Amis lecteurs et collègues (dans le sens où nous sommes tous dans le même paquebot). La cérémonie de clôture du dernier Festival de Court Métrage de Clermont-Ferrand fut cette année un bric-à-brac symptomatique de la période délicate que traverse le cinéma dans son ensemble. Nous lisons dans la presse et entendons sur le sujet des échos confus. Ayant été témoin aux premières loges, il me semble nécessaire d’en démêler un peu l’écheveau car il n’y eu, ce soir-là, salle Jean Cocteau, pas un, mais au moins trois sujets de revendications et polémiques.
Après, entre autres, Manoel de Oliveira, Francesco Rosi, Garret Brown, John Bailey et Vittorio Storaro, parmi tant de créateurs du cinéma déjà invités, c’était au tour de l’AFC d’être mise à l’honneur cette année à l’Aquila film festival, du 9 au 13 décembre 2003.
" La Sirène rouge " a été projetée le mardi 2 décembre à Lodz dans le cadre du festival Camerimage. Malheureusement, j’étais en tournage à cette date et n’ai pu me rendre en Pologne que le week-end suivant pour la cérémonie de clôture. C’était un vrai plaisir que de faire ce voyage pour rejoindre cette assemblée prestigieuse de chefs opérateurs du monde entier. J’étais même très ému au moment de croiser William A. Fraker, le directeur photo de \" Bullit ", film qui, tout comme " Butch Cassidy et le Kid ", " Luke la main froide " (...)
Le palmarès : Louve d’or : \" Osama \" de Siddik Barmak (Afghanistan) Prix du scénario : \" Depuis qu’Otar est parti \" de Julie Bertuccelli (France) Prix du public : \" Les Yeux secs \" de Narjiss Nejjar (France, Maroc) Prix du documentaire : \" Hush ! \" de Victor Kossakovsky (Russie)
D’abord le " Life Achievement Award " à Raoul Coutard pour l’intégralité de son œuvre photographique. Invité d’honneur, acclamé, interviewé par un public jeune et enthousiaste, Raoul traça un portrait de ses collaborations avec Godard, avec un humour décapant et une humilité assez peu commune.
Il y eut à minuit une projection d’A bout de souffle qui dut refuser du monde, je pris un très grand plaisir à nos conversations du petit-déjeuner. Le recul qu’il avait sur sa carrière était passionnant.
Palmarès du Festival Manaki Brothers de (...)
Cette année, on a pu voir à Cannes Playtime de Jacques Tati, originellement tourné en 70 mm et complètement traité et rénové par le laboratoire Arane-Gulliver.
Fuji m’ayant sollicité de longue date comme invité d’honneur, je me devais aussi d’endosser mes nouveaux habits de président de notre association. Cela faisait 10 ans que je ne m’étais pas rendu au Festival de Cannes, depuis la présentation en compétition, dans la section Un Certain Regard, du film de Tony Gatlif Latcho Drom, merveilleux souvenir car le film remporta un prix.
Laurent Houssay - La production française a semblé marquer le pas, doit-on craindre une aggravation de cette tendance ?
David Kessler - Si vous prenez le nombre de films produits, on passe de 204 en 2001 à 200 l’année suivante, ce qui reste un chiffre fort car je rappelle que c’est trente films de plus que les années précédentes, 200 reste un nombre historique en termes de films agréés. On a certes constaté un recul des investissements de Canal+, vraisemblablement à cause de la baisse du nombre de ses abonnés, mais il n’y a rien de (...)
Palmarès et premières impressions à chaud sur une partie de la sélection des "premiers films" projetés dans les diverses sélections du festival de Cannes...
Le prix a été décerné à Reconstruction de Christopher Boe, Danemark. Il m’est apparu dès la première vision (d’autres membres ont eu envie de le revoir) comme une recherche du mode de narration, se servant avec minutie et pour un résultat formidable de tous les ingrédients qui entrent dans la fabrication d’un film. L’interprétation y est remarquable (avec une mention pour le double rôle féminin), la mise en images précise et concise, la bande son pertinente, le tout pour l’histoire d’une rencontre amoureuse éphémère. Si cela constitue (...)
"Mille mois" de Faouzi Bensaisi, Maroc Un film d’époque : le Maroc il y a 20 ans, chronique familiale. De belles images d’Antoine Héberlé, une mise en image et une mise en scène utilisant avec talent le format scope pour un film très personnel aux tons multiples : tristesse, violence et humour. On y voit sans aucun doute le travail d’un metteur en scène déjà fortement dessiné.
"Elle est des nôtres" de Siegrid Alnoy, France Très construite, très maîtrisée l’histoire de cette femme qui veut se faire "adopter" par la communauté (...)
Depuis plusieurs années, le Syndicat des Producteurs Indépendants et Fujifilm s’associent autour d’un partenariat plus constructif que démonstratif. (...)
Kodak vous invite chez vous à L’appartement Kodak du 14 au 25 mai 2003. Pour la 16e année consécutive, Kodak sera partenaire officiel du Festival International du Film à Cannes et parrain du Prix de la Caméra d’or.