Ainsi, avec l’arrivée en janvier d’Yves Lafaye, Pascal Poucet et Jean-Louis Vialard, nous voici quatre-vingts membres actifs. En ce début d’année 2005, je veux saluer et remercier chaleureusement les membres actifs et les membres associés, fondateurs de l’AFC. Ils peuvent êtres fiers de leur bébé.
Le conseil d’administration a décidé de nommer membres d’honneur de l’AFC les directeurs de la photographie Maurice Fellous et Roger Fellous. Nous leur souhaitons la bienvenue et vous les présenterons, s’il est encore nécessaire, très prochainement.
Les nouveaux membres actifs - Yves Lafaye, présenté par Gérard de Battista - Pascal Poucet, présenté par Robert Alazraki et Christophe Beaucarne - Jean-Louis Vialard
La nouvelle est tombée le 27 novembre. Par décision du tribunal administratif de Paris, le film de Jean-Pierre Jeunet n’est plus considéré comme européen et, par extension, français. Il ne s’agit pas, ici, de contester la décision du tribunal et il ne nous appartient pas de juger cette décision.
De passage à Paris avant d’aller au festival d’Amiens, où un hommage lui était rendu (voir l’article de Dominique Gentil), Haskell Wexler m’a contacté, le 9 novembre au matin, par l’intermédiaire de son neveu qui lui servait d’interprète. Il voulait profiter de son court séjour en France pour tourner quelques séquences destinées au documentaire qu’il tourne pour soutenir le projet lancé par Conrad Hall de combattre le trop grand nombre d’heures de travail sur les tournages américains.
Robert Alazraki et Armand Marco représentaient l’AFC lors de l’Assemblée générale d’Imago (Fédération européenne des directeurs de la photographie) et du colloque sur les droits d’auteur des directeurs de la photo qui se sont tenus tous les deux à Huelva, en Espagne, les 12 et 13 novembre 2004.
AGO d’Imago
Premier Congrès international sur les droits d’auteur des directeurs de la photographie
Déclaration d’Huelva (ci-contre) En voici les comptes-rendus.
En novembre 1999, durant le Festival de Camerimage à Torun (Pologne), les directeurs de la photographie d’associations de 22 pays revendiquèrent publiquement, dans la " Déclaration de Torun ", la reconnaissance de leur condition de co-auteurs des œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Ceci constitua un pas de plus dans le processus international de prise de conscience du travail créatif des directeurs de la photographie.
Robert Alazraki et Armand Marco représentaient l’AFC lors de l’Assemblée générale d’Imago et du colloque sur les droits d’auteur des directeurs de la photo qui se sont tenus tous les deux à Huelva, en Espagne, les 12 et 13 novembre 2004. Lire en cliquant ci-dessous la déclaration finale d’Huelva.
Actualité chargée ce mois-ci pour l’AFC avec le succès des deux journées de présentation de la caméra Genesis Panavision, organisées conjointement avec la CST et La fémis. L’invitation par Fuji de plusieurs opérateurs de l’AFC aux Rencontres de l’ARP (Rencontres cinématographiques de Beaune) avec le séminaire présidé par Pierre-William Glenn sur l’évolution des outils numériques de prise de vues. La participation de Jean-Noël Ferragut au Festival du nouveau cinéma à Montréal, et plus particulièrement l’atelier autour de la caméra numérique Origin de Dalsa. La journée Kodak organisée aussi dans le cadre de La fémis pour présenter le Kodak Look Manager.
Nous recevons ce mois-ci en tant que nouveau membre associé Propulsion.
J’ai travaillé avec l’équipe de Propulsion sur Michel Vaillant. C’est une bonne équipe. Agréable dans le travail. Des gens qui ne comptent pas leur temps et leur peine tout en restant toujours d’humeur égale.
Un dimanche à midi. Une petite maison à Bagnolet avec au milieu, entre les deux corps de bâtiment, un petit jardin envahi de toutes sortes de plantes. Manifestement la propriétaire a la main verte. Diane profite de son week-end pour refaire sa cuisine. La semaine, elle termine le tournage du dernier film de Philippe Collin Aux abois...
J’ai connu la société de Philippe Payet au tout début des années 90. Elle n’avait ni l’ampleur ni la notoriété qui sont les siennes aujourd’hui. Philippe travaillait encore comme chef électricien. Motivé, compétent et inventif, il a été un solide compagnon de tournage et devait jongler entre ses gants et pinces à linges et son costume de chef d’entreprise.
Qui d’entre nous n’a pas eu à prononcer ce mot, qui d’entre nous ne s’est pas posé de questions quand il faut les choisir. Qui n’a pas sué comme assistant sur les bancs optiques pour caler et recaler ces objectifs parfois si récalcitrants. Ils nous sont indispensables pour exprimer le rendu de notre image, l’expression de nos recherches. Ce mot nous l’employons chaque jour, à chaque instant lorsque nous travaillons.
La femis transformée en Palais des Congrès pendant une journée, 1 350 professionnels qui parcourent les trois étages et s’installent dans la salle de projection pour suivre la présentation d’un travail cinématographique : c’est cela le Micro Salon de l’AFC.
J’ai rencontré Antoine au Festival de Grenoble en 1997 je crois. Nous étions invités pour animer un " atelier image ". Nous nous sommes tout de suite entendus sur ce sujet, et les propos qu’il tenait sur l’image et le cinéma, ceux de sa génération, étaient très intéressants et démontraient déjà une grande maturité...
Dans la dernière Lettre (avril 2004), une erreur s’est glissée dans la légende de l’une des photos illustrant le Micro Salon. En effet, Béatrice Mizrahi, directrice de la photo, tenait dans ses mains une couronne de diodes électroluminescentes que l’on pouvait découvrir