L’assemblée générale annuelle d’Imago s’est déroulée du 15 au 17 février 2008 à Amsterdam. Les représentants des différentes Associations européennes étaient invités à rejoindre la capitale néerlandaise le vendredi 15 février dans l’après-midi. Cette réunion clôturait la présidence d’Andréas Fisher-Hansen (DFF) qui avait accepté, lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 13 décembre 2003 à Paris, la lourde tâche de réorganiser Imago.
Paris, le 21 janvier 2008 Les directeurs de la photographie de l’AFC (Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique) prennent acte, en le regrettant, du rachat d’Eclair Groupe par Quinta.
Je connais le travail de Céline depuis un film de Jean-Paul Civeyrac, Le Doux amour des hommes (2002). Je me souviens d’une image très structurée et classique, mais aussi élégante et sensuelle (comme chez Bresson). Le film a été tourné en vidéo, en format Beta numérique à l’époque ; tant de " Cinéma " dans l’image électronique me semblait une prouesse…
J’ai connu Myriam Vinocour en 1988 sur son premier long métrage. J’étais premier assistant et Myriam s’est vite révélée une deuxième assistante passionnée par ce métier et très efficace.
J’ai rencontré Céline Bozon au cours d’un voyage à Beaune, nous étions deux des invités de Fuji pour participer aux Rencontres de l’ARP. J’ai suivi son parcours depuis, et quand j’ai eu besoin de renseignements sur une pellicule particulière (Kodak 5299), elle m’a aidé avec ses essais (et un œil très fin). C’est exactement ce que j’espère d’un collègue, j’ai donc pensé qu’elle pourrait en aider d’autres et je suis content de l’accueillir parmi nous.
J’ai connu Richard sur mon 1er long métrage en tant que réalisateur en 1973 pendant la préparation du film documentaire Le Cheval de fer, aventure hors norme tournée pendant toute la saison des courses motocyclistes du Championnat du monde de vitesse en 1974. Richard y tenait une caméra et remplissait déjà brillement la fonction d’assistant multi standard qu’exige ce genre de production.
L’année se termine avec ses hauts et ses bas : je ne ferai pas de rétrospective sur les différents événements qui se sont déroulés, mais il est un point sur lequel je voudrais m’étendre, c’est le coup de tonnerre qui vient de se passer dans le domaine des laboratoires cinématographiques français. Quinta Industries a racheté la totalité des parts d’Eclair qui lui manquait. La nouvelle est tombée, il y a quelques jours et je ne crois pas me tromper en affirmant qu’elle plonge l’ensemble des directeurs de la photographie dans une certaine perplexité. Et l’AFC n’est probablement pas la seule instance à se poser des questions aussi bien sur l’avenir de notre travail que sur la qualité des services offerts. Car, à travers cette reprise, quand parle-t-on cinéma et image ?
Un clin d’œil à tous les cinéphiles et férus de slapstick. Lors du tournage du dernier film de Yann Moix, Cineman, j’ai eu le plaisir de tourner une scène de burlesque à la manière de… ou plus au moins. Le plaisir aussi de tourner sur support argentique noir et blanc, avec filtrage noir et blanc, maquillage, études de couleurs et de contraste pour le noir et blanc. J’ai rajouté un iris et une caméra à manivelle…
Internationalisation de notre profession, mixité culturelle des équipes de tournage ainsi que délocalisation multiples, les films ne se fabriquent plus de la même manière. Pour suivre cette évolution, les rencontres et les échanges des acteurs de la fabrication des films est indispensable.
Après une première projection de septembre toute pleine de charme et de surprise (le très beau film d’Olivier Panchot éclairé par notre collègue Pierre Milon), nous retrouverons dans la continuité de l’énergie de cette rentrée le nouveau film de Jean-Jacques Annaud éclairé par Jean-Marie Dreujou. Ce rendez-vous mensuel reste, bien sûr, l’occasion de se retrouver et de découvrir le travail de nos membres mais aussi de continuer à faire vivre l’AFC par les échanges et les propositions de chacun.
Les élèves de la section Cinéma de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière désirent rencontrer des directeurs de la photographie et aborder avec eux – à partir d’exemples concrets liés à des travaux récents – les différentes phases techniques et artistiques de conception et de fabrication d’une image (image de film, de pub, de clip, images composites ou virtuelles).
Le président d’Imago, Andreas Fischer-Hansen, DFF, son vice-président Tony Costa, AIP, et son secrétaire général Paul-René Roestad, FNF, ont tenu la réunion annuelle du Bureau de la fédération européenne des directeurs de la photographie à Paris, rue Francœur, à l’invitation de l’AFC.
La période estivale a été entamée et déjà de nombreux tournages sont en cours. L’AFC a connu une activité forte ces dernières semaines et la vitalité de nos membres associés plus que soutenue : en effet, à l’approche des vacances pour certains et des tournages pour d’autres, TSF nous a fait découvrir sa toute nouvelle salle de projection 35 numérique lors d’une soirée où fut projeté le film L’ennemi intime photographié par notre confrère italien Giovanni Fiore Coltellacci, l’occasion d’un échange passionnant entre les opérateurs AFC et M. Coltellacci. De même, Panavision nous propose une journée Porte Ouverte le 6 juillet afin de découvrir leurs dernières acquisitions mais aussi de renforcer les liens qui nous unissent.
Avec le soutien de la CST présidée par Pierre-William Glenn, de Laurent Hébert son délégué général, et du CNC, l’AFC a connu cette année au Festival de Cannes un dynamisme nouveau à travers les différents évènements et activités qui ont eu cours pendant la quinzaine. Cette présence n’aurait pu avoir lieu sans le soutien actif de nos membres associés. C’est pourquoi je tiens avant tout à remercier chaleureusement tous ceux et toutes celles qui ont permis que nous existions encore plus que les années précédentes, Aaton, Agfa, Cininter, Fujifilm, Kodak, K5600, Maluna Productions, Panavision Alga Techno et Quinta Industries, ainsi qu’Apple Solution Expert Vidéo pour son aide exceptionnelle.
Découvrez et commandez les deux premiers numéros de la revue Lumières, les Cahiers de l’AFC. Chaque revue est accompagnée d’un CD présentant des extraits de films, des photogrammes et des photos.
Prix par numéro : 15 euros (CD inclus), hors frais d’envoi
Consultez le tableau des frais d’envoi ci-dessous Facture sur demande jointe à votre commande
Vous pouvez aussi venir retirer votre commande à l’AFC, 8 rue Francœur - 75018 Paris - Lundi, mardi, jeudi et vendredi entre 10 et 18 heures.
Suite à l’Assemblée générale ordinaire de l’AFC et au renouvellement partiel de son CA, l’AFC a élu son nouveau président, Rémy Chevrin, et constitué son bureau.
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire, c’est parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles. » Sénèque
En cette année d’élection, l’AFC n’a pas failli à la tradition et suite à l’Assemblée Générale Ordinaire du 24 mars, je me retrouve face à la difficile tâche de la relève. Par où commencer et de quelle manière ?