L’éditorial de la Lettre de septembre 2015 Par Nathalie Durand, AFC
Quand j’étais assistante, je me souviens de ces séances de rushes après la journée de tournage, prendre le scooter, la voiture, aller jusqu’à Epinay, monter les escaliers qui mènent à la salle de projection, attendre le ventre noué, le noir qui se fait, le premier clap, les images brutes, sans son, la découverte des plans tournés la veille, le soulagement quand le point est là, l’envie de se fondre dans le noir quand il n’y est pas. Voilà, pour moi c’est ça les premiers souvenirs d’Eclair.