La revue Cahiers du cinéma consacre le début de son numéro 710 (avril 2015) au scénario. En ciblant les manuels existants, l’appauvrissement et la standardisation du cinéma d’auteur, elle tente de répondre à l’épineuse question "Comment écrire un scénario ?" et propose une aide aux scénaristes avec son propre "anti-manuel". Le numéro se termine par une enquête qui tente de répondre à cette autre question, "Que signifie l’acte de restaurer un film ?"
Alors que diverses manifestations célèbrent actuellement les 120 ans du Cinématographe, signalons qu’un recueil vient d’être publié présentant les actes du colloque intitulé "Lumières des Lumière" qui s’est tenu au Fresnoy – Studio national des arts contemporains du 10 au 12 février 2011. Son objectif était d’analyser comment la société contemporaine est sous l’empire et dans la lumière des images animées du cinéma, depuis son invention par les frères Lumière.
Le magazine hebdomadaire et culturel Télérama consacre un numéro hors-série aux frères Auguste et Louis Lumière. Mars 2015 marque en effet le cent-vingtième anniversaire de la présentation, au 44 de la rue de Rennes à Paris, de La Sortie de l’usine Lumière à Lyon aux membres de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, considérée comme la première séance de cinéma de l’histoire.
Invités à venir présenter au Micro Salon AFC 2015 l’AIC (Association italienne des auteurs de la photographie de cinéma) et la cinématographie italienne, Vittorio Storaro, AIC, ASC, Luciano Tovoli, AIC, ASC, et Daniele Nannuzi, président de l’AIC, avaient apporté dans leurs bagages l’ouvrage dont ils sont, avec Gabriele Lucci, les initiateurs, L’Arte della Cinematografia, hommage à 150 " auteurs de la photographie cinématographique ".
Tous les cinéphiles se réjouiront de la parution, chez l’éditeur nouveau monde, du "Dictionnaire du cinéma italien, ses créateurs de 1943 à nos jours", sous la direction de Mathias Sabourdin.
A lire, dans le numéro de décembre 2014 d’ICG Magazine – la revue de l’International Cinematographers Guild –, Seeing is Believing, un article dans lequel Kevin H. Martin revient sur le travail de Bruno Delbonnel, AFC, ASC, sur le dernier film de Tim Burton, Big Eyes, tourné en Arri Alexa, Studio et Plus, avec quatre des courtes focales de la série d’optiques fixes Cooke S4.
Dans sa dernière page intitulée " Le totem ", M, le magazine hebdomadaire du Monde, s’intéresse à un objet fétiche porté ou utilisé par une personnalité venue d’horizons divers. Il arrive parfois que cet objet nous soit familier, tel le verre de contraste de David Lynch évoqué dans un M en 2012. Le numéro daté du 15 novembre 2014 propose au vidéaste et plasticien Pierrick Sorin de parler d’un outil emblématique et indispensable qui a traversé toute son histoire, le rouleau de gaffer.
Auteur de romans, journaux de tournage et autres recueils de photographies, notre confrère Jean-François Robin, AFC, publie une biographie de Jean Sébastien Bach qui vient de paraître en librairie.
A lire, dans l’American Cinematographer de novembre 2014, un article intitulé " Across the Heartland " dans lequel Benjamin Bergery, membre consultant de l’AFC, s’intéresse au travail de Rodrigo Prieto, AMC, ASC, sur le film de Tommy Lee Jones, The Horsman, et en particulier à son choix, pour ce western " road movie ", de combiner deux supports d’acquisition, pellicule et numérique.
Acteur et réalisateur, voilà des métiers relativement convoités dont la littérature abordant la manière d’y accéder est abondante. D’autres, à bien moindre échelle, tels que scénariste, directeur de la photographie ou encore monteur, peuvent éventuellemnt faire l’objet d’ouvrages appropriés.
« L’origine des États se perd dans un mythe auquel on doit croire et qu’on ne doit pas discuter », écrivait Marx en 1848. En rapportant l’invention de la civilisation à la création des États il y a 5 500 ans à Uruk, Du pillage au don, ouvrage que Diane Baratier, AFC, a co-écrit avec Jean Monod et qui vient de paraître, aide à comprendre dans quel temps nous vivons.
A l’occasion de la 6e édition du Festival Lumière, qui se tient à Lyon du 13 au 19 octobre 2014, l’hebdomadaire Le film français du 10 octobre publie un supplément spécial qui fait le point sur la valeur économique, éducative et sociétale du patrimoine cinématographique.
Dans son numéro d’octobre 2014, l’American Cinematographer, revue publiée par l’American Society of Cinematographers, consacre un dossier de 46 pages au directeur de la photographie Gordon Willis, ASC, décédé le 18 mai dernier à quatre-vingt-deux ans.
La revue British Cinematographers propose, avec son n° 65 de septembre 2014, une édition spéciale presque exclusivement consacrée à ses dix ans d’existence. A cette occasion, elle publie de nombreux entretiens avec des directeurs de la photographie qui ont marqué le cinéma anglophone durant la dernière décennie.
Pour ceux qui pensent, à juste titre, que l’expérience acquise par les anciens est profitable à la jeune génération, la lecture du livre de James C. Udel, The Film Crew of Hollywood - Profiles of Grips, Cinematographers, Designers, a Gaffer, a Stuntman and a Make Up Artist, devrait les conforter dans l’idée que l’écho de ces expériences est non seulement source d’information mais peut être aussi sujet d’inspiration.
David Stump exerce de nombreuses fonctions : directeur de la photo ASC, directeur photo des effets visuels et superviseur d’effets visuels ; il a gagné plusieurs nominations aux Emmy Awards et un Academic Awards for Scientific et Technical Achievement. Il est membre de plusieurs associations, comités et guildes dont la SMPTE, l’AMPAS, le PGA et le comité technique de l’ASC.
Positif, " revue mensuelle de cinéma ", en publiant un dossier, dirigé par Hubert Niogret, « trois fois plus long qu’à l’ordinaire qui [la] fait échapper à la tyrannie de l’actualité », consacre en partie son double numéro de l’été (641-642 – juillet-août 2014) aux couleurs – en particulier le rouge, le bleu, le vert et le jaune. Et rend ainsi hommage, par le biais d’entretiens, à « ces grands artistes, trop souvent oubliés des médias, que sont les chefs opérateurs ».
Poursuivant un " travail " que les Cahiers du cinéma ont entrepris il y a un plus d’un an sur le cinéma contemporain, la revue fait de son numéro 702 – juillet-août 2014 – un évènement, celui " de la lumière ! ". Cette dernière illuminant une bonne quarantaine de pages de ce numéro estival, celui-ci fait la part belle à la parole donnée, entre autres, aux directeurs de la photographie, tous cieux ou horizons confondus.