gestion des compétences " Quel management des compétences face à l’évolution des savoir-faire ?
Leçon de photographie par John Davis à l’ENS Louis-Lumière le 18 juin 2003
L’occasion nous sera également donnée de découvrir ses derniers travaux.
Michel Abramowicz et "Michel Vaillant" de nouveau à l’honneur dans "In Camera" (avril 2003)
ENS Louis-Lumière, table ronde n° 1 " Le marché du travail " Quel impact les évolutions économiques, technologiques et sociales ont-elles sur l’exercice des professions de l’image et du son ?
Making Pictures
Démission du président de la Cinémathèque française par Nicole Vulser
Le Monde, 30 avril 2003
Le président de la Cinémathèque française, Jean-Charles Tacchella, a démissionné lundi 28 avril. Le même jour, lors d’un conseil d’administration extraordinaire, les deux vice-présidents, Humbert Balsan et Martine Offroy, ont été nommés présidents par intérim.
M. Tacchella devient président d’honneur.
Présentation du livre sur Amazon.com
Revue de la Cinémathèque, n°22 Willy Kurant expose le cadrage et la lumière avec Orson Welles
Les cartes d’abonnement illimitées s’ouvrent aux indépendants par Isabelle Regnier
Le Monde, 2 avril 2003
En vertu du décret du 24 octobre dernier, les circuits émetteurs de cartes sont désormais tenus de rendre leur formule accessible aux exploitants situés sur leur zone de chalandise et y détenant moins de 25 % de part de marché.
Séminaire professionnel Louis-Lumière " 2000-2010 : quelles évolutions pour les métiers de l’image et du son ? " par Rémy Chevrin
American Cinematographer, mai 2003
Côté profession
Le Bureau du Cinéma de la Ville de Marseille
Bilan de la production cinématographique en 2002
Témoignage de Jimmy Glasberg, AFC
Témoignage de Pascal Lebègue, AFC
Témoignage de David Lynch, réalisateur
Témoignage de Pascal Rabaud, directeur de la photo
On s’était rencontré chez Alga, j’étais tout jeune à peine dégrossi. Il avait décidé de me prendre comme premier assistant, sans connaître mes compétences, après une discussion de plusieurs heures sur le Brésil, pays dont on était amoureux tous les deux.
Il était aventureux, dans le sens du voyageur découvrant dans tous les actes de sa vie de nouveaux horizons. (...)
Témoignage de Jean-Jacques Bouhon, AFC
Témoignage de Steven Poster, ASC
Témoignage de Jean-Jacques Aillagon ministre de la Culture et de la Communication
Marseille : la seconde capitale du cinéma ? Le Pôle Médias Belle-de-Mai
Témoignage de dominique Abel, réalisatrice
Témoignage de Mireille Aranias, agent et amie
Je t’ai connu en 1989 sur une pub en Afrique du Sud qui s’était très mal passée. Tu m’avais aidée et soutenue. Quelque temps après, tu m’as suivie quand j’ai monté l’Agence First One. Je crois même que tu étais le premier, j’étais très fière.
Témoignage de Marie-Claude Treilhou, réalisatrice
Témoignage de Christian Fournié, assistant
Témoignage de Lionel Legros, directeur de la photo
Témoignage de Thérèse Chevalier (Ciné Lumières de Paris)
Il n’a pas hésité. (...)
Témoignage de Jean-Louis Uzan, producteur et ami
Je ne peux pas me faire à l’idée de ton départ. Tu es trop unique et ingénieux pour disparaître. En même temps, une de tes qualités est d’être imprévisible.
Depuis quinze ans, j’ai pu apprécier tes qualités humaines aussi bien dans la vie privée que professionnelle. Tu m’as vraiment étonné par ta créativité et tes incroyables connaissances techniques. Mon plaisir était de te donner carte blanche afin que tu transcendes mes réalisateurs. A chaque film, ton approche était innovante et passionnante.
C’est avec toi que j’ai le plus appris. Je t’embrasse.
