Jean Penzer

Hommage à Jean Penzer
Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC

Né le 1er octobre 1927 à Livry-Gargan, de parents d’origine russe. Son père était né à Krisilo (aujourd’hui en Ukraine) et sa mère à Vitebsk (aujourd’hui en Biélorussie). Ils s’étaient connus à Odessa avant de venir s’installer en France, en 1911, où ils obtiendront la naturalisation en 1928. Jean-Bernard Penzer avait étudié le cinéma à l’école de Vaugirard entre 1945 et 1947 (dans la même promotion que Jean Boffety, Pierre Tchernia, Georges Leclerc, René Mathelin et Georges Dufaux) avant de travailler comme assistant opérateur entre 1947 et 1955.

Seize années avec Jean Penzer
Par Michel Coteret

J’ai toujours trouvé assez vain ces rubriques qui sont souvent un apitoiement sur le "bon vieux temps", mais en complète contradiction avec moi-même, j’ai accepté de rédiger cet hommage à Jean Penzer pour trois raisons : c’est un ami pour lequel j’ai le plus profond respect ; la demande vient de Marc Salomon pour l’AFC, personne et association qui contribuent au développement du cinéma et de notre culture, ce qui n’est pas rien ; et enfin, pour que la mémoire d’un directeur de la photo de grand talent perdure si possible par cet écrit.

Jean Penzer, témoignages

Yves Agostini, cadreur, et André Nové, chef électricien, évoquent leurs longues années de collaboration et de complicité avec Jean Penzer.

Le directeur de la photographie Jean Penzer nous a quittés

Nous avons appris avec tristesse la disparition de Jean Penzer, survenue le 20 mai 2021, à l’âge de 93 ans. Formé à l’école de Vaugirard juste après la guerre, il était passé par l’assistanat et le court métrage avant de démarrer sa carrière de directeur de la photographie en 1959 grâce à Philippe de Broca (Les Jeux de l’amour), qu’il retrouvera à plusieurs reprises, tout en collaborant, entre autres, avec Alex Joffé, Philippe Labro, Bertrand Blier, Chantal Akerman, Jacques Demy... Membre d’honneur de l’AFC depuis 2007, il avait reçu le César de la Meilleure photographie en 1986 pour On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray.