Demonlover
d’Olivier Assayas, photographié par Denis Lenoir
En Sélection officielle
« Faux film de genre, Demonlover fait se télescoper deux mondes, celui de la haute-finance internationale et celui de la pornographie sur Internet. Les personnages y portent des accessoires de marque, prennent l’avion en première classe, trahissent et tuent sans scrupule. Cela finit évidemment très mal. J’y ai vu dès la lecture du scénario la plus radicale dénonciation de notre société capitaliste contemporaine en tant qu’elle réifie avec leur accord plus ou moins conscient ses servants (et servantes) mêmes. Terrifiant car c’est de nous aussi qu’il (...)