Témoignage d’Etienne Fauduet, AFC
J’aimais bien lorsqu’il me soufflait : « Envoie-les chier » quand l’agence ou la production énonçait quelque sentence dont la pertinence était une signature. Je crois qu’en son souvenir, je vais gentiment "envoyer chier" la prod pour laquelle je travaille en ce moment.
Témoignage de Leos Carax, réalisateur
La production cinématographique en 2002 Bilan statistique des films agréés du 1er janvier au 31 décembre 2002
En 2002, la production cinématographique reste soutenue avec 200 films agréés (contre 204 en 2001) dont 163 d’initiative française parmi lesquels figurent 63 premières œuvres. Il convient de signaler l’essor des premiers films en 2002 (+ 26 %) qui représentent 41 % des films d’initiative française.
Les investissements dans la production cinématographique, évalués à 860,7 millions d’euros, sont en recul de 44,4 millions d’euros en 2002. De même, les investissements dans les films d’initiative française sont en baisse de 3,3 % pour atteindre 724,2 millions d’euros, alors que les investissements étrangers dans ces mêmes films progressent de 30 % à 79,8 millions d’euros.
Le nombre de films coproduits avec des partenaires étrangers a progressé de 20 % pour atteindre 94 films. Ils ont été produits avec 24 pays, dont, en tête pour le nombre de films, la Belgique, la Grande-Bretagne et l’Allemagne.
Deux fois plus de films ayant un devis entre 5 et 7 millions d’euros ont été produits alors que le nombre de films entre 7 et 15 millions d’euros a diminué de 32 %.
Celui des films entre 1 et 4 millions d’euros a baissé de 22 %.
En revanche, la production des films à plus de 15 millions d’euros et à moins de 1 million d’euros est restée stable. Les films à plus de 7 millions d’euros continuent de capter plus de 50 % des investissements dans les films d’initiative française.
Le devis moyen des films est stable à 4,44 millions d’euros, contre 4,36 millions d’euros en 2001 ; le devis médian progresse de 16,5 % à 2,82 millions d’euros.
La structure du financement des films d’initiative française marque une progression des apports étrangers, des à-valoir distributeurs français et investisseurs des Soficas.
Avec plus du tiers du financement des films d’initiative française, les chaînes de télévision, demeurent les premiers investisseurs du cinéma français. Cependant, les apports des chaînes de télévision au financement des films agréés sont en recul de 7 % à 248,7 millions d’euros, en raison d’une diminution des investissements de Canal +. Les investissements de Canal+ couvrent 18 % de l’ensemble des investissements français des films agréés en 2002, contre 21 % en 2001, 22 % en 2000 et 25 % en 1999. L’investissement dans les films d’initiative française baisse d’une manière significative, passant de 147,1 millions d’euros en 2001 à 116,9 millions d’euros en 2002.
Avec 1,19 million d’euros, le montant moyen de l’investissement de Canal+ sur les films d’initiative française est également en baisse. Il était de 1,33 million d’euros en 2001 et en 2000.
Les investissements des chaînes en clair progressent de 8 % à 108 millions d’euros.
Les investissements de TF1 diminuent de 27 %, ceux de M6 et Arte progressent de 28 % chacun.
Ceux de Francetélévisions sont en hausse de 42 %, notamment grâce à la progression spectaculaire des apports de France 3.
Les investissements de TPS Cinéma sont stables à 23,7 millions d’euros.
Il convient de signaler qu’un tiers des films n’ont pas fait l’objet d’un préfinancement de Canal+ ou TPS.
En 2002, les 163 films d’initiative française ont été produits par 133 sociétés. Seules 2 sociétés ont produit plus de 6 films, 9 sociétés ont produit entre 3 et 4 films, 17 sociétés 2 films et 105 sociétés 1 film.
Les tournages sont en légère progression pour atteindre 1342 semaines, dont les deux tiers en France. La durée moyenne d’un tournage est de 8,5 semaines.
Le développement des coproductions internationales a fait progressé le nombre de semaines de tournage à l’étranger avec 379 semaines, contre 320 en 2001.
D’après "La Lettre du CNC", n°3 avril 2003