Raphaël Nadjari et Laurent Brunet ont travaillé pour la première fois ensemble en 1998. Pour Raphaël, un premier film en tant que réalisateur, pour Laurent un premier film en tant que directeur photo. The Shade sera sélectionné au festival de Cannes, à Un Certain Regard. Nous retrouvons cette année ce tandem, qui, ne s’étant plus quitté depuis, se retrouve sur la Croisette pour ce cinquième film Tehilim (Les Psaumes). Entièrement tourné à Jérusalem, en hébreu, Tehilim raconte la disparition mystérieuse d’un père, qui laisse sa famille face à elle-même.
Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur des documentaires et courts métrages. C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998. Depuis, elle a signé l’image de films comme Royal bonbon de Charles Najman, Cache cache d’ Yves Caumon, Les Invisibles de Thierry Jousse ou Tiresia et Le Pornographe de Bertrand Bonello. Cette année, Josée est à l’affiche de deux films présentés à la Quinzaine des réalisateurs, Avant que j’oublie de Jacques Nolot et La Question humaine de Nicolas Klotz.
Le tournage de L’Avocat de la terreur s’est déroulé sur plusieurs mois de façon discontinue. L’enquête n’a jamais cessé, les informations arrivaient, donnant un suspens formidable à chaque rencontre et provoquant d’autres rencontres. Il y a eu deux entretiens en longueur avec Jacques Vergès distants de quelques mois, mais le moment fort du tournage a été le voyage à Alger. Très vite, il a été clair que tout partait de la guerre d’Algérie, des premiers attentats du FLN répondant à ceux de l’OAS, des condamnés à mort algériens, du collectif d’avocats mis en place par Jacques Vergès et d’autres avocats français et algériens, de la conceptualisation par Vergès de " la défense de rupture ".
En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Travaillant plus de 20 ans en tant que " gaffer " avec les plus grands opérateurs américains des années 1970 (Bruce Surtees, Owen Roizman, Haskell Wexler, Conrad Hall…), Tom Stern, ASC, a démarré à 56 ans une nouvelle carrière de directeur photo auprès de Clint Eastwood (sur Blood Work). Fidèle collaborateur de ce dernier depuis 1981 (depuis Honkytonkman), il a depuis 2002 signé les images de tous les nouveaux films de la star, remportant également récompenses sur récompenses dans les festivals internationaux. Après Mystic River en 2003, Tom Stern revient cette année à Cannes en tant que président du jury de la CST.
Quelques lignes sur le tournage de My Blueberry Nights de Wong Kar-wai que j’ai tourné avec lui l’été dernier à travers les Etats-Unis. WKW et moi, nous sommes rencontrés par l’intermédiaire d’un de ses producteurs. Notre projet initial devait être un autre film qui après avoir été retardé plusieurs fois ne s’est finalement pas fait.
Puis après sa rencontre avec Norah Jones, Wong Kar-wai m’a parlé de ce projet qu’il avait envie de faire avec elle.
Suite à l’Assemblée générale ordinaire de l’AFC et au renouvellement partiel de son CA, l’AFC a élu son nouveau président, Rémy Chevrin, et constitué son bureau.
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire, c’est parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles. » Sénèque
En cette année d’élection, l’AFC n’a pas failli à la tradition et suite à l’Assemblée Générale Ordinaire du 24 mars, je me retrouve face à la difficile tâche de la relève. Par où commencer et de quelle manière ?
Le mois de mars, saison de contrastes à La fémis ? A l’affluence record du Micro Salon et sa formidable ambiance de bonne humeur le 8 mars, a répondu une salle Jean Renoir clairsemée et morose lors de notre assemblée générale du 24. Entre les deux, le printemps avait chassé l’hiver, mais on avait curieusement l’impression que les saisons avaient été inversées...
Quand on aime, on ne compte pas ! Nul besoin d’avoir été agent secret pour estimer à environ 2 400 le nombre de personnes qui ont franchi cette année les grilles de La fémis à l’occasion de notre Micro Salon, y compris les quelques 500 représentants des entreprises membres associés de l’AFC. Les visiteurs proprement dits ont été chaleureusement accueillis par 42 de nos associés qui ont montré matériel et savoir-faire tout au long de cette journée.
Découvrez en images la journée du jeudi 8 mars sous le regard photographique de Nelly Florès, ENS Louis Lumière promotion 2007, et de Jean-Michel Humeau, AFC.
L’AFC, lors de son assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 24 mars dernier, a renouvelé en partie son conseil d’administration. Caroline Champetier, Etienne Fauduet, candidat sortant, et Philippe Piffeteau ont été élus membres du CA, dont le nombre, rappelons-le, est de 19.
Lors de son dernier CA, l’AFC a admis en son sein notre confrère Wilfrid Sempé en tant que membre actif. Nous l’accueillons chaleureusement. Diane Barartier, sa marraine, nous le présente.
Le Micro Salon a fermé ses portes... Comme chaque année, c’est un lieu de rencontres d’une très grande qualité technique. Un lieu où les industries techniques du Cinéma se doivent d’être. C’est l’occasion pour les professionnels de venir présenter leurs nouveautés techniques.
Une fois de plus, et peut-être bien la dernière, K 5600 Lighting était exposant au BSC Show. Malgré un sondage fait l’année dernière auprès des exposants, rien n’a réellement évolué et les critiques de cette année sont les mêmes que l’année dernière.
Un grand coup de chapeau à tous les organisateurs du Micro Salon 2007. C’est une formidable journée de rencontres et de contacts qui se déroule dans la bonne humeur et la convivialité, ce dont nos métiers de prestataires ont bien besoin, particulièrement en ce moment. Longue vie au Micro Salon dans son modèle actuel.
Il y a bien longtemps la maison Chevereau avait organisé une exposition de matériel sur le grand plateau des Studios de Boulogne. Patrice Leconte et moi, en préparation à l’IDHEC, nous étions procuré une invitation. Je me souviens de notre émerveillement devant tous ces outils mythiques. Nous avions à porté de mains des grues, des caméras Mitchell, des têtes manivelles… Une après-midi de rêve. Entre Les Ensorcelés et Le Mépris, et avant La Nuit américaine, c’était toute la magie du cinéma qui s’exposait devant nous.
J’avais manqué les dernières éditions. De sa toute première, il m’était resté son côté " Franc-Tireur " et spartiate. Monté avec les moyens du bord par les membres de l’AFC, le Micro Salon voulait à l’époque regrouper en un lieu unique et sur une même journée les quelques fabricants concernés par la prise de vue, éparpillés qu’ils étaient dans le tout venant audiovisuel d’un Satis devenu trop grand. Ses affiches arboraient fièrement une cale-sifflet. La joie y régnait, notamment celle d’avoir réussi son pari.