Le Festival de Cannes

4e édition du "Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography"
Hommage au directeur de la photographie Peter Suschitzky, ASC

Nos associés à Cannes

En 2013, pour la première fois dans son histoire, Angénieux devenait Partenaire Officiel du Festival de Cannes et créait à cette occasion le premier "Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography", une cérémonie destinée à mettre en lumière le travail des Directeurs de la Photographie. Après Philippe Rousselot, AFC, ASC, en 2013, Vilmos Zsigmond, HSC, ASC, en 2014, Roger Deakins, BSC ASC, c’est à Peter Suschitzky, ASC, qu’ Angénieux rendra hommage vendredi 20 mai dans la Salle Buñuel au Palais des Festivals.

Le directeur de la photographie Julien Poupard, AFC, parle de son travail sur "Divines", de Houda Benyamina

Les entretiens au Festival de Cannes

Dès sa sortie de La fémis, en 2006, Julien Poupard éclaire de nombreux courts métrages puis se fait remarquer pour son travail sur Party Girl, Caméra d’or à Cannes en 2014. Collaborateur fidèle de premiers films et de jeunes réalisateurs – par exemple Terre battue, de Stéphane Demoustier, ou Les Ogres, de Léa Fehner –, il récidive avec Divines, premier long métrage de Houda Benyamina en sélection à la Quinzaine des réalisateurs. (BB)

Le directeur de la photographie André Turpin parle de son travail sur "Juste la fin du monde", de Xavier Dolan

Les entretiens au Festival de Cannes

Le Québécois André Turpin conjugue les rôles de directeur de la photographie, de réalisateur et de scénariste. Endorphine, son dernier film, est sorti récemment au Canada. Sa carrière de directeur de la photographie s’appuie sur une fidèle collaboration avec Denis Villeneuve pour Un 32 août sur terre, Maëlstrom (Jutra de la Meilleure photographie) et Incendies (Prix Génie et Jutra de la Meilleure photographie).
Depuis Tom à la ferme, André Turpin accompagne le jeune réalisateur québécois Xavier Dolan. Il signe l’image de Juste la fin du monde, le sixième long métrage du plus prolifique réalisateur de cette 69e édition cannoise, en lice pour la Palme d’or. (BB)

Le directeur de la photographie Jonathan Ricquebourg parle de son travail sur "La Mort de Louis XIV", d’Albert Serra

Les entretiens au Festival de Cannes

Jonathan Ricquebourg sort de l’ENS Louis-Lumière, section Cinéma, en 2013 et éclaire le film de Jean-Charles Hue Mange tes morts, Tu ne diras point puis Fils de, de HPG. Il reçoit le prix de la Meilleure photographie du Festival de Tirana en 2015 pour Banat, il viaggio, d’Adriano Valerio. C’est avec Albert Serra, réalisateur catalan et exigeant, qu’il continue son parcours avec La Mort de Louis XIV, en séance spéciale sur la Croisette.

Fred Elmes, ASC, vieux comparse de Lynch et Jarmusch, fait la lumière sur la mise en image de "Paterson", de Jim Jarmusch
Et au milieu coule une rivière

Les entretiens au Festival de Cannes

A l’instar d’une chanson de Bruce Springsteen, le nouveau film de Jim Jarmusch plante son décor dans une bourgade du New Jersey où le postindustriel (les anciennes usines) côtoie le bucolique (la cascade et la rivière) et la poésie. Le héros est un chauffeur de bus dont la passion pour la prose est rythmée par son réveil, les pâtisseries préparées par sa splendide compagne persane et la promenade de leur bouledogue avant d’aller s’en jeter un le soir au bar du coin. Un jour sans fin filmé comme un haïku ? Fred Elmes, ASC, vieux comparse de Lynch et Jarmusch, fait la lumière sur la mise en image de ce poème visuel.

