La Géographie de l’éducation au cinéma aux éditions du CNC
A quoi pourrait-on comparer ce monument, ce très imposant pavé, si ce n’est à son auteur, Bertrand Tavernier ? Le cinéaste, auteur de Coup de torchon, Un dimanche à la campagne, Autour de minuit ou Capitaine Conan, fut aussi un passeur, un journaliste passionné et curieux, ainsi qu’un attaché de presse, un programmateur de ciné-club et un défricheur.
Résolu à n’appartenir à aucun clan, à préserver sa liberté de goût et de parole, il n’a jamais cessé d’allier passion, subjectivité et compétence. Avec générosité, avec aussi un certain sens de la polémique et une détermination communicative à casser le vernis de l’histoire officielle, il a voulu explorer les zones méconnues et revaloriser les sans-grade.
Le Monde, 4 novembre 2008
Près de 600 pages, 6,2 kg et 150 euros. La fabuleuse somme que viennent de publier les éditions Taschen sur Ingmar Bergman, en librairie le 3 novembre, est un monument à la mesure de l’œuvre qu’elle embrasse.
Edité dans un format rectangulaire bleu débordant largement les mesures des rayonnages d’une bibliothèque normale - celui-là même que Taschen inaugura il y a trois ans pour présenter, en rouge, les archives de Stanley Kubrick -, Les Archives d’Ingmar Bergman offrent une spectaculaire plongée dans un parcours cinématographique, théâtral et humain.
Le Monde,11 juillet 2008
Intermittents et précaires rend compte d’une enquête menée sur les conditions de travail de tous ces professionnels du spectacle qui alternent périodes d’emploi et de chômage, au fil des projets qu’ils mènent pour le compte de leurs (multiples) employeurs.
La Croix, 24 mai 2008
S’est-on assez avisé, à la naissance du cinéma, que l’arrivée du train en gare de La Ciotat traînait une immense écharpe de fumée qui se déliait ?
C’est à un critique de la revue Positif et au journaliste des Echos, Adrien Gombeaud, que l’on doit cette judicieuse notation, point de départ de sa réflexion sur Tabac & Cinéma, Histoire d’un mythe.
A lire, dans Positif n° 564 du mois de février, un très intéressant dossier sur le zoom coordonné par François Thomas : sa naissance – les premiers modèles dans les années 1920 –, son évolution et ses différentes utilisations au fil du temps.
Dans ce dossier, " S’approprier le zoom ", deux entretiens accordés à Priska Morissey par Alain Levent, AFC, et Ricardo Aronovich, AFC, parlant de leurs expériences du zoom et donnant leur avis sur cet objectif souvent décrié.
Ces entretiens font partie d’un dossier coordonné par François Thomas et paru dans Positif n°564 de février 2008.
Nous avons choisi de rencontrer deux directeurs de la photographie, Alain Levent et Ricardo Aronovich, témoignant des débuts du zoom et de leurs réactions à celui-ci.
Dans Positif n° 562, décembre 2007
« Ed et moi partageons la même approche : nous voulons commencer avec une surface noire et oublier ce que nous savons. Meryl Streep exprimait cela qui disait qu’au début de chaque film elle avait le sentiment de tout recommencer à zéro, qu’elle avait envie de tout laisser tomber, qu’elle était un imposteur. »