Billets d’humeur

Mais pourquoi ça fait du bruit ?
par Charlie Van Damme

Commençons par ce qu’il y a de pire : les gradateurs ou jeux d’orgue.
Un filament tungstène et bobiné sur lui-même, un peu comme un ressort. Une sorte de self donc (mais sans entrefer, heureusement) qui par définition s’oppose au variations de tension . Alimenté en courant alternatif à la tension nominale, c’est miracle qu’on n’entende rien.

Le Micro et Le Joker
par Marc Galerne, K5600

Forcément, je ne pouvais rester sans réaction à l’article de Diane Baratier rapportant les propos informels de l’ingénieur du son Jean Umansky.
D’abord, il y a la réaction épidermique qui ne se contrôle pas : on attaque les fabricants de projecteurs (dont nous, K5600) et on cite un Joker 400 (donc nous, K5600). Je frôle la parano, je rentre chez moi le soir et je me dis que, finalement, un bon verre de vin vaut bien mieux que toute cette polémique.

Repas de tournage
par Diane Baratier

En ce moment, je suis sur le film de Charles Belmont.
Aujourd’hui, à midi, le sujet lancé à table tourne autour des nuisances sonores dues aux nouvelles gammes de projecteurs.
La conversation est entre Jean Umansky, ingé son, Cafer Ilhan, chef électro et David Grinberg, assistant caméra. Avec délectation, j’écoute pour mieux comprendre : depuis quelques films, je me demande pourquoi les micros ne sont jamais satisfaits des limites du cadre. Alors qu’ils sont de plus en plus performants !

Passagère du silence
de Fabienne Verdier

C’est un livre autobiographique. Fabienne Verdier part pour la Chine dans les années 1980 étudier la peinture traditionnelle chinoise. Elle se retrouve dans une université du Sichuan, province à l’Ouest de la Chine. Mise à l’écart dès le début, elle parvient à rencontrer un des derniers calligraphes, survivant de la Révolution Culturelle, Maître Huang. Les lignes qui suivent m’ont semblé s’adresser à l’image d’un film.

A propos du KLMS
par Denis Lenoir

En vue d’un tournage prochain, je m’apprêtais, il y a peu, à acheter le Kodak Look Manager System que j’avais testé il y a quelques mois (voir Lettre de l’AFC de décembre) quand j’ai découvert son prix, 1 000 dollars US ! (...)

A propos des filtres
par Charlie Van Damme

Nous disposons d’objectifs aux performances fabuleuses, quel bonheur ! Nous disposons aussi de séries de filtres très complètes de toutes les couleurs, de toutes natures. Chouette ! J’en ai recensé pas moins de cinquante dans le catalogue d’Alga. Mais pourquoi diable ne sont-ils pas traités anti-reflets ? (...)

" Shoah "... Pour que justice soit faite !
par Jimmy Glasberg

Janvier1945.
J’ai cinq ans.
Libération du camp d’Auschwitz.
Ma cousine Denise, rescapée de l’holocauste, rentre avec un moignon à la place d’un pied. Il fut gelé par le froid, la neige, la glace de l’hiver au camp d’Auschwitz.
42, boulevard Chave à Marseille. Elle habite au quatrième étage, nous emménageons au premier.

L’Ethique du masque
par Charlie Van Damme

Il y a un an, j’étais convié à participer à un colloque universitaire à Jussieu autour du thème " Masques et Lumière ". Je leur ai proposé ce texte, l’idée étant de ramener les considérations de l’aimable assemblée à des choses un peu plus concrètes, premières. Etant donné le contexte de départ, soyez indulgents pour la forme un peu trop didactique à mon goût.
N’hésitez pas à prendre la balle au bond et de vous emparer de vos stylos, ce serait dommage que " Remue-méninges " devienne " La Rubrique à
Charlie " !

Réflexions après la lecture du journal de Denis Lenoir
par Pierre Lhomme

Je me suis souvenu qu’au siècle dernier, il y avait des relations suivies entre nous et le labo. L’étalonneur était notre interlocuteur privilégié, il nous secondait du tournage à la postproduction, nous avions régulièrement une petite fête : la projection de nos images sur une vraie toile.

Par le bon bout de la lorgnette
par Jacques Arlandis, directeur de l’ENS Louis-Lumière

La direction de l’école a été interpellée par le billet de Jean-Noël Ferragut dans le précédent numéro de la Lettre de l’AFC. Cela est bien, cela est sain, car ce billet m’amène non pas à réagir mais à tenter de mieux faire partager les enjeux de notre développement à des professionnels qui ont toujours marqué leur attachement à l’institution que j’ai l’honneur de diriger depuis près de trois ans.
Comme toute la profession, Louis-Lumière, qui participe avec d’autres à l’acte de formation, est traversée par de multiples interrogations.

On n’arrête pas le progrès
par Charlie Van Damme

Décidément on nous gâte : nous voilà confronté à pas moins de quatre prototypes de caméras numériques très haut de gamme qui préfigurent sans doute le cinéma de demain. La Viper, la Genesis, la D 20, l’Origin. J’en oublie peut-être. Des systèmes assez lourds et franchement onéreux dont l’usage ne sera envisageable que sur des productions solidement financées. Parallèlement au développement de ces appareils, les labos font des efforts considérables pour anticiper sur les développements à venir ou tout simplement ne pas rester à la traîne.

Parrain, pourquoi tu tousses ?
par Jean-Noël Ferragut

C’était il y a moins d’un an. Une bonne nouvelle, et par ailleurs excellente initiative, nous parvient de l’AEVLL (Association des anciens élèves de Vaugirard - Louis-Lumière).
Quelques membres actifs de cette association, dont son président Gilles Flourens, instaurent, de conserve avec la direction de l’Ecole, un système de parrainage entre anciens et étudiants de deuxième année, du moins ceux qui, de part et d’autre, en ont manifesté l’envie.

A propos de la Genesis
par Diane Baratier

L’AFC a organisé, récemment, la présentation d’une nouvelle caméra, la Genesis.
Son nom provient de genèse, la création. Est-ce que ce choix veut dire que la Genesis est une création ? C’est peut-être le point de vue des industriels qui l’ont mise sur le marché, mais je ne pense pas que ce soit celui des opérateurs qui vont devoir l’utiliser.

Merci César,
par Dominique Bouilleret

Quand nous sommes sortis de la salle de cinéma, nous avons gentiment remercié nos hôtes, Annick et Christophe de Fujifilm, qui nous avaient conviés à une séance de 2046, de Wong Kar-wai, à l’UGC Bercy.
C’est en effet Christophe, comme tenait à le préciser Annick, qui a lancé l’idée de " spammer " ses contacts avec cette invitation autour d’un film tourné en Fuji et d’un déjeuner pour prolonger cet instant.

Parenthèse
en guise de rectificatif...

Notre consœur et amie Diane Baratier, que Jean-Jacques Bouhon nous a présentée dans la Lettre de septembre dernier, nous précise que « Nicolas Hayer n’est pas le précurseur d’un travail en lumière réfléchie, mais (qu’) il défendait l’éclairage logique. Pas d’ombres qui viennent de nulle part. »

Lettre ouverte de l’AFC au ministre de la culture (suite)
par Jean-Jacques Bouhon

Nous avions publié dans la Lettre 131, avril 2004, une lettre ouverte de l’AFC à Monsieur le ministre de la culture au sujet du fait que les heures d’enseignement dispensées par les techniciens n’étaient plus prises en compte dans la nouvelle réglementation de l’Assedic pour le calcul des heures travaillées.
Nous avons reçu une réponse de Monsieur David Kessler, directeur général du CNC, dans une lettre datée du 20 juillet 2004.

Développer la rubrique " remue-méninges "
par Charlie Van Damme

Voilà le projet que nous avons concocté, Jean-Jacques Bouhon, Jean-Noël Ferragut et moi : faire vraiment vivre cette rubrique, à la fois sur papier et sur le site de l’AFC.
A l’origine, il y avait ce pamphlet, Envisager le cinéma autrement, par lequel je prétendais lancer un mouvement de réflexion qui devait dépasser les considérations sectorielles, strictement structurelles ou techniques, universitaires ou critiques.