Où Patrick Orth, directeur de la photographie, et Silke Fischer, chef décoratrice, parlent de leur travail sur "Toni Erdmann", de Maren Ade
À pleines dents

Les entretiens au Festival de Cannes

Avec Toni Erdmann, la cinéaste allemande Maren Ade a réussi à faire rire le grand Théâtre Lumière pendant près de 90 minutes sur les 160 que dure son film. Le sujet étant la crise existentielle d’une cadre supérieure trentenaire expatriée à Bucarest, on ne peut qu’applaudir le tour de force qui devrait immanquablement la voir, avec ses comédiens, toucher les plus hautes marches du Palmarès le 22 mai au soir. Silke Fischer et Patrick Orth (chef décoratrice et directeur de la photo) parlent de cet étrange "feel good movie" germano-roumain. (FR)

Le directeur de la photographie Samuel Lahu parle de son travail sur "Mercenaire", de Sacha Wolff

Les entretiens au Festival de Cannes

J’ai rencontré Samuel Lahu à La fémis… Je donnais un cours à des élèves de dernière année du département Image. Peu de temps après, alors que Samuel était sorti de cette école, je lui ai demandé s’il voulait faire le tour du monde avec deux caméras, une vitre [1], un marker et moi… Samuel a choisi dix pays sur la planète et nous sommes partis tous les deux, dans une vingtaine de pays, avec dix-sept caisses sous le bras…

"Dragées au poivre", de Jacques Baratier, projeté à Cannes Classics

Festival de Cannes 2016

Dragées au poivre, le film de Jacques Baratier photographié par Henri Decaë, est projeté mercredi 18 mai dans la section officielle Cannes Classics. Sa restauration numérique a été effectuée par les équipes de Mikros image à partir de la numérisation en 2K des négatifs 35 mm et supervisée par la directrice de la photographie Diane Baratier, AFC.

Le directeur de la photographie Jean-Louis Vialard, AFC, parle de son travail sur "Voir du pays", de Delphine et Muriel Coulin
Des militaires à la plage

Les entretiens au Festival de Cannes

Après 17 filles, premier film remarqué au Festival de Cannes 2011, Delphine et Muriel Coulin reviennent dans la sélection Un certain regard avec Voir du pays.
Un film qui explore une facette peu connue de l’armée de terre : celle des stages de décompression consécutifs à chaque fin de mission et qui permettent aux soldats de reprendre pied avec une certaine vie "normale", loin du théâtre des opérations. Fidèle au poste de l’image, Jean-Louis Vialard, AFC, nous explique les enjeux photographiques de ce film tourné principalement sous le soleil de l’île de Rhodes.

Où la directrice de la photographie Isabelle Razavet parle de sa collaboration avec Solveig Anspach sur "L’Effet aquatique"

Les entretiens au Festival de Cannes

L’émotion colore cet entretien accordé par Isabelle Razavet, complice de cinéma et d’amitié de Solveig Anspach, décédée l’été dernier. L’Effet aquatique, son sixième long métrage, vient compléter ce que la réalisatrice appelait « sa trilogie fauchée », après Back Soon, et Queen of Montreuil. Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au 69e Festival de Cannes, le dernier film de Solveig Anspach traduit magnifiquement ce qu’elle voulait transmettre de sa notion du bonheur.

Le directeur de la photographie David Chambille parle de son travail sur "La Forêt de Quinconces", de Grégoire Leprince-Ringuet

Les entretiens au Festival de Cannes

David Chambille est issu des rangs de l’ENS Louis-Lumière (Ciné promo 2005). Après un passage en tant qu’assistant (avec Patrick Blossier, Pascal Caubère...), il se dirige rapidement vers la lumière en filmant plus d’une quinzaine de courts métrages. Depuis 2012, il a notamment signé les images des longs métrages Mon amie Victoria, de Jean-Paul Civeyrac ou Discount, de Louis-Julien Petit. La Forêt de Quinconces est le premier du comédien et réalisateur Grégoire Leprince-Ringuet avec qui il avait déjà fait deux courts métrages. (FR)